Dans une série de tweets, le dirigeant du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, s'en est pris à la jeune militante écologiste Greta Thunberg, atteinte du syndrome d'Asperger. Pour lui, la jeune fille, « mentalement instable », « autiste », « obsessive-compulsive », menace la civilisation et veut communiquer « sa peur constante ».
Greta Thunberg
© Reuters/Carlo AllegriGreta Thunberg à l'ONU
À la suite de bon nombre de personnalités politiques françaises, Maxime Bernier, chef de file du Parti populaire du Canada (PPC), s'est attaqué à l'écologiste suédoise Greta Thunberg, en mission pour la lutte contre le réchauffement climatique.

L'homme politique canadien s'est ainsi axé sur l'état mental de la militante dans une série de tweets.


Selon lui, l'adolescente de 16 ans, récemment arrivée à New York pour nous demander « d'écouter la science », est instrumentalisée par la « gauche verte » pour laquelle elle est « un bouclier pratique ».


« Le but de la gauche verte est de transformer radicalement notre société en provoquant une peur hystérique de la fin du monde à moins d'abandonner nos libertés et notre mode de vie. [...] Ils veulent nous rendre plus pauvres et tout restreindre, du logement au transport en passant par l'alimentation, les voyages, ce que nous consommons, et même se reproduire », a dénoncé le chef du PPC.

M.Bernier a fait part de sa préoccupation concernant les mineurs que « la militante a encouragés de façon irresponsable à manquer l'école ou qui sont devenus anxieux, déprimés et même suicidaires dans certains cas parce qu'ils croient qu'ils n'ont pas d'avenir. »

Attaques contre Greta Thunberg

Après l'intervention de la Suédoise devant l'Assemblée nationale, plusieurs personnalités françaises s'en sont prises à elle.

En guise de moquerie, la directrice adjointe de cabinet du ministre de l'Agriculture, Béatrice Frecenon, a publié une image détournant la couverture d'un album de la série de livres pour enfants Martine avec l'inscription «Martine s'en bra*le de Greta Thunberg».

La députée de l'Hérault Emmanuelle Ménard a lancé en juillet une pique sur Twitter à l'encontre de l'adolescente suite à sa venue à l'Assemblée nationale, en écrivant : « Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne ». Outre le fait de provoquer une polémique, ces propos lui ont coûté une double suspension de son compte Twitter.

Le philosophe Michel Onfray a quant à lui critiqué le discours de Greta en le qualifiant de « texte d'autres [personnes, ndlr] qui n'apparaissent pas ».