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Plus d'une centaine de poissons ont été retrouvés morts dans la baie Lavallière le 12 octobre dernier, par un pêcheur sportif. Un événement qui soulève beaucoup de questions auprès des responsables de la réserve faunique.

La Baie Lavallière, située à Sainte-Anne-de-Sorel en Montérégie, est un des plus grands marais aménagés de l'est de l'Amérique du Nord.

La découverte des poissons, pour la majorité des carpes, des brochets et d'autres sortes de poissons, a été faite par un pêcheur sportif qui se trouvait au déversoir de l'ouvrage des contrôles des eaux, entre la baie Lavallière et la rivière Yamaska, soit à la montée Saint-Joseph.

Le pêcheur a alerté immédiatement la Société d'aménagement de la baie Lavallière (SABL) qui est un organisme à but non lucratif qui a pour mission la protection et la mise en valeur de la baie Lavallière.

C'est la première fois qu'un événement de cette ampleur se produit selon son directeur, Paul Messier, qui s'est lui-même rendu sur les lieux pour constater la situation.

«Ça fait 30 ans que je travaille ici et à ma connaissance, c'est la première fois que nous voyons autant de poissons morts en même temps. Il y en avait des centaines. Nous avons fait venir des gens des ministères des Ressources naturelles et de la Faune ainsi que de l'Environnement, parce que nous ne savons pas ce qui pourrait en être la cause», mentionne-t-il.

Pollution de l'eau, déversement de produit toxique, faible niveau de l'eau, chaleur intense ou de la nourriture insuffisante? Toutes les hypothèses sont envisagées par le SABL qui s'occupe de mettre en valeur cette réserve faunique.

«Pour le moment, nous ne savons pas la raison de ce phénomène. Ce qui est sûr c'est que le problème ne semble plus être présent parce que nous n'avons pas retrouvé de poissons morts et que la barbotte ne semble pas avoir été affectée par le phénomène», mentionne M. Messier.

Du côté du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), on mentionne que le dossier est bien entre leurs mains et que des réponses devraient être données dans plusieurs semaines.

«On ne sait pas encore la cause et nous ne savons pas si des investigations plus poussées devront être réalisées. Nous sommes également pas assez avancés dans notre analyse pour donner des réponses avant plusieurs semaines», conclut la responsable des communications au MDDEP, Sophie Roy.