thomas sowell
Thomas Sowell
Chaque année en février, les Etats-Unis observent le "Black History Month" ou "African-American History Month" pour entretenir la mémoire des tourments de l'esclavage dans la diaspora africaine (1).

Si l'histoire des Noirs d'Amérique se confond désormais avec l'histoire du pays et si l'esclavagisme européen y est abondamment étudié, commenté et unanimement stigmatisé, très peu d'attention est en revanche accordée au rôle joué par les Musulmans et singulièrement par les Arabes dans la traite négrière d'Afrique. Celle-ci commence pourtant bien avant que les Européens ne s'y engagent, et continue bien après qu'ils l'aient abandonnée.

Le professeur d'université et économiste noir américain Thomas Sowell n'a pas de ces pudeurs. Il écrit :
« Plus de Blancs ont été réduits en esclavage en Afrique du Nord que de Noirs aux Etats-Unis ou dans les 13 colonies à partir desquelles le pays s'est constitué. Des esclaves blancs étaient encore vendus dans l'Empire ottoman des décennies après que les Noirs aient été affranchis en Amérique », et souligne la responsabilité des esclavagistes arabo-musulmans dans ce commerce.
Un rôle qui n'échappe pas non plus à John Azumah, professeur ghanéen ordonné ministre dans l'Eglise presbytérienne de son pays et auteur de The Legacy of Arab-Islam in Africa :
« Deux esclaves sur trois transportés en Amérique étaient des hommes, une proportion inverse de celle observée dans le commerce négrier des Musulmans... Si le taux de mortalité des esclaves razziés en Afrique pour être emmenés en Amérique était de 10%, le pourcentage de ceux qui périssaient dans la traversée du Sahara et sur les marchés d'Afrique de l'Est atteignait les 80 à 90%...

Quand la presque totalité des esclaves débarqués dans le Nouveau Monde était affectée à des travaux agricoles, la majorité de ceux relevant de la traite musulmane était destinée à l'exploitation sexuelle dans des harems et, pour les mâles, au service des armes... Des enfants naissaient et grandissaient parmi les populations réduites en esclavage sur le continent américain et les dizaines de millions de leurs descendants sont aujourd'hui des citoyens des Etats-Unis ou du Brésil.

En revanche, peu d'enfants d'esclaves survécurent au Moyen-Orient... Quand la plupart des esclaves des Amériques pouvaient se marier et fonder une famille, la majorité des esclaves mâles vendus sur les marchés d'Afrique de l'Est ou du Moyen-Orient étaient castrés et nombre des enfants nés des femmes tués à la naissance...

On estime à 11 millions le nombre total d'Africains qui ont traversé l'Atlantique. 95% d'entre eux ont achevé leur voyage en Amérique centrale ou en Amérique du Sud, principalement dans les possessions portugaises, espagnoles et françaises. Seuls 5% de ces esclaves ont été débarqués dans ce que sont aujourd'hui les Etats-Unis. En comparaison, au moins 28 millions d'Africains ont été emmenés au Moyen-Orient. Compte tenu du taux de mortalité de 80% pendant le trajet qui devait les conduire sur les marchés, ce sont donc environ 112 millions d'Africains qui ont été razziés par les Arabo-musulmans pendant leurs 1400 ans de traite négrière.... »(2)
Si l'asservissement des hommes est toujours et partout une abomination, il est des degrés supérieurs d'infamie auxquels une morale pervertie par l'« intersectionnalité », une abstraction qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de domination et de discrimination dans une société, se garde bien de demander des comptes.

A méditer à l'heure des « sanglots de l'homme blanc » élevé dans la haine de soi et « dans la certitude qu'au sein de notre culture un mal essentiel exigeait pénitence « (3).

Une pénitence qu'exploitent en toute impunité l'armée de racistes noirs de Nation of Islam, Les Indigènes de la République, les « progressistes » et autres « Antifas » (sans parler de la secte Black Lives Matter - NdE) qui opposent « un Sud radieux, peuplé d'agneaux et de martyrs, à un Nord rapace, habité de loups et de nantis » (4)...

(1) Officiellement reconnue en Amérique et au Canada, cette commémoration annuelle est également observée en Irlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, en octobre.

(2) Informations tirées de "Black History Month", Larry Elder, Real Clear Politics

(3) et (4) Le sanglot de l'homme blanc, Pascal Bruckner


Comment: Dans son ouvrage Le génocide voilé (2008), l'anthropologue Tidiane N'diaye éclaire ce drame quasi occulté que fut la traite des Noirs d'Afrique par le monde arabo-musulman. 17 millions de victimes tuées, castrées ou asservies, pendant plus de treize siècles sans interruption. Et cela continue aujourd'hui : on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage, dont une partie en Afrique.

Tidiane N'diaye qualifie la traite arabo-musulmane de « génocide de peuples noirs ». Selon lui, elle expliquerait en partie la pauvreté, la longue stagnation démographique et le retard de développement actuel que connaît l'Afrique.

Regardez son passage chez Jean-Pierre Elkabach en 2017 :


Conclusion : « Quand on monte à l'arbre il faut avoir le cul propre. ». Un adage auquel les militants antiracistes de tous poils qui sévissent aujourd'hui en Occident (de Black Lives Matter aux gauchistes post-nihilistes américains en passant par le CRAN, le PIR et autres associations haineuses en France) feraient bien de réfléchir longuement avant d'accuser l'homme blanc de tous les maux de l'humanité.

(Source : Breizh-info)