Le chef d'Etat a salué le travail du personnel médical, «ces héros en blouse blanche» et «le sang froid» dont les Français ont fait preuve. «C'est cela une grande nation», a-t-il martelé.
Le président a fait les annonces suivantes :
- Le premier tour des municipales, prévu le 15 mars, n'est pas reporté pour cause de coronavirus pour le moment.
- La fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités à partir du 16 mars « et jusqu'à nouvel ordre », avec la mise en place région par région d'un service exceptionnel pour faire garder les enfants des professionnels de santé et personnes engagées dans la lutte contre l'épidémie.
- Le maintien des transports publics ; en même temps, le chef d'Etat a appelé chaque citoyen à « limiter au strict nécessaire » ses déplacements.
- La « déprogrammation immédiate des interventions chirurgicales non urgentes » afin de libérer des lits de réanimation, en salles de réveil et le personnel qualifié.
- Le report des cotisations et des impôts dus en mars par les sociétés.
- Le report de la trêve hivernale de deux mois.
- La mise en place d'un « mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel », destiné à « préserver les emplois et les compétences ». « L'Etat prendra en charge l'indemnisation des salariés contraints de rester chez eux », a assuré le président.
- La mise en place d'un « plan de relance national et européen », sur lequel travaille actuellement le gouvernement. Le président a appelé à porter une « réponse européenne » à cette crise. Pour autant, il a précisé : « La banque centrale a déjà aujourd'hui fait part de ses premières décisions. Seront-elle suffisantes ? Je ne le crois pas. »
« Eviter le repli nationaliste »
Sur une note plus politique, Emmanuel Macron a déclaré que le virus « n'a[vait] pas de frontières » et a appelé les Français à « éviter le repli nationaliste ». Le président a cependant évoqué de possibles fermetures de frontières « quand elles seront pertinentes », décidées « à l'échelle européenne ».
« La santé n'a pas de prix », a enfin affirmé le président, assurant aux Français que le gouvernement mettrait « tous les moyens financiers nécessaires » au service de la résolution de la crise sanitaire. Il a d'ailleurs estimé que le pays sortirait avec un « système de santé plus fort » de l'épidémie.
Si je prends l'exemple de mon département (faisant pourtant partie d'une région qualifiée de très touchée, à cause de l'Alsace), nous avons 11 cas avérés pour une population d'environ 730 000 habitants... je vous laisse calculer le pourcentage de l'épidémie qui avoisine le 0 selon le nombre de chiffres après la virgule qu'on retient. Avec certes le décès d'une brave dame de 94 ans, m'enfin bon...
Et le gouvernement qui se doit d'agir décide de fermer toutes les écoles, alors que les jeunes sont les moins touchés à ce qu'on lit ! Une logique imparable qui ne fait que mettre dans la panade ces pauvres travailleurs déjà bien mis à sous stress selon leur secteur d'activité avec toutes ces annulations en série.
Et qu'il se permet de dire "la santé d'abord" quand ses mesures annulent les soins et opérations de combien de cent milliers de personnes pour soi-disant faire passer en priorité nos à peine 3000 cas de covid (dont tous ne nécessitent pas des soins intensifs, et quand bien même...)
Heureusement que malgré tout ça, la plupart des gens autour de moi se comportent normalement et gardent la tête froide, mis à par un ou deux tarés par ci par là (du genre j'utilise une bouteille de gha/jour, ou j'achète 60 kg de pâtes d'un coup), et surtout le sens de l'humour, comme par exemple ma collègue, il y a quelques heures : "j'espère que le brico-depôt va pas fermer, parce que quitte à être forcé de rester à la maison pour garder la marmaille, autant en profiter pour faire les travaux qu'on repousse depuis perpet. Faut voir le bon côté des choses."
Oh, et j'oubliais les banques qui s'en mêlent "attention, attention, l'argent liquide c'est sale, ça transmet les virus, payez par carte !"
Non, je n'ai plus de mots