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Snowflake

Réchauffement : la fonte de la calotte glaciaire surévaluée, selon une étude

Groenlandia
© Joshua Brown / UNIVERSIDAD DE VERMONTLes calottes glaciaires au Groenland.
La fonte des glaces du Groenland et de l'ouest de l'Antarctique, une des conséquences les plus préoccupantes du réchauffement climatique, est deux fois moins importante qu'on ne le pensait, assure une nouvelle étude de scientifiques néerlandais et américains.

Ces deux dernières années, plusieurs équipes de chercheurs avaient estimé que les glaces du Groenland fondaient d'environ 230 gigatonnes (milliards de tonne) par an, et de 132 Gt dans l'Antarctique ouest.

La fonte de ces immenses réserves de glace serait, selon les données jusqu'à présent disponibles, responsable pour moitié de la hausse du niveau des mers, de 3 mm par an actuellement. La hausse n'était que de 1,8 mm au début des années 60.

Mais selon une étude publiée dans le numéro de septembre de la revue Nature Geoscience, ces estimations ne tiendraient pas suffisamment compte d'un phénomène connu sous le nom d'ajustement isostatique, ou « rebond post-glaciaire ».

Il s'agit du soulèvement de l'écorce terrestre consécutif à la fonte des calottes glaciaires, après le dernier âge de glace.

Durant des dizaines de milliers d'années, des glaciers de plusieurs kilomètres d'épaisseur ont occupé l'Antarctique et la majeure partie de l'hémisphère nord, comprimant la croûte terrestre sous leur énorme poids.

Snakes in Suits

Les leçons du Climategate : vers la fin de l'omerta médiatique française ?

Al-Gore climategate
Par pans entiers, l'édifice élevé par le GIEC se délite. Aux suspicions de tromperie que j'émettais dans mon livre « la Servitude Climatique » succède aujourd'hui un faisceau concordant de présomptions sérieuses de fraude généralisée.

L'affaire du « Climategate » vient en effet apporter de multiples confirmations des tricheries et des manipulations que traquent depuis longtemps, et avec un certain succès, des sceptiques notoires tels McIntyre, inlassable procédurier, les climatologues Richard Lindzen, Roy Spencer, pour ne citer que les plus médiatiques des savants engagés dans la lutte contre la mystification, de grandes fondations, telles le NIPCC de Fred Singer, le CEI de Fred Smith, et, chez les francophones, les auteurs des sites Pensée Unique , Changement Climatique , Objectif Liberté ... Tous ceux qu'on désigne sous le vocable de « climato-sceptiques », ou de « négationniste », et ils sont nombreux, et dont les voix sont étouffées par les grands médias, triomphent aujourd'hui sur le web.

Le GIEC est, sinon démasqué, du moins plus que jamais suspect d'être une officine de désinformation. Je pèse bien la gravité de l'accusation que je porte. Je l'assume. Ses multiples défaillances mises en lumière au cours des dernières années ne peuvent plus être taxées simplement d'erreurs ou d'insuffisance. La volonté de tromper devient évidence. Cet article va le démontrer.

Je vais d'abord montrer que le « Climategate » ne constitue que la manifestation la plus spectaculaire parmi tout un ensemble d'erreurs et de fraudes perpétrées depuis la création du GIEC en 1988, et révélées par les sceptiques. Il ne faudra pas en déduire toutefois que les 2500 personnes qui travaillent au sein du GIEC sont complices. La plupart d'entre eux n'ont pas trempé dans les machinations que je dénonce. D'abord, ils ne sont que 600 scientifiques environ, et quelques 300 économistes ou membres d'ONG à apporter la matière aux rapports du Groupe d'Expert. Les autres ne sont que des fonctionnaires, des administratifs qui font marcher la machine GIEC. Parmi les 900 experts, le plus grand nombre ne fait qu'apporter une contribution dans un domaine très délimité d'analyse, et leur production, d'ailleurs, s'accompagne souvent de réserves, d'expression de doutes sur les travaux dont ils font la synthèse, réserves et doutes éliminés lors de la rédaction des fameux « résumés pour les décideurs politiques », les seuls qui soient largement diffusés et commentés par les médias et sont transmis aux gouvernants des différents pays membres. Que savent ces scientifiques et ces économistes des pratiques déviantes perpétrées par l'organisation ? Probablement beaucoup et peu de choses. Peut-on leur reprocher une certaine complaisance ? Ils sont peu nombreux, ceux qui ont claqué la porte du Groupe d'Expert, tels Richard Lindzen, révolté par les trucages et les mensonges dont il avait connaissance.