l y a un très grand marché qui s'annonce et qui est celui des objets connectés, attendu comme à très forte croissance car il devrait produire sous peu des dizaines de milliards de tels objets. Chacun d'entre nous sera alors connectable à ces objets par le biais d'un objet personnel qu'il portera sur lui-même ( montre, mobile, vêtement, puce, etc. ), lequel pourra interagir avec les autres par le biais d'une identification numérique.

cvgth
© Inconnu
Cette identification numérique aura besoin d'être forte, afin de garantir que les données personnelles impliquées dans l'interaction ( ne serait-ce que l'identifiant même de la personn e) soient suffisamment sécurisées.

Or, aujourd'hui, on ne sait assurer une identification numérique forte qu'à l'aide d'une combinaison d'authentifications. Par exemple, vous payez sur Internet un billet avec votre numéro de carte bleue et vous devez vous authentifier par un second code reçu par SMS.

Le problème est que cette méthode d'authentification n'est pas compatible avec le potentiel énorme de services que peuvent rendre les objets connectés. S'il fallait par exemple s'authentifier de cette manière à chaque fois qu'un frigo, un lampadaire de rue, une caméra, un animal domestique, une plante, un vélo, une voiture ou que sais-je encore a besoin de vous informer d'un truc, le marché des objets connectés serait un flop. I

dem, s'il devait inversement accepter une identification plus faible qui ne garantirait donc plus que c'est bien de vous qu'il s'agit, car avec trop d'objets trop diversement répartis le risque de confusion, de vol d'identité ou de hacking sera grand.

Un autre problème de ce très grand marché potentiel est que les méthodes d'identification biométrique ne sont ni fortes ni adaptées, parce qu'elles ne sont pas simultanément fiables et pratiques. La détection d'empreinte digitale ou d'iris est contraignante, celle du visage l'est beaucoup moins mais elle est peu fiable.

La seule bonne solution est déjà connue et a déjà été testée depuis longtemps. Il s'agit de la puce RFID insérée sous la peau, une solution encore "préhistorique" mais qui pourra être largement améliorée, éventuellement à l'aide de nanorobots. Quoi qu'il en soit, le principe est bon et il fonctionne.

Cette solution se heurte toutefois à de sérieux tabous (corps humain sacré) et résistances (elle est liberticide), y compris juridiques, qui la rendent difficile à faire accepter, sauf dans des circonstances exceptionnelles comme celle que nous vivons en ce moment.

Le traçage des contaminés potentiels par leurs mobiles avait beau être une plaisanterie, il a tout de même permis d'habituer les gens à l'idée qu'il existe de bonnes raisons de nous tracer, lorsqu'il s'agit notamment de préserver notre santé, voire notre vie.

Le port obligatoire du masque a enfoncé le clou, en nous montrant que nous devions nous habituer à l'idée de porter sur nous quelque chose de contraignant, afin de préserver la vie des autres. On a même vu sortir des masques connectés, ce qui en dit long sur le véritable but des masques. Non pas un but planifié, mais une aspiration du grand marché, une influence de sa présence dans le futur.

La vaccination achèvera d'enfoncer les clous du cercueil de nos libertés, en nous obligeant à porter sur nous, cet objet d'identification forte qui garantira à tous les autres objets que nous rencontrerons que notre carnet de vaccination est à jour.

Il sera exigé que cet objet soit lié à notre corps, car il sera hors de question que l'on puisse ne pas l'avoir ou l'échanger.

Le très grand marché des objets connectés pourra alors voir son plein essor, puisque le seuil de plus grande résistance aura été franchi, celui de l'acceptation de l'identification numérique forte et corporelle.

Nous serons alors passés de l'Internet des Objets à l'Internet des Corps, afin de fiabiliser le premier, autant dire le transhumanisme:

La masse trouvera normal que cet objet qu'elle porte nuit et jour lui rende des services personnels amusants ou flatteurs pour l'ego, ce qui conduira ensuite naturellement au remplacement d'argent liquide, chéquier, carte bleue et même compte bancaire par des segments de données sur un cloud.

Tout cela intéresse vivement le prochain grand forum économique mondial

Les choses sont dites clairement ici: l'Internet des Corps humains doit permettre de solutionner les nouveaux défis en matière de gouvernance technologique:

Ne cherchez pas le moindre complot là-dedans. Considérez plutôt cela comme l'influence d'un futur en voie de disparition.

A moins que vous ne préfériez en avoir peur ?