Près d'un Français sur trois n'accepterait pas de se faire vacciner si un vaccin contre le coronavirus était mis au point, d'après un sondage. De quoi interroger alors que les scientifiques s'acharnent à trouver un vaccin pour casser la pandémie.
jhkgi
© InconnuLes enfants, eux, savent
Selon un sondage réalisé par l'institut YouGov pour le HuffPost, dans lequel plus de 1.000 personnes ont été "sondées" entre le 23 et le 24 juillet, 32% des Français affirment qu'ils n'accepteraient - probablement ou certainement - pas de se faire vacciner si un vaccin contre le Covid-19 était disponible.

12% environ indiquent par ailleurs ne pas savoir ce qu'ils feraient. Ce qui place seulement à près de 57%, pas beaucoup plus d'un sur deux donc, le nombre de Français qui se disent prêts à se faire vacciner en cas de mise au point d'un vaccin efficace. Un score qui vient rappeler que les Français font bel et bien des populations les plus méfiantes au monde à l'égard des vaccins.

Méfiance chez les jeunes, les CSP, les sans-emploi, et les femmes

Il apparaît également dans ce sondage que les plus sceptiques sont souvent les plus jeunes, en particulier ceux situés dans la tranche 25-34 ans, où seuls 46% des sondés se disent prêts à se faire vacciner, contre 38% qui ne le souhaitent pas.

Autre enseignement : c'est dans le Sud-Ouest qu'on est le plus sceptique, avec 37% de sondés qui disent non au vaccin, contre 53% qui penchent plutôt pour le oui. Et c'est généralement parmi les plus aisés qu'on retrouve ceux qui ont le plus confiance en les vaccins. 64% des CSP+ et 58% de ceux qui ont un emploi se disent d'accord pour se faire vacciner, contre 45% chez les CSP- et 48% chez ceux qui ne travaillent pas.

On note également une très grosse différence entre hommes et femmes sur ce point. Les hommes sont 68% parmi les sondés à vouloir du vaccin, contre seulement 46% chez les femmes.

La clé de la lutte contre le Covid ?

Le comité scientifique a bien cerné le problème, lui qui affirmait le 9 juillet dernier dans un rapport remis au gouvernement que l'un des objectifs prioritaires devait être de
"renforcer l'adhésion de nos concitoyens aux vaccins" dans l'optique d'une lutte efficace contre l'épidémie. Il l'a même fixé comme une "condition essentielle de la réussite" de la campagne vaccinale".
Solution pour "renforcer l'adhésion à la vaccination" : relancer la peur par de nouvelles mesures contraignantes, visant à réduire encore le niveau de liberté des citoyens, le discours télévisé mortifère perdant progressivement de son efficacité. L'épidémie étant terminée depuis plus d'un mois, il n'y a plus de malades et encore moins de morts à présenter au 20h. Le gouvernement utilise maintenant les "tests positifs" en les faisant passer pour des "cas", sous entendu des malades (qui n'existent plus !).