Comme les nouveaux procédés de fabrication de vaccins n'ont de limites que l'imagination de chercheurs apprentis-sorciers, voici qu'il est à présent question de recourir à des chèvres génétiquement modifiées pour produire une sorte de "lait vaccinal" qui serait censé vacciner contre... la malaria.

C'est ce que révèle en effet un article du 20 mars dernier du site du Dr Mercola et cela n'est malheureusement pas un hoax.

Voici donc quelques extraits de cet article traduits en français:


"Les expériences en cours, menées par des chercheurs de Texas A&M, sont orientées vers la production d'un vaccin "comestible" contre le paludisme avec comme objectif ultime, que les enfants puissent être vaccinés en buvant cette sorte de "lait vaccinal".

Tout en affirmant que les animaux transgéniques pourraient sauver la vie de personnes dans les pays du Tiers-Monde, les chercheurs ignorent la problématique flagrante que constituent les conséquences souvent imprévisibles des biotechnologies, qui pourraient toutefois s'avérer tragiques pour la santé humaine comme pour l'environnement.

Des vaccins dans votre lait?

La transformation génétique d'animaux de ferme en "animaux pharmaceutiques" n'est pas nouvelle.

En 2009, la Food and Drug Administration américaine a approuvé le premier médicament produit par du bétail génétiquement modifié pour produire un gène humain.

Dans ce cas-ci, les chercheurs introduisent en fait l'ADN codant du parasite de la malaria dans la partie du génome de la chèvre qui est liée à la production de lait.

Cet ADN ainsi introduit n'est ainsi censé se "mettre en marche" que dans la glande mammaire, lorsque la chèvre produit du lait.

Comme nous l'avons vu dans le passé avec des plantes génétiquement modifiées, des animaux génétiquement modifiés destinés à la production de vaccins, pourraient toutefois entrer dans la chaîne alimentaire de façon imprévisible, exposant ainsi au vaccin des personnes inattendues. Mais ces animaux génétiquement modifiés peuvent aussi s'échapper, s'alimenter avec d'autres animaux (non génétiquement modifiés), permettant ainsi la dispersion de ces gènes trafiqués, avec des conséquences imprévisibles.

Même la technique elle-même est risquée parce que lorsque des animaux sont exposés à un ADN étranger, tout peut littéralement arriver.

Prenez par exemple le lait provenant de vaches traitées avec une hormone de croissance de synthèse, génétiquement modifiée, appelée rBGH (r= recombinante donc génétiquement modifiée; BGH= Bovine Growth Hormone, ou Hormone de Croissance bovine). Le lait rBGH diffère du lait naturel sur le plan nutritionnel, pharmacologique, immunologique et hormonal avec pour conséquences, des problèmes de santé chez les vaches traitées et un risque de cancer chez les humains qui le boivent. Qu'est-ce que l'ingestion d'ADN parasitaire de la malaria dans votre lait pourrait provoquer chez vous? Personne ne le sait.

Les fabricants de vaccins voient le Tiers-Monde comme une poule aux oeufs d'or

La malaria est causée par un parasite de l'espèce Plasmodium, qui se transmet de personne à personne via des moustiques infectés. Chaque année, il en résulte environ 1 million de décès dont la majorité dans les pays du Tiers-Monde. Bien sûr qu'il faut faire quelque chose et que des solutions sont nécessaires. Alors, ça peut évidemment sembler génial qu'un enfant puisse être protégé de la malaria, simplement en buvant un verre de lait. Mais il faut se souvenir que les vaccins engendent souvent la confusion et l'affaiblissement du système immunitaire des enfants, les rendant in fine beaucoup plus vulnérables aux maladies infectieuses que les vaccins sont pourtant censés prévenir.

Les enfants les plus vulnérables du monde sont ceux des pays les plus pauvres où les décès et les maladies sont souvent le résultat de la malnutrition et où les enfants sont souvent en prise à des maladies infectieuses au moins 200 jours sur l'année. Les vaccins peuvent être dévastateurs pour ces enfants déjà immunodéprimés ainsi que pour les adultes.

Toutefois, les marchés vaccinaux émergents comme ceux des pays du Tiers-Monde dépasseront bientôt de plusieurs centaines de milliards de dollars ceux des pays développés. Les marchés émergents se situent dans les zones du monde qui se montrent prometteuses en termes de rentabilité pour de nombreux médicaments, y compris les vaccins. Or ces marchés émergents, principalement dans les pays en développement de l'Asie Centrale, l'Asie du Sud et l'Afrique, sont déjà lorgnés depuis bien longtemps par les fabricants de vaccins."

Suite de cet article (en anglais): sur le site du Dr Mercola