C'est à nouveau pour endosser le costume de « lanceur d'alerte » que le professeur Luc Montagnier est de retour chez FranceSoir. La première fois que le prix Nobel de médecine 2008 s'était rendu sur notre plateau, il avait expliqué que le virus du Covid-19 était issu d'une manipulation en laboratoire. La seconde, il avait averti que les [soi-disant - NdSott] vaccins contre le Covid-19 auraient de graves effets secondaires. Deux hypothèses balayées d'un revers de main par l'intelligentsia à l'époque. Depuis, le temps, l'analyse et l'information ont donné du crédit à ces analyses.
Pr Luc Montagnier
© Jacques Demarthon - AFPLe professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, à Paris le 11 octobre 2010
Cette fois, le professeur de médecine, âgé de 89 ans mais « toujours actif intellectuellement » et prompt à donner son avis, surtout « s'il y a des vies humaines en jeu », alerte sur les liens entre les [soi-disant - NdSott] vaccins et des cas de maladies à prions.

« Mortelles et non curables »

De quoi s'agit-il exactement ? Le Pr Montagnier explique :
« Une maladie à prions est une protéine qui change de conformation. [...] La pathologie [intervient] quand la protéine prend une forme anormale. C'est une sorte d'aplatissement de la structure, ce qu'on appelle des Beta sheets. À ce moment-là, cette structure devient insoluble dans les cellules et ne fonctionnent plus. »
Pour le dire plus simplement, les maladies à prions se caractérisent par une dégénérescence du système nerveux central : « Elles sont mortelles et non curables ».

La plus connue d'entre elles est celle de Creutzfeldt-Jakob, qui est attachée à un scandale sanitaire survenu en France au début des années 1980.
« 120 enfants sont morts de cette maladie. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient reçu une injection d'hypophyses prélevées chez des personnes âgées dans une maison de retraite. »

Commentaire : Pour les lecteurs qui ne sont pas familiers de ce scandale, voici un article paru dans Le Figaro en février 2008 : Hormone de croissance : le procès d'un scandale sanitaire. Extrait :
« Dans les années 1960, la fameuse hormone extraite d'une glande, l'hypophyse, représente pour les enfants atteints d'une certaine forme de nanisme l'espoir de gagner les quelques centimètres qui changeraient leur vie.

En 1973, une association loi de 1901 est créée à Paris, France Hypophyse. Son but : collecter les glandes, centraliser la production (avec l'Institut Pasteur) et la distribution du médicament (avec la Pharmacie centrale des hôpitaux). Cette organisation est spécifiquement française. En 1988, une hormone de synthèse remplace le produit extrait de glandes prélevées sur des cadavres. »

Mais quel est le lien avec les [soi-disant - NdSott] vaccins anti-Covid-19 ? L'ancien chef du service Sida et rétrovirus à l'Institut Pasteur explique :
« Grâce à une étude en Espagne, on a montré que l'aluminium présent dans les vaccins pouvait, par lui-même, induire des maladies à prions. »
Or, il est fort probable qu'il y ait de l'aluminium dans les [soi-disant - NdSott] vaccins anti-Covid-19. Au même titre que dans les vaccins contre la grippe.
« Je me demande si les maladies à prions développées par certaines personnes âgées sont liées aux injections répétées contre la grippe, car on se vaccine contre la grippe tous les ans. »
Accumulant ainsi de l'aluminium dans le cerveau.

« Il faut cesser le [soi-disant - NdSott] vaccin. Le plus tôt sera le mieux. »
À l'heure actuelle, le professeur Montagnier affirme avoir détecté de façon formelle cinq cas de maladies à prions chez des personnes jeunes et en bonne santé, quelques semaines après avoir reçu des injections Pfizer. Et selon lui, il pourrait y en avoir « des dizaines et des dizaines ».
« Il y a des gens qui décrivent le même phénomène que moi, mais ils disent : " Cela ne peut pas être le vaccin. " C'est une folie. C'est le [soi-disant - NdSott] vaccin. Il faut le cesser. Le plus tôt sera le mieux. On sauvera des vies. Surtout à l'heure où l'on parle de vacciner des enfants. »
Pourtant, Luc Montagnier est loin d'être un « anti-vax ». Pour lutter contre le Covid-19, il conseille d'utiliser le vaccin BCG (contre la tuberculose) — lequel n'est plus obligatoire en France depuis 2007 — car il stimule l'immunité cellulaire.
« À Mayotte, où le BCG est toujours obligatoire, il y avait très peu de cas de Covid-19 jusqu'au moment où les autorités françaises ont décrété qu'il fallait utiliser les [soi-disant - NdSott] vaccins ARNm. À partir de ce moment-là, il y a eu un pic du nombre de cas. »
Le professeur compte envoyer le résultat de ses recherches à l'éditeur (rédacteur en chef) du BMJ (British Medical Journal), à travers une lettre cosignée avec un groupe de chercheurs. Seront-ils entendus, cette fois ?



Source de l'article publié le 19 novembre 2021 : FranceSoir