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Les citations de Marc-Aurèle ont le pouvoir de changer ta vie. Dans notre quotidien, le regard des autres, la peur de la mort, les frustrations, les tracas nous épuisent. Nous ne savons plus ce que c'est de vivre bien, de vivre heureux. Marc-Aurèle dans son livre «
Pensées pour moi-même » nous aide à mieux vivre.




#1 :
Marc-Aurèle nous invite à ne pas haïr l'autre, car nous sommes tous frères et soeurs. Il nous invite à coopérer les uns avec les autres
« Dès l'aurore, dis-toi par avance : « Je rencontrerai un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un insociable. Tous ces défauts sont arrivés à ces hommes par leur ignorance des biens et des maux. Pour moi, ayant jugé que la nature du bine est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur. Je ne puis pas non plus m'irriter contre un parent, ne le prendre en haine, car nous sommes nés pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières, les deux rangées de dents, celle d'en haut et celle d'en bas. Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature, et c'est agir en adversaire que de témoigner de l'animosité et de l'aversion. »
#2 : Marc-Aurèle nous rappelle que la vie est courte et que nous n'avons pas le temps de remettre à plus tard. Devenons dès maintenant un homme ou une femme de bien.
« Rappelle-toi depuis combien de temps tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t'acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être, régisseur du monde, tu es une émanation, et qu'un temps limité te circonscrit. Si tu n'en profites pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra. »
#3 : Marc-Aurèle nous rappelle de faire toujours le bien, car ce peut être notre dernière action sur cette Terre.
« N'agis point comme si tu devais vivre des milliers d'années. L'inévitable est sur toi suspendu. Tant que tu vis, tant que cela t'est possible, devient homme de bien. »
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Marc-Aurèle
#4 : Marc-Aurèle nous rappelle que le bonheur, ce n'est pas ce que nous avons ou possédons, mais bien ce que nous faisons, et surtout comment nous le faisons. Mettons-nous tout notre coeur à l'ouvrage ?
« L'homme heureux, c'est celui qui s'est attribué un bon lot, et un bon lot, ce sont de bonnes orientations d'âme, de bonnes tendances, de bonnes actions. »
#5 : Marc-Aurèle nous questionne sur le sens que nous donnons à notre vie. Et si tu prenais quelques instants pour te poser cette question : « Pourquoi ai-je été créé ? »
« Chaque chose a été faite en vue d'une fonction, le cheval, la vigne. Pourquoi t'en étonner ? Le soleil même dira qu'il a été produit pour une tache, comme les autres Dieux. Mais toi, pourquoi as-tu été créé ? Pour le plaisir ? Vois si cette pensée est admissible ? »
#6 : Marc-Aurèle nous invite à remettre du sens dans notre vie. Tout d'abord, à agir pour le bien commun, c'est-à-dire à vivre selon certaines valeurs : amour, bienveillance, patience, de plus, il explique que tout ce qui nous arrive à un sens selon le grand Tout. Autrement dit, arrêtons de nous lamenter, de résister et continuons à faire de notre mieux pour le bien de tous.
« Fais-je quelque chose ? Je le fais en le rapportant au bien des hommes. - M'arrive-t-il quelque chose ? Je le reçois en le rapportant aux Dieux et à la source de tout, d'où dérivent ensemble tous les événements. »
#7 : Marc-Aurèle nous rappelle d'accepter la vie comme elle est
« Ce concombre est amer ; jette-le. Il y a des ronces dans le chemin : évite-les. Cela suffit. N'ajoute pas : « Pourquoi cela existe-t-il dans le monde ? »
#8 : Marc-Aurèle nous rappelle qu'il ne tient qu'à nous de rester bons et heureux quelles que soient les circonstances.
« Dans tes actions, ne sois point nonchalant ; dans tes conversations, ne sois point brouillon ; dans tes pensées, ne t'égare pas ; en ton âme, en un mot, ne te contracte pas, ne t'en évade pas, et ne passe pas dans ta vie dans les tracas.
Ils tuent, ils dépècent, ils poursuivent sous les malédictions ! En quoi tout ceci peut-il empêcher ta pensée d'être pure, sage, modérée, juste ? C'est comme si quelqu'un en passant auprès d'une source claire et douce l'injuriait. Elle ne cesserait pas de faire jaillir une eau bonne à boire. Et si même il y a jetait de la noue, du fumier, elle aurait vite fait de les disperser, de les monder, et n'en resterait aucunement souillée. Comment auras-tu donc en toi une source intarissable, et non un puits ? En te haussant à toute heure vers l'indépendance, avec bienveillance, simplicité, modestie. »
#9 : Une citation à se répéter tous les jours pour rester bienveillants
« Les hommes sont faits les uns pour les autres ; instruis-les donc ou supporte-les. »
#10 Une citation à nous rappeler pour ne plus avoir peur de la mort
« Ne méprise pas la mort, mais fais-lui bon accueil, comme étant une des choses voulues par la nature. Ce que sont en effet la jeunesse, la vieillesse, la croissance, la maturité, l'apparition des dents, de la barbe et des cheveux blancs, la fécondation, la grossesse, l'enfantement et toutes les autres activités naturelles qu'amènent les saisons de ta vie, telle est aussi ta propre dissolution. Il est donc d'un homme réfléchi de ne pas, en face de la mort, se comporter avec hostilité, véhémence et dédain, mais de l'attendre comme une action naturelle. Et, de la même façon que tu attends aujourd'hui l'instant où l'enfant qu'elle porte sortira du ventre de ta femme, tu dois semblablement attendre l'heure où ton âme se détachera de son enveloppe. »
#11 et #12 : Marc-Aurèle nous donne des conseils pour mieux vivre avec les autres
« Si tu le peux, dissuade-les ; si tu ne le peux pas, souviens-toi que la bienveillance t'a été donnée pour ce cas. Les Dieux eux-mêmes sont bienveillants aux gens de cette sorte ; maintes fois même ils les aident à obtenir la santé, la richesse et la gloire, tant ils sont bons! Cela t'est possible à toi aussi ; ou bien dis-moi qui t'en empêche ? »

« Lorsqu'on te blâme ou qu'on te prend en haine, ou que des hommes contre toi manifestent tels sentiments, tourne-toi vers leurs âmes, pénètre à l'intérieur et vois qui ils sont. Tu verras qu'il ne faut pas te tourmenter pour les amener à se faire quelque opinion sur toi. Il faut pourtant leur être bienveillant, car par nature ce sont des amis. »
#13 : Comment trouver la sérénité même quand tout va mal
« Ou les Dieux n'ont aucun pouvoir, ou ils ont un pouvoir. S'ils n'ont aucun pouvoir, pourquoi les pries-tu ? Mais s'ils ont un pouvoir, pourquoi ne les pries-tu pas de te donner de ne rien avoir à craindre des choses de ce monde, de n'en désirer aucune et de ne jamais t'affliger pour aucune, au lieu de leur demander que telle chose t'advienne ou ne t'advienne pas ? Si les Dieux, en effet, peuvent de toute façon assister les hommes, ils peuvent bien aussi les assister en cela. Mais peut-être diras-tu : « Les Dieux ont mis ces choses en mon pouvoir. » Alors, ne vaut-il pas mieux user avec liberté de ce qui est en ton pouvoir que de te porter, avec servitude et avilissement, vers ce qui ne l'est pas ? Et qui t'a dit que les Dieux ne nous aident point aussi dans les choses qui dépendent de nous ? Commence donc par les en prier et tu verras.
Cet homme demande : « Puissé-je dormir avec cette femme ! » Toi, dis plutôt : « Puissé-je ne pas désirer de dormir avec cette femme! » Cet autre : « Puissé-je être débarrassé de ce souci! » Toi : « Puissé-je n'avoir pas besoin d'en être débarrassé! » Un autre : « Puissé-je ne pas perdre mon enfant! » Toi : « Puissé-je ne pas être affligé de le perdre! » Bref, retourne ainsi tes prières, et vois ce qui arrive. »
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#14 : Peut-être la plus belle de Marc-Aurèle. Elle nous montre ce qu'est une vie belle et sereine.
« Seras-tu un jour, ô mon âme, bonne, simple, une, nue et plus apparente que le corps qui l'entoure ? Seras-tu un jour à même de goûter la disposition qui te porte à aimer et à chérir ? Seras-tu donc un jour satisfaite, sans besoin, sans désir, sans avoir à attendre ton plaisir ce qui est animé ou inanimé ; sans avoir, pour le faire durer davantage, à attendre ton plaisir du temps, d'un lieu, d'une contrée, d'un air plus favorable, et d'un meilleur accord entre les hommes ? Mais te contenteras-tu de ta condition présente, te réjouiras-tu de tout ce qui présentement t'arrive, te persuaderas-tu que tout est bien pour toi, que tout te vient des Dieux, et tout ce qu'il leur plait de t'envoyer, et tout ce qu'ils auront à t'assigner pour le salut de l'être parfait, bon juste, beau, qui engendre tout, retient tout, contient et comprend tout ce qui se dissout pour donner naissance à d'autres choses semblable ? Seras-tu donc un jour telle que tu puisses vivre dans la société des Dieux et des hommes sans te plaindre d'eux et sans leur donner sujet de t'accuser ? »
#15 et #16: Marc-Aurèle nous invite à devenir un homme(une femme) de bien
« Lorsque tu te seras nommé homme de bien, réservé, véridique, prudent, résigné, magnanime, fais attention à ne pas avoir à te nommer autrement ; et, si tu viens à perdre ces noms, reviens vite vers eux. Souviens-toi que prudent signifiait pour toi l'attention méthodique et soigneuse que tu devais porter à chaque chose ; résigné, l'acquiescement volontaire à tout ce que peut te donner en partage la commune nature ; magnanime, la prééminence de la partie raisonnable sur les émotions douces ou rudes de la chair, sur la gloriole, la mort et toutes choses semblables. Si donc tu t'attaches toi-même à conserver ces noms, sans désirer que les autres te les décernent, tu seras un homme nouveau et tu entreras dans une vie nouvelle, car rester le même que tu as été jusqu'ici, persister à être, dans une semblable vie, déchiré et sali, c'est le fait d'un être trop grossier, trop attaché à la vie. »
« Que reste-t-il, sinon à tirer parti de la vie pour enchainer une bonne action à une autre, sans laisser entre elles le plus petit intervalle ? »
#17 et #18 : pour nous rappeler que la vie est courte
« Court est le temps qui t'est laissé. »

« Lorsque tu t'indignes ou que tu t'affliges outre mesure, songe que la vie est de très courte durée et que sous peu nous serons étendus. »
#19 : pour nous inviter à voir notre part divine et donc, d'aller au-delà de nos passions et de nos peurs.
« Rends-toi compte enfin que tu as en toi-même quelque chose de plus puissant et de plus divin que ce qui suscite les passions et que ce qui, pour tout dire, t'agite comme une marionnette. Quel et en ce moment le mobile de ma pensée ? N'est-ce pas la crainte, le soupçon, la convoitise ou quelque autre passion de cette sorte ? »