D'ici une vingtaine d'années, j'espère sincèrement que nous regarderons cette période comme nous le faisons actuellement avec la période nazie : avec une forme de regard naïf et innocent bordé de condescendance, avec dans l'esprit : « Comment ont-ils pu ? », forme d'incompréhension banale.
gtyh
© Inconnu
Étant Hp, surdouée ordinaire, je regarde le monde avec un sentiment étrange d'en être complètement alien. Je m'indigne fortement lorsque je ne comprends pas. Les injustices me donnent envie de vomir. Je surréagis parfois, parce que tout cela me semble si « extraordinaire ». J'ai parfois l'impression d'être dans un sitcom absurde, où l'on aurait enlevé les sous-titres, les rires et les claquements de mains

Je suis surdouée, donc je sais compter. Aujourd'hui, je vois des instituts de recherche qui font niaisement des copier-coller des abstracts des études Pfizer « il n'y a pas de risque, le vaccin est totalement sécuritaire sur tel groupe, tel groupe ... ». Moi, si j'ouvre l'étude, et que je compte tous les morts et les effets secondaires graves, comme un gamin de maternelle qui ferait une addition 2+2=4, je me retrouve, avec quelques variations en fonction des groupes, avec environ 2,5 fois plus d'effets secondaires graves sur les groupes vaccinés deux doses face au groupe placebo, et environ 40 % de plus de taux de mortalité ! En fait, les chiffres alarmants sont là, dès le départ. Tout comme ce sujet de la Dépakine, oui alors on commence par dire (d'un air très dramatique) : « Vous savez l'épilepsie est une maladie très grave ! », « Et puis, on considère les risques comme étant très faibles, ce qui nous a conduits à ne pas alarmer la population. ». Alors, oui, nous n'avons pas la même définition de faible. 0,7 % des cas en effets secondaires graves c'est faible. Mais face à 0,2 % dans le groupe placebo, c'est tout de même trois fois et demie plus élevé ! (en fait). 2+2=4, donc si tu vaccines toute la population, ça fait quand même près de 5 millions de personnes impactées gravement, pour qui la vie sera gravement détruite.

En quoi la moralité voudrait-elle qu'on les sacrifie, pour sauver la même proportion de vieux, ou peut être moins, qui seraient morts d'un rhume l'année d'après (soyons aussi très abruptes dans nos propos) ? Si l'on fait le calcul théorique simple de la perte d'espérance de vie, le vaccin infectant plutôt des personnes jeunes et en bonne santé, et le covid des personnes fragiles ou très âgées (l'âge médian de décès est à peu près équivalent à l'espère de vie d'un français moyen), eh bien nous perdons des années de nos vies.

Comment se fait-il, que, malgré l'instruction généralisée, alors que tout le monde sait lire, écrire, et qu'on ait introduit la philosophie obligatoire au lycée, que nous assistions à une forme de rage débile généralisée ? Pardonnez-moi le terme, mais je n'aurais jamais pensé dans ma vie de jeune occidentale, entendre de telles horreurs de la bouche de personnes soi-disant « civilisées » :

« Les non-vaccinés, ils devraient payer leurs soins ! »

« On devrait les laisser crever à l'hôpital ! »

« Il est mort du Covid en l'attrapant à l'hôpital, bien fait pour sa gueule !!! ».

Donc maintenant, la moralité de nos temps, c'est de dire qu'il faut laisser crever les non-vaccinés. Que les non-vaccinés sont la cause de tous nos problèmes.

Ce ne serait pas d'autant abject, si en parallèle, des vies entières n'étaient pas détruites de manière brutale, et ce, dans l'irrespect général, parce que ces horreurs ne seraient point liées aux vaccins, mais à la vie elle-même... Qu'en parallèle à ces propos abjects, des milliers d'innocents scandent leurs difficultés pour obtenir réparations pour donner suite à des effets secondaires graves et des séquelles non réparables (« ils m'ont dit qu'ils couvriraient les frais si j'avais des problèmes, maintenant je suis obligé de refinancer ma maison », « Je n'attends maintenant qu'une chose, la mort de ma femme », et j'en passe) pour des maladies neurologiques graves, avcs, thromboses, troubles veineux, que l'on peut déjà sciemment attribuer au vaccin. Ça donne forcément envie de riposter de la manière la plus basse qui soit.

« A bah tiens, cette jeune de 16 qui a fait un avc et une thrombose, bien fait pour sa gueule ! Elle avait qu'à pas se faire vacciner ! ».

« On devrait laisser crever les doubles doses à l'hôpital ! ».

« Les vaccinés qui croient qu'ils ne transmettent pas le virus et qui ne portent jamais le masque en soirée alors que le taux d'efficacité de transmission tombe à 16 % après 5/6 mois, ils devraient être internés pour pas tuer ma mamie ! »

Ah oui ! Une telle horreur en premier lieu invite à penser et à dire l'horreur.

Heureusement je suis surdouée et je vois bien que ceci n'est que stratégie de merde politique. Quand je vois Naftali Bennet, premier ministre israélien, qui dit « Je veux que les parents se battent entre eux »(!) ... pour faire pression sur les parents qui n'ont pas vacciné leurs enfants, que les express et les figaro traitent de complotistes antivax tous les arguments mettant en avant le risque pour nos bambins, notre avenir, alors que les mamans qui disent « ma mère a fait une thrombose après le vaccin, je ne veux pas que ma fille de 12 ans vive ça », mettent cette phrase masquée dans le contenu réservé aux abonnées, je me dis vraiment : « PURE EVIL ».

Alors, lasse de cette sitcom étrange et brutale -certainement interdite aux moins de 16 ans-, je continue à voir les politiques, inlassables, soutenant abruptement leur politique de la dose à vie, en toute connaissance de cause, me renvoyant ainsi à l'image de ce bulldozer israélien passé sur cette activiste américaine, Rachel Corrie. Passant, et repassant sur son corps fragile, agrandissant la mare de sang sous les gravats, tout cela sans pour autant arrêter le moteur, entendant les cris et les hurlements de douleurs sous le craquement des os, puis dire « je ne l'avais pas vue », petit sourire en coin... Le pire dans tout cela c'est de se demander si la société entière est complètement stupide ou que tout ceci n'est que « pure evil ».

Je dirais qu'il n'y a point de tyrannie pire que la tyrannie au nom du bien. Mais quand celle-ci, ou du moins sa stratégie actuelle, ne sert même pas un bien commun, comment pourrait-on appeler cette tyrannie ?

Nous ne sommes même plus dans cette tyrannie qui nous borde, tel ce roman d'Aldous Huxley, d'un meilleur des mondes où les gens font le choix de cette tyrannie pour une vie bordée de sécurité, puisque la finalité réelle et objective ne nous promet même pas de nous protéger de la mort (ou alors que de manière très partielle). Serions-nous donc dans cette tyrannie plus orwellienne où le pouvoir pour le pouvoir n'a plus depuis longtemps la finalité de notre bien commun, mais celle d'avoir toujours raison ? Celle de ne plus pouvoir être contredite, car ce pouvoir construirait la seule et unique vérité, passée, présente et future : celle qui lui fait garder le pouvoir, aujourd'hui et à jamais...

Il est ainsi compliqué, spécialement quand on est surdoué, de se dire que c'est juste la population entière et mondiale qui n'a pas atteint la maturité psychologique, ou qui n'est pas capable de lire une étude au-delà de l'abstract et de tirer des conclusions simples (que 3 fois plus d'effets secondaires que dans le groupe placebo n'est pas faible objectivement, par exemple, ou que la formule de l'immunité collective développée par pasteur n'a jamais fonctionné dans les faits), il est donc plus simple peut-être de se dire que tout ceci ne peut être que l'œuvre du diable. Et que tout ceci n'est que « pure evil ».

Cela peut permettre de laisser encore planer le doute, d'essayer de conserver une forme de tolérance envers cette espèce qu'est l'humanité, en lui enlevant la responsabilité qu'elle élit peut-être l'incarnation de ses propres maux...