À l'occasion d'une nouvelle flambée de violences policières dénoncées par Amnesty International mais validées par Darmanin, les médias aux ordres font semblant de découvrir les exactions des milices de l'exécutif.
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C'est le cas de France info qui, quatre ans après la répression féroce des Gilets jaunes, si'interroge sur « les Brav-M, ces unités de police dont les élus LFI demandent le démantèlement ». Pourtant, cette violence est consubstantielle au Système...

Le néolibéralisme est le vers qui s'attaque à l'État. Nous sommes en France, et c'est Nicolas Sarkozy, dit justement l'Américain, qui a versé le premier sang. Il a promis aux Français des baisses d'impôts, sans leur dire qu'il allait désosser pour cela les services publics.

La méthode, ce sera de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, partis à la retraite. Tous les secteurs souffriront : eaux et forêts, administration, hôpital, énergie, et même police, puisque les effectifs seront en baisse constante, malgré quelques effets d'annonce sur des charrettes d'embauches... qui ne suffiront pas à remplacer, là aussi, les départs à la retraite.

Sarkozy fera notamment supprimer la police de proximité, celle qui jouait, selon lui, au foot avec les racailles. N'oublions pas que c'est lui, en tant que ministre de l'Intérieur, qui déclenchera à dessein les émeutes d'octobre 2005, afin de justifier sa politique sécuritaire, et se faire élire sur un tapis de peur en 2007.

Depuis, tout part à vau-l'eau, dans le domaine sécuritaire.

Nouveau : l'État insécuritaire

Ce qui est intéressant, c'est la concordance entre la baisse de la sécurité globale des Français - la première sécurité étant le travail, donc le pouvoir d'achat - et l'augmentation de la répression policière (et judiciaire). La pauvreté, on le sait, est criminalisée en régime néolibéral. Mais surtout, les pauvres sont rendus responsables de leur état : en gros, la misère, c'est la faute des pauvres, et des « pauvres cons », pour reprendre une citation célèbre de Sarkozy, qui fait moins le malin aujourd'hui, quand il doit répondre de la destruction de la Libye et de l'assassinat de ses dirigeants.

Ce n'est pas hors sujet : tout est lié. Répression intérieure et répression extérieure contre tout ce qui s'oppose au rouleau compresseur du capitalisme financier.


L'État, sous l'impulsion de l'occupant néolibéral, ce vers dans le fruit de la nation, s'affaiblit donc pour la majorité des Français. Il perd son caractère protecteur, tout en devenant de plus en plus répressif. Dans le monde animal, hormis le moment de la prédation, c'est la bête blessée qui est la plus dangereuse.

La violence d'État, illustrée par la sauvage répression des Gilets jaunes et celle toute fraîche des anti-64 ans, n'a pas de limite. Les dominants sont décomplexés, ils envoient des éléments policiers ultraviolents frapper et humilier des innocents. Ici, le simple témoignage d'une jeune fille gardée à vue pour rien.

L'arbitraire règne : c'est la nouvelle terreur. Tout citoyen est un terroriste anti-État, anti-Macron, anti-Rothschild en puissance.






L'État-providence a disparu, il ne reste plus que l'État-violence. La clique néolibérale rothschildienne (Pompidou, Balladur, Sarkozy, Macron, tous sont passés par la grande maison) a transformé l'État en ennemi du peuple, qui a perdu toute souveraineté. Le peuple n'est plus associé d'aucune façon au pouvoir.

Et quand le peuple remet cet État-là en cause, alors il est accusé de s'en prendre à la démocratie. Le piège est parfait : l'opposant est transformé en ennemi (d'État), et se retrouve automatiquement fascisé. Même fonctionnement chez les sionistes qui, dès lors qu'ils sont critiqués idéologiquement, sortent le bouclier de l'antisémitisme.

La démocratie est devenue le bouclier de l'occupant, qui détient le monopole de la parole, de la vérité et de la violence.

La fabrique de l'ennemi

Le néolibéralisme produit de l'insécurité à tous les niveaux. C'est pourquoi l'insécurité, dans le cycle néolibéral que les Français vivent depuis près de 20 ans maintenant, n'est pas près de s'éteindre.

Tous les deux ans, nous avons eu le droit à un épisode de terreur, ou de psychose, avec à chaque fois un nouvel ennemi d'État : le djihadiste en 2015-2016, le Gilet jaune en 2018-2019, le réchauffement en 2019-2020, le covid en 2020-2021, l'antivax en 2021-2022, et le Russe depuis. Avant, probablement, d'enchaîner sur le Chinois.

Macron, à la rencontre de son peuple en juillet 2020, se montre soudain sous un jour moins répressif
« Franchement, si tout le monde est cool, y aura pas de problèmes. »