Le Brent a cassé son support à 99$ en début se semaine. Il vient de chuter dans la semaine de 99,5 à 88,4$, invalidant une figure en "tasse avec anse", qui devait amener le pétrole à 250$. La chute du Brent s'est brièvement arrêtée sur un support intermédiaire à 89$-85$. Le prochain support intermédiaire est à 78$ puis 68$.

Cette forte chute constatée cette semaine sans la moindre respiration, devrait nécessiter techniquement un retracement. Le strict minimum ramènerait les cours à 91$ (23,6%), mais un pull-back vers le support à 98,6 serait la norme dans un marché "normal". Ce pull-back correspondrait en même temps à un retracement de 23,6% de Fibonacci de la profonde chute du Brent depuis 128$, au début du mois d'avril.

En 2008, Le Cartel avait fait chuter le pétrole d'une seule traite de 99,5 à 73,4 en 2 semaines, avant de faire une consolidation à minima à 23,6%. En 10 semaines, ils avaient fait chuter les prix de 99,5 à 39,35$ pour essayer de tordre le bras à l'OPEP et surtout à la Russie, premier producteur mondial de Pétrole et de Gaz, dans les négociations au plus haut niveau sur le NWO.

Sur le graphe ci-dessous, en rouge clair, une très brève consolidation avant poursuite de la chute. En pointillés verts puis en Rouge foncé, un pull-back avant Sell-Off. Les mouvements sur le pétrole vont impacter fortement les bourses.

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BRAS DE FER GREC

Où est la norme ? où est la normalité ? sur un des marchés les plus manipulés qui soit, tenu par le Cartel des pétroles et ses banques affidés.

La baisse du prix du pétrole et du gaz permet au Cartel de manipuler la Grèce, qui depuis 2009 a découvert de très importantes réserves de gaz et de pétrole dans la Mer Egée... Ces réserves permettraient à la Grèce de rembourser sa dette publique et de couvrir 50% de ses besoins énergétiques. Mais les 7 sœurs du Cartel et leurs complices veulent avoir ce pactole pour une bouchée de pain. Dans le bras de fer actuel, la TROÏKA des cavaliers de l'Apocalypse cherche à forcer la Grèce à vendre les 2/3 de l'entreprise publique d'exploitation du gaz naturel au profit de ses commanditaires anglo-américains. La Grèce vaut beaucoup plus que la somme de ses dettes, ce que le JT de 20H ne vous révèlera évidemment pas. Le nouveau gouvernement a donc parfaitement raison de vouloir remettre à plat toutes les négociations antérieures.

Ces renégociations vont faire tomber quelques dominos, qui en entraineront d'autres, et d'autres encore...

L'enjeu, une fois de plus est le contrôle de l'énergie.

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VOL EN BANDE ORGANISEE

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Pour mémoire, en 1991, Mario Draghi était le directeur exécutif de la World Bank pour l'Italie avant de devenir responsable du Trésor italien et de privatiser toutes les richesses de l'Etat italien.

Le 2 juin 1992, jour de la Fête de la République, alors que la campagne "Mani pulite" (= "Mains propres") battait son plein et donnait d'ores et déjà l'impression que la Démocratie Chrétienne (DC) et le PSI, piliers du système politique en place à l'époque, seraient bientôt balayés, une impressionnante brochette de managers des entreprises à participation étatique accepte de s'embarquer sur le yacht royal britannique pour une croisière d'un seul jour. Au cours de cette croisière, organisée par "British Invisible", une société qui promeut les produits "made in Britain", on explique aux managers des entreprises d'Etat italiennes qu'il est nécessaire de privatiser. A bord, nous trouvions Mario Draghi, à l'époque directeur général du Trésor: ce fut lui qui géra par la suite les privatisations; entretemps, il prononça un discours d'introduction et fut le premier à partir. La suite des événements prouva qu'il ne s'est pas agi d'une simple conférence sur les privatisations, qui n'avait d'autre but que d'être prononcée: en automne de la même année, la City spécule contre la lire italienne qui doit être dévaluée de 30%, ce qui permettait de vendre plus aisément diverses entreprises publiques. Par la suite, avec les gouvernements Prodi, D'Alema et Amato, 70% des parts de l'ENI et de l'ENEL sont jetés sur le marché, prévoyant du même coup que 30% de la masse restante, c'est-à-dire 21% du total, seraient offerts aux investisseurs internationaux, c'est-à-dire anglo-américains, ceux-là mêmes qui cherchent aujourd'hui à mettre la main sur les 30% restants de l'ENI. Le gouvernement Monti sera très probablement fort heureux de les vendre, en prétextant de pouvoir ainsi diminuer la dette publique. On peut aussi imaginer que le gouvernement Monti bénéficiera de l'appui de Fini, le postfasciste devenu philo-atlantiste, ainsi que de celui de Casini, qui représente l'héritage de la DC au sein du monde politique italien d'aujourd'hui. Cette démocratie chrétienne s'était toujours opposée à la politique autonome de l'ENI au temps d'Enrico Mattei qui, lui, voulait assurer l'indépendance énergétique et préserver la souveraineté nationale de l'Italie. (source )

Ce bon petit soldat aux mains sales deviendra ensuite vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe, avant d'accéder à la présidence de la B.C.E. Aujourd'hui ce destructeur de la richesse des nations, serviteur de la World Bank et de Goldman Sachs, s'applique à détruire l'Europe, en détruisant sa monnaie et en cherchant à annihiler l'idée même de Nation.

UNE MER INTERIEURE DE PETROLE

Les réserves de gaz découvertes en Méditerranée Orientale représentent près d'un Trillon de mètres cube de gaz, contre 1,8 trillon pour le plus grand bassin gazier connu à ce jour, la Sibérie occidentale. Quant au pétrole, il recèlerait 3,4 milliards de mètres cube. Un gigantesque pied de nez aux théories totalement fallacieuses pour ne pas dire mensongères du Peak pétrolier. Pour mémoire, l'an passé, Israël avait découvert un gisement sous-marin pouvant alimenter le pays pendant un siècle.

Etant donné la longueur de côtes de la Syrie en méditerranée orientale, on comprend mieux les raisons de cette guerre menée par l'OTAN au profit des forces du CARTEL.

Les guerres pour ce pétrole ne font que commencer dans cette région du monde. La bataille actuelle en Grèce tuera t'elle l'euro ?

Lire les articles de William Engdahl au sujet du gaz (1) (2)