Histoire SecrèteS


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Une pierre gravée vieille de 30 000 ans découverte en Chine

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Crédits : Laboratory of Human Evolution, Institute of Vertebrate Paleontology and Paleoanthropology, Chinese Academy of Sciences, Beijing (China) / Institute of Archaeology of Ningxia Hui Autonomous Region, Yinchuan (China)
En analysant via microscopie électronique un assemblage d'outils de pierre du Paléolithique découvert il y a 32 ans dans un site archéologique du Nord Ouest de la Chine, des préhistoriens chinois ont découvert l'existence d'un outil de pierre gravé, vieux de 30 000 ans.

« Une découverte accidentelle ». Tels sont les mots utilisés par le préhistorien Peng Fei, chercheur au laboratoire d'évolution humaine de l'Université de l'Académie des Sciences Chinoise (Beijing, Chine), pour commenter la publication de son article "An engraved stone artifact found at the Shuidonggou Paleolithic site, northwest China" dans le no26 du Chinese Science Bulletin.

Et pour cause, car c'est en analysant des outils de pierre déjà bien connus des chercheurs chinois, puisque découverts en 1980 sur le site paléolithique de Shuidonggou, situé au nord-ouest de la Chine, que Peng Fei et ses collègues ont eu la surprise de découvrir que l'une des pierres taillées présentait de minuscules incisions, tracées avec une étonnante régularité. Des gravures qui, après analyse de ces chercheurs, semblent bel et bien avoir été intentionnellement créées par l'homme, il y a 30 000 ans environ.

Footprints

De nouvelles découvertes à Tall el-Hammam

Archeology site Tall El-Hammam
© InconnuFace interne du mur de la cité de l'âge du bronze

Une équipe d'archéologues et d'ouvriers sont entrain de mettre au jour un site qui pourrait figurer parmi les plus grandes villes antiques de l'âge du bronze au Proche-Orient : Tall El-Hammam.

Les efforts actuels se concentrent sur une grande porte d'entrée de la ville, de la période du Bronze Moyen II (1800 - 1540 avant J.-C.), récemment découverte.

Star of David

800 000 personnes déracinées et 531 villages détruits : l'historien Ilan Pappé raconte le nettoyage ethnique de la Palestine

Traduit par Michèle Mialane

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Le nettoyage ethnique de la Palestine appartient à ces chapitres sombres de l'histoire du XXe siècle qu'aimeraient bien refouler ceux que cela arrange. Ce qui n'a pas empêché Ilan Pappé, directeur de l'Institut de recherche sur les conflits à l'Université d'Haïfa de faire un travail de fond sur ce sujet et de proposer à l'opinion publique le résultat de ses recherches. Note de lecture d'un spécialiste allemand.
« Je suis pour le déplacement forcé ; je n'y vois rien d'immoral. »
Cette citation du fondateur de l'État d'Israël, David Ben Gourion, placée par l'auteur en exergue de la préface, incite d'emblée le lecteur à consulter la première note.Il veut savoir quand exactement Ben Gourion, révéré en Israël comme le « père de la nation », a prononcé cette phrase relative à la population palestinienne et à qui il a tenu ce propos.

Nous apprenons que David ben Gourion a défendu le déplacement forcé de la population palestinienne le 12 juin 1938 à une séance du comité exécutif de l'Agence Juive. Ben Gourion était le personnage-clé dans cette organisation sioniste, chargée à l'époque de représenter les intérêts des immigrants juifs en Palestine au niveau international.

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La civilisation de l'Indus, 2000 ans plus ancienne ?

La récente Conférence internationale sur l'archéologie harappéenne a débouché sur une annonce inattendue des archéologues BR Mani et KN Dikshit, de l'Archaeological Survey of India: ils prétendent que les fouilles ont apporté de nouvelles datations.

Ainsi, la civilisation de l'Indus, ou civilisation harappéenne, aurait vu le jour environ 2000 ans plus tôt qu'on ne le pensait.

Une nouvelle datationt de la culture harappéenne

Sur la base de leurs recherches, qui n'a pas encore été entièrement publiée, les deux archéologues ont déclaré:
"Les résultats préliminaires des données, provenant d'anciens sites du sous-continent indo-pakistanais, suggèrent que la civilisation indienne a émergé dans le 8e millénaire avant JC dans la région de Ghaggar-Hakra et du Baloutchistan. Sur la base de datations radio-métriques de Bhirrana (Haryana), les vestiges culturels de l'horizon pré-harappéen remontent entre 7380 à 6201 avant notre ère ".

Book 2

Henri Bresc - Le temps des géants

« Une ample mythologie se construit partout, dont nous n'avons plus que des traces fugitives, dans les recueils de légendes, dans l'histoire, dans la toponymie. Celle-ci, dans le monde méditerranéen et dans la Baltique en particulier, a figé des croyances qui renvoient toujours à l'existence d'un âge passé des Géants. »


Source : Persée

Colosseum

Deux stèles romaines découvertes à Avenches

Avenches - Village in France
© myswitzerland.comAvenches est connue loin à la ronde pour son amphithéatre romain.

Deux stèles funéraires ont été découvertes près d'Avenches (VD). Erigées en souvenir de deux jeunes légionnaires, ces pierres tombales datent probablement du premier siècle après J-C. Il s'agit du premier témoignage écrit de la présence de soldats à Aventicum.

Le Musée romain d'Avenches a salué jeudi cette « découverte rare et exceptionnelle ». La dernière inscription retrouvée intacte remonte à près de 25 ans. Et les recherches menées à Aventicum, capitale administrative des Helvètes, n'avaient jusqu'ici livré que de rares pièces témoignant de la présence de soldats.

Info

Bulgarie : une découverte liée à Alexandre le Grand

Un tombeau Thrace, récemment fouillé au Nord de la Bulgarie, pourrait bien avoir un lien avec Alexandre le Grand... Les archéologues y ont mis au jour d'anciens objets en or, dont un diadème avec des motifs d'animaux et un morceau de tête de cheval.

An archaeologist shows a sculptured golden diadem
© AFP/Getty ImagesUn archéologue montre un diadème en or sculpté avec la tête d'un lion et d'autres animaux trouvés dans la tombe bulgare. Il fait partie d'une prise incroyable et historiquement significative.
Ces artéfacts exceptionnels sont datés de la fin du quatrième ou début du IIIe siècle avant J.-C. et ont été trouvés dans la plus grande des 150 anciennes tombes d'une tribu Thrace, les Gètes, qui était en contact avec les Grecs de l'Antiquité.

Les objets, découverts à Omurtag près du village de Sveshatari, comprennent également un anneau en or, 44 figurines féminines ainsi que 100 boutons dorés.
« Ce sont des découvertes étonnantes remontant à l'apogée du pouvoir des Gètes », a expliqué Diana Gergova, chef de l'équipe archéologique sur le site de l'ancien complexe funéraire Gète et chercheur sur la culture Thrace, « d'après ce que nous voyons jusqu'à présent, la tombe pourrait être liée au premier dirigeant Gète connu, Cothelas ».

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Découverte des plus vieilles pointes de lances en pierre âgées de 500 000 ans

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Publiant ses travaux le 16 novembre dans Science, une équipe internationale de préhistoriens a montré expérimentalement que des pierres taillées vieilles d'un demi-million d'années découvertes en Afrique du Sud sont des pointes jadis emmanchées sur les hampes d'armes de chasse préhistoriques.

Si les chercheurs ont percé bon nombre des secrets de nos ancêtres, on est encore loin de tout savoir sur eux. C'est ce que suggère une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Arizona State University, de l'Université de Toronto (Canada) et de l'Université du Cap (Afrique du Sud). Publiée dans la revue Science, celle-ci porte sur des artéfacts en pierre collectés lors d'une campagne de fouilles entre 1979 et 1982 sur le site sud-africain de Kathu Pan 1.

Bien qu'ils aient été découverts depuis longtemps, ceux-ci n'avaient pas pu faire l'objet d'une véritable datation, du moins jusqu'en 2010 où les chercheurs en ont effectué une sur les dépôts du site. Selon les résultats obtenus, les fameux artéfacts seraient âgés d'environ 500 000 ans. Mais là n'est pas le plus intéressant. En effet, les spécialistes se sont attachés à lancer des projectiles reconstitués 'à l'ancienne' sur la carcasse d'une antilope, puis à comparer les traces d'impact ainsi laissées sur les pointes de ces armes expérimentales avec celles observables sur les anciennes pointes sud-africaines. Verdict : ces dernières étaient bien des pointes de sagaies ou de lances.

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Un mystère vieux de 400 ans élucidé : l'astronome Brahe n'a pas été empoisonné

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Deux scientifiques danois et tchèque ont annoncé jeudi 15 novembre avoir presque élucidé un mystère vieux de 400 ans, la mort de l'astronome danois Tycho Brahe (1546-1601), due à des causes naturelles et non à un empoisonnement. Ce grand personnage de la science au XVIe siècle avait été exhumé en novembre 2010 à Prague, dans l'espoir de déterminer s'il a été assassiné, comme l'ont affirmé certains historiens.

"Depuis, une équipe de chercheurs dano-tchèque a travaillé intensément pour éclaircir la cause de la mort de Tycho Brahe, et elle exclut maintenant qu'il ait succombé à un empoisonnement au mercure", a indiqué l'université d'Aarhus dans un communiqué. Cette théorie du mercure, a rappelé l'université, s'appuyait sur des analyses de poils de sa barbe réalisées après une première exhumation en 1901.

Mais en examinant cette barbe, les os et les dents avec des techniques beaucoup plus avancées, Kaare Lund Rasmussen et Jan Kucera ont déterminé que les concentrations en mercure dans l'organisme de l'astronome étaient "normales" et certainement "pas assez élevées pour provoquer sa mort". Mieux : elles ont baissé à l'approche du décès, intervenu après 11 jours d'une maladie qui reste à déterminer. Les analyses des dents se poursuivent pour peut-être y parvenir.

Treasure Chest

Iman Wilkens - Les Pélasges et la ville de Troie... en Angleterre

Cover Book Iam Wilkens

Troie aurait été en Grande-Bretagne, et non en Turquie...

A noter :
« Fulcanelli considère la langue des Pélasges comme l'origine de la langue française » (Patrick Berlier), et « L'alchimiste inconnu défend la thèse de « la parenté et non pas la filiation des langues dites néo-latines ». Selon Fulcanelli, ce fait philologique grec « prouve, sans conteste, que les tribus qui vinrent peupler l'occident de l'Europe étaient des colonies pélasgiques »... « notre langue ... était grecque ... la domination romaine dans la Gaule n'avait fait que la couvrir d'une légère couche de latin sans altérer nullement son génie. » » (Source : Les Pélasges chez Fulcanelli)