
© inconnu"Allo, c'est la NSA ?"
Vous avez perdu un e-mail ? Et pourquoi ne pas demander à la NSA, qui semble-t-il sauvegarde toute la Toile, de le restaurer ? Cette blague, beaucoup de personnes en ont eu l'idée, mais Bahram Sadeghi l'a fait. Ce journaliste néerlandais a vraiment passé un coup de fil à la NSA. D'abord, il se présente :
« Bonjour, je m'appelle Bahram Sadeghi. J'appelle d'Amsterdam, Hollande. Je suis bien chez la NSA ? »Réponse :
« Mmmoui ». Puis il explique son problème : il a effacé par mégarde un e-mail très important. Dans un magasin informatique, on lui aurait conseillé d'appeler la NSA, pour le récupérer. La ficelle est grosse, et pourtant la dame à l'autre bout du fil répond calmement :
« Non, nous ne pouvons pas vous aider dans ce type de situation. Vous devriez contacter votre fournisseur de service de messagerie ».
Le journaliste continue. Il explique qu'il est d'origine iranienne, qu'il travaille dans les médias, qu'il devrait donc être une personne intéressante pour la NSA.
« Vraiment, vous ne stockez pas mes emails ? », insiste-t-il. Après plusieurs échanges, une autre personne de la NSA arrive au téléphone :
« Quelqu'un se moque de vous, Monsieur. » « Ah bon ? Vous ne stockez pas les e-mails et les données de l'Internet ? » « Pas de la manière dont vous le dites. Je vais raccrocher maintenant. Merci beaucoup et au revoir. » A défaut d'être très intrusive, la NSA a aussi un bon côté : elle emploie des personnes très polies.
Commentaire: Cet article étant une satyre, il n'empêche que : [...] Ce renversement complet des finalités de l'Église catholique est a marque de fabrique de tous les papes depuis Vatican II. Lors de son message de Noël en 2005, Benoît XVI a encouragé les hommes à s'engager « dans l'édification d'un nouvel ordre mondial ». [...]
Toujours selon le principe hégélien, l'Église catholique depuis Vatican II présente des éléments conformes à la Tradition et, parallèlement, propose des réformes allant dans le sens contraire au dépôt de la foi. C'est toute l'habileté du système de mélanger une affirmation et son contraire ce qui permet à chacun de voir « midi à sa porte » et aux dirigeants suprêmes d'imposer par le haut une agapè inversée. Cette méthode est appelée gestion des contraires.
Extrait de La décomposition des nations européennes - De l'union euro-atlantique à l'État mondial, Pierre Hillard, p. XXIII et XXIV, 2010, deuxième édition augmentée