La première fois, le 4 août, il l'a gardé pour lui. Mais lorsque, le 4 septembre, il a une seconde fois aperçu cet étrange félin, cet habitant de Bonneval s'en est ouvert aux gendarmes.

Depuis près d'un an, la rumeur de la possible présence en Haute-Loire d'un puma, animal très discret par nature, avait fait grand bruit.

En juillet, une éleveuse de Connangles était persuadée que son cheval « Nuage » avait été attaqué et tué par « un animal sauvage ». « Ses blessures les plus importantes se situaient à la tête et à l'encolure. Il n'avait plus d'œil, plus d'oreille... », avait-elle détaillé.

Pour les gendarmes et le personnel de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il ne s'agissait que d'une attaque commise par un chien errant.

Près d'un ans plus tôt, en septembre 2011, « un grand félin de couleur fauve » avait été aperçu à La Besseyre-Saint-Mary, dans le Gévaudan, à la frontière avec le Cantal. Des prélèvements de poils avaient été effectués. Et les analyses avaient conclu à des poils de chien. Par contre, le moulage de l'empreinte retrouvée semblait bien être celle d'un félin, sans que cet élément puisse suffire à prouver la présence d'un tel animal dans le secteur.

Mais l'observateur de Bonneval est persuadé que l'animal qu'il a pu apercevoir à deux reprises est bien un fauve. Il en a parlé aux gendarmes. Cette fois encore, les militaires se sont rendus sur place mardi. Mais, selon l'ONCFS, qui a été consulté, les empreintes relevées à cet endroit ne font aucun doute : il s'agit de celles d'un chien. Encore une fois.

Depuis l'affaire du cheval qui a été tué au mois de juillet à Connangles, aucune attaque sur des troupeaux n'a été enregistrée en Haute-Loire.