Traduction : SOTT


Voilà le tableau :

Imaginez que vous êtes invité à une fête chez quelqu'un.

La maison brûle, mais tout le monde continue à danser ; ignorant la température qui monte dans la pièce, la fumée qui s'élève le long des murs et les flammes derrière la porte, ils dansent, chantent, boivent, font la fête.

Imaginez que dans l'assistance se trouvent quelques personnes qui remarquent la fumée ; elles jettent un œil derrière la porte et voient les flammes. Elles tentent alors d'alerter les autres du danger. Quelques personnes tendront peut-être l'oreille et prêteront attention, tandis que la plupart des fêtards ignoreront l'alerte et retourneront s'amuser.

Eh bien, considérez-moi comme l'une des personnes qui sonnent l'alarme, et cet article comme mon avertissement. Pendant combien de temps pourrez-vous vous permettre de continuer à danser ?

La côte Est des Etats-Unis affronte une vague de froid depuis le week-end dernier Une descente d'air froid en provenance directe de l'arctique fait suite à la tempête hivernale "Dion" le week-end dernier sur les Etats-Unis. Des températures glaciales ont depuis gagné l'est de l'Amérique du Nord. L'air arctique a atteint la région des Grands Lacs mercredi (Minnesota, Wisconsin, Michigan, Indiana) accompagné de quelques centimètres de neige, avant de se décaler vers l'extrême nord-est jeudi (Maine, New Hampshire, New York, Pennsylvanie, Ohio...). Les habitants de la côte atlantique, qui ont connu une fin d'automne plutôt douce jusqu'à maintenant, ont affronté des températures comprises entre -15 et -10°C depuis jeudi dernier. Les états de New York et de Pennsylvaniesont particulièrement touchés, avec des températures négatives y compris en journée. Pour l'état de New York, il s'agira d'un écart de 5 à 10°C par rapport aux moyennes de saison.

Plus au nord, les Québécois font face à une vague de froid de très forte intensité avec une chute du mercure jusqu'à -25, et même -35°C localement. A titre d'exemple, à Montreal, on a relevé -27°C dans la nuit de vendredi à samedi et même -44°C au Lac Benoit !

Jérusalem était paralysée vendredi par une tempête de neige "historique". Pour faire face aux 37 centimètres de neige qui sont tombés sur la ville sainte, le maire a appelé l'armée à l'aide.

La ville de Jérusalem, perchée sur des collines, était paralysée vendredi par une tempête de neige qualifiée d'historique. "Nous luttons contre une tempête d'une rare violence", a déclaré dans un communiqué le maire Nir Barkat, alors que, dans la ville sainte l'épaisseur de la couche de neige atteignait 37 centimètres, c'est-à-dire... moins que dans d'autres zones périphériques. "C'est historique", a indiqué le météorologiste Sharon Wexler à la radio publique.

Les températures devaient atteindre un maximum de 2° celsius vendredi et chuter dans la nuit. La neige, qui a commencé à tomber jeudi, devait continuer à tomber jusqu'à samedi. Ce vendredi, les écoles étaient fermées pour la seconde journée consécutive, la plupart des habitants respectant le conseil des autorités de rester à la maison.

Une nouvelle fois les températures minimales ont été particulièrement basses dans certains secteurs ce mardi matin avec des gelées sévères observées. Des températures surprenantes à plusieurs niveaux... Ainsi, le froid était particulièrement vif à Arbent dans l'Ain (560 mètres) où il faisait - 10°C à l'aube ce mardi ; il a fait également très froid à Romorantin où l'absence de vent conjugué au sol sableux de la région a exacerbé le rayonnement nocturne de cette localité du Loir-et-Cher où on a enregistré -6,6°C. La ville de Dijon était également givrée avec -5.2°C. Les gelées sévères n'ont pas épargné certains secteurs de l'ouest comme le bassin rennais où l'on relevait -4°C. La situation météo restant quasiment identique d'un jour sur l'autre ces gelées se réitèreront ce mercredi matin, à l'exception de certains secteurs qui resteront préservés par le gel (pointe bretonne et puis les régions comprises entre le midi toulousain, la Côte d'Azur et la Corse) en raison d'une couverture nuageuse plus importante. En plus de ces gelées quasiment généralisées, il faudra se méfier des brouillards givrants notamment dans certaines vallées du nord-est (Meuse, Moselle,Saône et Garonne) et de façon plus diffuse ailleurs.

Des inversions parfois saisissantes

Comme souvent en hiver lorsqu'un anticyclone puissant stationne sur notre pays, d'importants contrastes de températures sont observés sur nos montagnes, en fonction de l'altitude. En météo, on parle d'inversion de températures, car il fait plus froid en altitude que dans les vallées. En plaine, certaines collines ou buttes sont également sujettes à des variations très marquées. Ce mardi matin, il faisait -3.4°C à Nantes tandis qu'aux Herbiers à 77 km le thermomètre affichait +9.8°C ! Dans le même temps on relevait -5.4°C à Parthenay et +4.6°C à Scille à 240 mètres d'altitude. La météo même par temps stable et calme est capable de nous offrir des cas atypiques.

Jeudi ,une averse d'une rare intensité, qui a duré moins d'une heure (entre 15h et 16h), a suffi à plonger le pays dans le chaos.

La route menant de l'aéroport de Beyrouth à la capitale était complètement inondée et des centaines d'automobilistes étaient coincés dans leurs véhicules. A Beyrouth et dans le Grand Beyrouth, de nombreuses routes étaient également totalement inondées.

Dans le sud, les pluies diluviennes ont inondé les routes à Nabatiyeh transformant les principaux axes de la région en fleuves charriant tout sur leur passage, a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

Aux Etats-Unis plus de 2 500 vols ont été annulés dimanche dernier. Selon Los Angeles Times, les annulations de vols ont été causées par les tempêtes de neige et les pluies glaciales dans le sud et l'est du pays.

Le plus grand nombre de vols, plus de 1 000, a été annulé à l'aéroport de Dallas, dans le Texas. A Washington et dans ses environs quelque 400 vols ont été décommandés et autant environ à Philadelphie.

Les intemperies ont également perturbé le trafic routier. Des carambolages se sont produits notamment sur les routes du Wisconsin et de Pennsylvanie.

Les températures étaient glaciales, samedi, dans les Prairies canadiennes, et plusieurs records de froid sont tombés.

En Alberta, le mercure est descendu à -39 °C dans la ville d'Emonton, fracassant un record enregistré en 2009, alors qu'il avait fait -37 °C.

Cependant, en tenant compte de du refroidissement éolien, la température ressentie s'approchait plutôt de -48.

Du côté de Brooks, également en Alberta, le mercure est descendu à -42,2 °C. Le record précédent, qui avait été enregistré en 1977, était de -38,3 °C.

Les scientifiques ont enregistré un nouveau record des températures les plus basses sur la surface de la Terre - moins 91,2 degrés Celsius, près de la station japonaise Dome Fuji dans l'Antarctique.

Les experts du Centre national américain pour les données de la neige et de la glace ont fait ces mesures par satellite.

Le précédent record, dont moins 89,2 degrés Celsius, a été enregistré également dans l'Antarctique en 1983 dans la zone de la station soviétique Vostok.

Le bilan de la tempête Xaver s'est alourdi à quatre morts en Pologne où samedi matin des centaines de véhicules étaient bloqués par la neige sur les routes et où 350 000 foyers restaient sans électricité, selon les autorités.

Une personne est morte en Basse-Silésie, selon un communiqué du ministère de l'Administration publié samedi matin. Selon les médias, il pourrait s'agir d'un homme poussé par le vent par dessus une barrière alors qu'il travaillait sur un balcon.

Vendredi, la chute d'un arbre a provoqué la mort de trois personnes au bord d'une voiture dans le nord-ouest de la Pologne. La tempête a également fait 53 blessés dans tout le pays.