Commentaire : Note de la rédaction : avec l'augmentation vraiment alarmante du nombre de météorites/fragments de comète entrant dans notre atmosphère depuis ces dix dernières années et l'ahurissante pluie de météorites qui a eu lieu ce matin (15/02/13) en Russie, il est plus que temps que chaque personne sur cette planète soit informée de la menace claire et présente que posent les « visiteurs » célestes à toute vie sur Terre. À cette fin, Laura Knight-Jadczyk a récemment publié la première partie d'une nouvelle série de livres qui présente clairement les preuves que, non seulement l'Histoire humaine a régulièrement été ponctuée (ou « perforée ») par « des pluies de feu venues des cieux », mais également, que nous pouvons nous attendre à un autre épisode de catastrophe cosmique.
Ci-dessous nous présentons un second extrait (le premier ICI) approprié de ce premier nouveau volume : Comets and the Horns of Moses [Les comètes et les cornes de Moïse - NdT] (disponible sur Amazon).
Traduction SOTT
Alors que je parcourais les piles de livres sur l'archéologie, l'histoire (supposée et raisonnablement reconstruite d'après les données), et en particulier la contribution de sciences comme l'astronomie, la géologie et la génétique - qui devraient précisément refléter l'archéologie et l'histoire mais ne le font généralement pas à cause de toutes les raisons que nous venons d'aborder - afin de rassembler la matière pour cette série de volumes, la seule chose qui devint de plus en plus manifeste était qu'encore et encore, cette planète a été bombardée par divers types d'impacts, le plus courant étant l'explosion aérienne d'un fragment de comète du type de Toungouska. Ces événements ont, à maintes reprises, mis à genou des cultures, des nations et même des civilisations. Des Ages Sombres en sont le résultat inévitable et ensuite, quand la société humaine commence à se remettre, des mythes sont créés, des religions naissent, ou renaissent avec des déformations et des distorsions et, toujours et encore, les faits de l'ère de destruction précédente sont dissimulés par des voiles de métaphores et d'allégories.
Pourquoi ? Quelle sorte de folie est-ce là ?
En fait, c'est très simple. Historiquement, quand un peuple commence à percevoir les bouleversements atmosphérique, géologique et climatique et tous les maux que cela inflige à la société - y compris famine, peste et pestilence - il se tourne individuellement et collectivement vers ses dirigeants pour y remédier. C'est là d'où émane le concept de Roi Divin au départ : le roi était censé être capable d'intercéder auprès des dieux pour son peuple. Si le roi ne réussissait pas à intercéder, une solution devait être trouvée. Des sacrifices étaient réalisés, des rituels accomplis et bien sûr, si cela ne fonctionnait pas, si les dieux restaient courroucés, alors le roi devait mourir. C'est peut-être dû à un paramètre cérébral similaire qui pousse les gens à rechercher tout ce qui soulage le stress infligé à leur cerveau : si les dieux sont courroucés, trouvez un bouc émissaire. Et quand c'est la nation qui est menacée, le ou les coupables, les plus évidents sont ceux aux commandes, le roi et ses élites. En outre, ils connaissent instinctivement leur vulnérabilité face à cette réaction.
Alors à nouveau, étant donné que l'histoire humaine semble se définir par une succession d'élites dirigeantes plus ou moins corrompues et si nous devons supposer qu'une telle corruption (et son étendue à travers la société) est le mécanisme par lequel une civilisation attire une catastrophe cosmique, accuser et détrôner l'élite est une bonne solution. Cependant, le problème est que ce mécanisme sous-jacent n'est pas compris par les gens, ce qui signifie qu'il leur manque la connaissance que, s'ils veulent éviter une autre destruction, ils doivent à tout prix empêcher que n'importe quelle élite corrompue ne s'établisse à l'avenir.
Pour finir, le peuple et l'élite cherchent tous deux un paradigme qui déjoue les catastrophes cycliques, mais ils le font pour des raisons différentes. Les gens veulent se soulager de l'énorme stress d'une catastrophe majeure imprévisible mais certaine, tandis que l'élite veut rester au pouvoir. Le compromis qui remplit ces deux objectifs est l'illusion d'une élite capable de protéger le peuple de n'importe quel désastre. Cette illusion peut prendre diverses formes : rituels pour apaiser les dieux, révision de l'histoire affichant une évolution de l'humanité uniformitariste et sans incidents, et tout un tas de propagande.
Ce mensonge fonctionne bien lors des périodes de calme entre deux catastrophes majeures. Cependant, l'histoire montre que quand les famines, les séismes et les fléaux ont frappé et fait une multitude de victimes, quand les volcans entrent en éruption ou que les comètes zèbrent le ciel ou que les tempêtes de météores et les anomalies climatiques s'accroissent, l'illusion s'effondre, la raison d'être de l'élite (c-à-d protéger le peuple) s'écroule et que la cible a toujours été, et sera toujours, au final, les classes dirigeantes. Et ils le savent. Donc, quand des personnes comme Anaxagore, Socrate ou Critias mentionnent ces faits inconfortables, ils sont réduits au silence par le ridicule et la diffamation, et même la mort.
Les symptômes d'une activité cométaire accrue sont systématiquement dissimulés par les élites en tant que phénomènes dus à l'homme. Les traînées de condensation des avions dues à des concentrations de poussières cométaires atmosphériques plus élevées sont décrites comme des « chemtrails » vaporisés par des agences gouvernementales, les explosions aériennes cométaires toujours plus fréquentes sont présentées comme des tests de missiles, les changements climatiques dus à une activité solaire diminuée provoquée par le compagnon du Soleil en approche et l'essaim cométaire qui l'accompagne sont qualifiés de « réchauffement planétaire anthropogénique ».
En attribuant la cause de ces événements d'origine cosmique aux hommes, l'élite maintient l'illusion qu'elle est aux commandes. Les « chemtrails » peuvent être arrêtés si les « épandages » cessent, les tests de missiles peuvent être stoppés si l'on force l'armée à le faire, le réchauffement planétaire peut être réduit en contrôlant les émissions des gaz à effet de serre dues à l'homme.
Cependant, l'élite ne peut rien changer aux traînées de condensation provoquées par une activité cométaire accrue, des explosions cométaires aériennes et des bouleversements climatiques et solaires d'origine cosmique. Non seulement ça, mais si le public s'en aperçoit, il peut aussi commencer à penser que « les dieux sont courroucés » et essayer d'en trouver la véritable raison, optant pour finir pour la corruption et la violence de l'élite dans ses efforts d'obtenir et conserver un plus grand pouvoir.
Si la majorité de l'humanité devait réaliser les causes réelles de tels phénomènes, cela signerait la reconnaissance de l'impuissance des élites et de là, la fin de leur « mandat divin ».
Mike Baillie commente :
« Les Chinois croyaient qu'un empereur ne pouvait régner que tant qu'il jouissait d'un Mandat du Ciel, c'est-à-dire, tant qu'il « prenait soin de son peuple » ; si pour quelque raison il échouait à veiller à leur bien-être, le Ciel annulerait son Mandat et l'empereur, ainsi que probablement sa dynastie dirigeante, serait détrôné... On aurait vu le Ciel retirer son Mandant quand les cieux s'obscurcissaient, quand les récoltes déclinaient et quand la famine s'ensuivait, entraînant la mort d'un grand nombre de personnes. L'empereur, coupable ou non, endossait la faute d'avoir failli à son peuple. Après un événement calamiteux où la Terre se retrouve couverte de poussières, l'ébranlement politique pouvait aisément aboutir à la destitution du régime en place. »Bien sûr, au début de ce genre d'époques troublées, les gens veulent croire que leur gouvernement - leur roi ou leurs élites dirigeantes - sont assez puissants, ou assez purs, pour contrôler la nature de sorte que les inondations, les feux de forêts, les séismes, les éruptions volcaniques cessent et que tout revienne à la normale. Et l'élite dirigeante tire profit de ce fait durant de telles périodes en essayant de trouver des boucs émissaires plausibles dans d'autres nations, certains groupes minoritaires dans leur propre pays ou chez leurs ennemis personnels - y compris ceux qui font remarquer qu'il se peut tout simplement que ce soit leur corruption qui amène tous ces maux - afin de détourner la grande populace de leurs propres péchés éventuels par commission ou omission. Cela signifie que de telles périodes peuvent comporter des guerres prolongées et le fardeau nécessaire de taxes qui vient avec, des persécutions de tel ou tel groupe, ce qui augmente généralement l'hystérie et les troubles sociaux, jusqu'à ce que finalement, un jour, le peuple dans son entier se réveille et voit que ses dirigeants se sont comportés très méchamment et que tout le blâme s'abatte sur eux. C'est ironique parce qu'une vision du monde anthropocentrique où l'homme croit qu'il est au contrôle empêche les gens - mêmes ceux au pouvoir - d'être conscients des réalités de notre existence sur cette planète, ce qui comprend les événements cosmiques destructeurs de civilisation.
Dans Hiver Cosmique, Victor Clube écrit :
« Avant même l'arrivée de la Mort Noire, donc, une vaste catastrophe humaine était à l'œuvre en cette fin de Moyen-Age. Ce coup de froid allait d'ailleurs se prolonger après la peste bubonique... L'histoire rapporte maintes fluctuations climatiques de ce genre, apparemment accompagnées, non seulement de famines, mais d'agitation intense, de révolutions et de migrations de masses. »Les cornes de Moïse : mécanisation progressive
Ce que nous voyons dans cet examen non exhaustif du développement des idées qui sous-tendent la civilisation occidentale, est une tendance progressive à tout mécaniser. Tout en considérant le monde comme vraiment « réel » - réellement physique, la base de l'approche scientifique - le monde universitaire, subtilement, petit à petit, rétrograda le Cosmos, et tout ce qu'il contient en son sein, à rien de plus qu'un système auto-propulsif qui, étrangement, ne serait pas réellement affecté par ce monde extérieur vraiment réel reconnu ! À quel point est-ce bizarre ? Le monde est devenu une chose évolutive pilotée par l'évolution elle-même, à l'intérieur du système, sans aucune relation avec quoi que ce soit d'autre que cette absence d'esprit, et surtout pas avec quoi que ce soit en dehors de la Terre ! Le développement de ces idées dans la Grèce antique lors de cette période chaotique de formation impériale, associé à la tendance à considérer les philosophes comme « inutiles », mit un terme au questionnement libre. Quelques idées émergèrent à cette époque, y compris une cosmologie héliocentrique émanant de Philolaos, d'Héraclide du Pont et d'Aristarque de Samos, mais ces idées (qui s'avérèrent correctes) n'allèrent pas plus loin et l'école de pensée aristotélicienne fut promue, à l'exclusion de toute autre.
Aristote était assurément un type intelligent à de nombreux égards, mais son astronomie et sa cosmologie (sans mentionner ses idées sur la différence entre les sexes) étaient d'une profonde ignorance. Il déclarait que des « exhalations » ou évaporations de deux genres étaient continuellement émises par la Terre : humide ou sèche. C'est tout ce dont il avait besoin pour expliquer tout ce qui se passe dans l'atmosphère et les cieux. Il ajoute ensuite que : « Une tradition venue de l'antiquité la plus reculée, et transmise à la postérité sous l'enveloppe de la fable, nous apprend que les astres sont des dieux, et que la divinité embrasse toute la nature. » En d'autres termes, il dit que les substances premières sont divines et situées dans les cieux, mais ensuite ces substances impétueuses qui s'élèvent pour donner ces phénomènes atmosphériques proviennent exclusivement de la Terre !
Inutile de dire qu'après Aristote, la spéculation cosmologique tomba dans le déclin. La vision aristotélicienne fut adoptée par l'école d'Alexandrie et, comme on l'a déjà dit, régna de manière incontestée pendant presque deux mille ans.
Le Plan
Dans les prochains volumes de cette série, nous partirons à la chasse aux comètes à travers l'histoire. Je créerai une chronologie qui comprendra - et même insistera sur - les éléments extrêmement importants de l'environnement, en particulier l'environnement astronomique, des événements de notre histoire. Afin d'être la plus complète possible, cette chronologie inclura tous les événements environnementaux, astronomiques, géologiques et climatiques que je pourrai rassembler. Parmi ceux-ci, on trouve des comptes-rendus consignés par des astronomes chinois qui révèlent qu'il se passait un tas de choses dans les cieux qui ne furent, d'une manière ou d'une autre, consignées par personne en Europe, ou si elles le furent, ces récits furent « perdus » - accidentellement ou délibérément, à quelques exceptions près. J'alternerai ce type de documents avec des événements politiques et sociaux choisis, de sorte que, à la fin, nous puissions évaluer s'il y a ou non une relation entre ce qui se produit sur Terre et ce qui se produit dans les Cieux.
Ma première cible dans le prochain volume sera l'Empire Romain, victime de notre Moyen-Age le plus récent, dont l'archéologie révèle qu'il constitua une réduction dévastatrice de la population et la cessation des soi-disant processus civilisés pour une très longue période - à l'échelle de l'histoire.
À mesure que nous progresserons, nous rassemblerons et évaluerons les preuves qu'il existe, en effet, une histoire secrète (de bien des manières) et je partagerai certaines découvertes très intéressantes que j'ai faites alors que je collectais les documents pour cette chronologie. Je pense que ce que j'ai découvert plaidera en faveur d'une suppression délibérée de certaines archives, y compris la connaissance de ce qui entraîna vraiment les Moyens-Ages. Nous avons déjà vu ce que les Grecs, au service de la rationalité et de la politique, firent à la connaissance de notre réalité ; je pense que je peux démontrer, à travers l'histoire elle-même, que ce qui fut fait plus tard sur cette base fut un processus extraordinaire de régression, dominé par ce personnage singulier de l'histoire de la Civilisation Occidentale : Moïse.
Le fait même qu'un dieu moyen-oriental tribal, primitif et obscur ait réussi à prendre autant de place dans la conscience des fondateurs de la Civilisation Occidentale est aussi étonnant que le fait qu'un déviant pathologique primaire ait accédé au pouvoir dans l'Allemagne du milieu du vingtième siècle et presque mis la planète entière à genou. En fait, ces deux événements pourraient avoir certaines choses en commun. Hitler - et les oppresseurs actuels qui œuvrent dans le même but - n'auraient pas pu faire ce qu'ils ont fait s'il n'y avait pas eu Moïse et la vision du monde déformée qui résulta de la combinaison des modèles d'impérialisme moyens-orientaux avec les résultats délirants des astraliseurs platoniciens grecs et de l'ego romain.
Je puiserai dans une sélection significative de sources anciennes que nous possédons pour la période en question mais, comme vous le verrez, plutôt de manière sélective quant au sujet. Cette manière de procéder m'a en fait menée à une révélation renversante à propos de l'une de ces sources, ainsi qu'à la solution à un mystère vieux de 2 000 ans. Je pense vraiment que vous allez apprécier cette façon de voir l'histoire, parce qu'essayer de découvrir Ce Qui S'est Réellement Passé quand il y a toutes sortes d'objectifs concurrents à propos de la vérité, passés ou présents, est en fait aussi amusant que de jouer au détective !
"En fait, c'est très simple. Historiquement, quand un peuple commence à percevoir les bouleversements atmosphérique, géologique et climatique et tous les maux que cela inflige à la société - y compris famine, peste et pestilence - il se tourne individuellement et collectivement vers ses dirigeants pour y remédier. C'est là d'où émane le concept de Roi Divin au départ : le roi était censé être capable d'intercéder auprès des dieux pour son peuple. Si le roi ne réussissait pas à intercéder, une solution devait être trouvée. Des sacrifices étaient réalisés, des rituels accomplis et bien sûr, si cela ne fonctionnait pas, si les dieux restaient courroucés, alors le roi devait mourir. C'est peut-être dû à un paramètre cérébral similaire qui pousse les gens à rechercher tout ce qui soulage le stress infligé à leur cerveau : si les dieux sont courroucés, trouvez un bouc émissaire. "
La notion de bouc émissaire a été théorisée par René Girard et cette notion est encore plus précise : son hypothèse, renforcée par la découverte des neurones miroirs, est le processus victimaire : un groupe se décharge de sa violence collective sur un seul, un fusible, mais innocent, et le tue. Sa mort apporte la paix dans le groupe de façon provisoire. La victime tuée, passe du statut de démon à celui de dieu car grâce à elle aussi, la paix est revenue. C'est la naissance des dieux.
Ce processus sacrificiel est mensonger car si il résout une violence de groupe, est complètement injuste. Ca ressemble à du satanisme.
Il existe des tribus sur le continent africain qui se sont dotés de rois : ces rois sont en fait des victimes sacrificielles que l'on tuera si un problème survient. Dans d'autres continents, cela a donné la démocratie : le peuple choisit, comme dans le processus sacrificiel, ses représentants.
La loi devient alors une façon de gérer les conflits violents : c'est une revanche adaptée à la gravité des faits. La loi mosaïque est d'abord un garde-fou contre la violence. Mais ce garde-fou ne peut suffire : la base sacrificielle et ses structures ont une durée de vie limitée, et il arrive un moment où la violence se déchaîne sans contrôle.
A ce problème de violence répond la parole évangélique : le Christ n'est pas venu abolir la loi mosaïque mais l'accomplir. Seul l'amour est l'antidote à la violence, la multiplication des pains répond à la spirale de la violence.
Pour revenir à l'article, si l'élite sait qu'elle est menacée dans les périodes agitées, soit elle s'enferme dans le mensonge, soit elle anticipe ces périodes là. Soit un peu des deux. La difficulté est que l'ordre sacrificiel ne peut changer que dans des conditions très contrôlées, ou sombrer dans la révolution, qui reproduisent une nouvelle crise sacrificielle dont l'issue n'est pas toujours prévisible. Par définition, la violence est difficilement maîtrisable.
L'ordre nait du chaos dit la formule, et en face de la violence il y a deux possibilités : une violence plus forte (ordre sacrificiel) et la non-violence (arrêt de la spirale). On est devant deux sacrifices possibles: le sacrifice qui conforte la violence, et le sacrifice qui enraye la spirale de la violence. Les dieux sacrificiels sont légions, le seul sacrifice qui révèle l'ordre sacrificiel est celui du Christ. La passion vue par 4 évangélistes sont le premier traité de sociologie de l'humanité.
Est-ce que l'auteur parle de cette question de la violence et du sacré telle que Girard l'a abordé? Je l'espère vu que Girard a publié quantité de thèses dans les universités américaines. Ou bien est-il déjà devenu un bouc émissaire lui-même?