La vérité sur le végétarisme
La machine humaine a des besoins alimentaires bien précis. Or contrairement à ce que certains journalistes ou actrices voudraient croire, on ne s'alimente pas aussi arbitrairement qu'on s'habille. L'alimentation n'est pas une religion mais bien une science.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et antioxydants ? Rien n'empêche un carnivore de manger également les fruits et légumes qui en contiennent. Par ailleurs, les végétariens peuvent développer des carences en antioxydants quand leur assiette contient trop de féculents.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et malbouffe ? Les pires aliments pour la santé sont végétariens soit les patates frites, les chips et les sodas.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et biologique ? L'abattage et la transformation de la viande sont sévèrement contrôlés au Canada par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Or le contrôle de la production maraîchère est beaucoup plus lâche. De plus, plusieurs fruits et légumes importés sont produits avec des pesticides illégaux au Canada parce que jugés trop toxiques.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et cholestérol ? La margarine ne contient pas de cholestérol mais des gras trans qui font monter le cholestérol dans le sang dix fois plus que les gras saturés du beurre. Il en est de même pour les tartes et pâtisseries végétariennes qui sont faites à partir de shortening.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et obésité ? Les féculents et les protéines végétales doivent être consommés avec modération car ils favorisent l'obésité. D'ailleurs les porcs dans les porcheries modernes sont nourris exclusivement au grain et à l'eau, parce que c'est ainsi qu'ils engraissent le plus rapidement.
- Quel rapport y a-t-il entre végétarisme et énergie ? Les pertes d'énergie sont dues à l'hypoglycémie qui, à son tour, découle d'une consommation excessive de féculents (pommes de terre, riz, pâtes, pain blanc...). Or la viande a toujours un index glycémique bas et conséquemment prévient l'hypoglycémie.
Les conclusions du Dr Jean-Marie Bourre, [directeur de l'unité de Neuro-Pharmaco-Nutrition de l'INSERM], un des plus éminents chercheurs au monde sur le sujet des acides gras omega-3, sont catégoriques : le végétarisme entraîne inexorablement des carences en acides gras eicosapentaénoiques et docosahexaéoniques.
Ces carences causent la dégénérescence du cerveau et du système nerveux à plus ou moins long terme. Pour les enfants, ces carences nuisent au développement de l'intelligence. D'ailleurs les seules populations réellement végétaliennes se retrouvent dans certaines îles du Pacifique et elles affichent un déficit intellectuel important.
L'homme du paléolithique était un chasseur-cueilleur donc rien d'un végétarien. Le végétarisme est devenu possible avec l'apparition de l'agriculture 10 000 ans avant Jésus-Christ. Or les premiers cas décelés d'athérosclérose et autres cardiopathies coïncident justement avec cet événement préhistorique qui marque le début du néolithique. Les momies égyptiennes passées au scanner témoignent notamment de ces problèmes de santé. Or l'alimentation du peuple égyptien ressemblait étrangement à ce que prônent les gourous végétariens.
On accuse la population de manquer d'ouverture d'esprit à l'égard du végétarisme. En fin de semaine dernière, j'étais exposant au Salon du livre du Québec pour faire la promotion de mon livre intitulé « Vivre mince, gourmand et en santé » publié en novembre dernier. Or la réaction des végétariens me consterne toujours quand je tente de leur expliquer la chimie des acides gras. Dès qu'ils sentent leur alimentation remise en cause, ils prennent la poudre d'escampette. À chaque fois, je me sens comme un disciple du Ku Klux Klan qui tente de convaincre un noir du bien-fondé de sa doctrine politique. Force m'est de constater que le dogmatisme n'épargne pas les végétariens.
La triste réalité est que certaines diététistes au Québec utilisent leur titre professionnel afin de promouvoir des idées personnelles qui n'ont rien de scientifique.
http://www.optionsante.com/documents/pr_12_42cd7c044bf3a.pdf
Commentaires des Lecteurs
Bonjour à tous !
Nous nous compliquons bien souvent beaucoup la vie par simple manque de bon sens. L'être humain est omnivore, pourquoi donc ne pas simplement manger de tout ce qui nous fait envie - et donc aussi de la viande - de manière raisonnable.
En tenant compte cependant de quelques paramètres importants :
- la santé de notre planète car beaucoup de problèmes sont issus de d'une SUR-consommation de viande (déforestation, monocultures OGM pour nourrir les animaux de boucherie, élevages concentrationnaires etc....) chacun de ces éléments entraînant à leur tour d'autres inconvénients graves.
- Le bonheur des animaux consommés qui sont, comme nous (éh oui!) héritiers de la Terre et qui ont droit à une vie heureuse et digne.
- Notre bonne santé à nous - qui implique de ne pas avaler n'importe quelle viande traitée aux substances chimiques etc...
Donc , pas besoin de végétarisme pur et dur. Si chacun(e) diminuait simplement sa consommation de viande, cela ferait déjà des merveilles sur la planète !
C'est très bien expliqué sur une page d'un autre site que j'aime beaucoup :
Alimentation: notre écologie interne et ses conséquences externes, où comment une idée simple, si elle est largement adoptée, suffirait par elle-même à sauver l'humanité et à régénérer notre planète pour nos enfants.
[Lien]
Cordialement,
Lola
Excellent commentaire Lola!
L'excès de viande (qui n'est pas promotionnée par ce site)implique l'exploitation des animaux conduisant en Europe à une viande toxique et en Afrique à la déforestaion par le surpaturage. Sans parler des problème digestifs, d'odeur corporelles désagréables.
De plus, une population tournée vers une production végétale est plus paisible, limite sa capacité d'élevage.
Rationnellement, écologiquement, une population ne peux manger trop de viande comme le quota de végétal nécessaire à son alimentation implique une juste gestion de l'espace.
Traditionnellement, hormis les faibles populations vivants dans des forêts primaires ou les grands espaces semi-arides glacés ou "surchauffés", personnes (sauf les élites politiques) n'a jamais pu faire d'abus de viande.
Quand aux végétariens ou végétaliens, effectivement, leurs régimes dogmatiques n'est pas équilibrés et conduit à des carences.
Ayant cheminé un temps avec de tels dogmes, j'ai pu expérimenter la pertinence de ce commentaire. Ayant vécu au milieu de population sous alimentés en partageant leur régime, j'ai connu cet appel de la viande qui transcende l'idéologie et qui correspond à une écoute attentive de nos besoins vitaux.
Y ayant répondu pour mon plus grand bien, je ne peux donc qu'adhérer au point de vue défendu par cet article.
En revanche Mkrnrh (grand salut cordial!) je ne comprend pas pourquoi tu préfère les légumes "moches"...
Voici un extrait d'un document présenté durant le débat sur le site en Anglais:
The Western vegetarian at the moment is in a very privileged position. So long as not too many join him, he can afford to indulge his naïve dietary fads in a way that is denied to most of the people of this Earth.
Le végétarien occidental est actuellement dans une position privilégiée. tant que peu de gens ne se joignent pas à lui, il peut se permettre un régime qui est refusé à la majorité des personnes sur terre.
Un jour où j'avais amené de l'amande broyée au sahel, un de mes partenaires local me fit remarqué en savourant, appréciant ce met que s'il avait des amandes, il serait moins féru de viande...
Au sujet de l'abattage des animaux, il y a une pertinence à évoquer le fait de pouvoir soi -même l'égorger. Mais il s'agit là d'une chose à expérimenter.
J'ai eu le bonheur de rencontrer un éleveur de porc (que je ne mange pas)en biodynamie qui avait une manière d'abattage qui m'a inspiré le plus grand respect et fait comprendre ce que pouvais signifier le "sacrifice" chez les biodynamiciens (grand respect). En effet, cet éleveur (considérez je vous prie ce mot dans tout ce qu'il signifie!) revêtait un chapeau de Robin des Bois lors de l'abattage (cela peut faire sourire mais en plus d'être esthétique, cela participait à mon sens d'une forme de sacralisation de l'acte). Il entrait ensuite dans l'enclos où les animaux avaient un espace vital garant en plus d'une excellente alimentation)munit d'un arc type Long Bow. Il rentrait paisible, cheminait entre les animaux et soudainement tirait en plein coeur de celui qu'il avait choisit de sacrifier pour nourrir ses clients et sa famille. L'animal tombait foudroyé, ses "camarades" ne ressentait rien et restaient tranquilles. Il sortait ensuite l'animal décédé de l'enclos et l'égorgeait. Respect
De même, au sahel, les paysans égorge l'animal de façon tel qu'il n'y a rien de traumatisant pour l'animal. Les vrais Musulmans ne se contentent pas de prononcer la phrase "Bismillah" mais intériorisent son sens et pèsent l'acte qu'ils commettent pour nourrir leurs proches et bien souvent leurs invités. La venue de ceux ci est en effet doublement appréciée, puisqu'elle garanti un excellent repas plein de protéine que l'on ne peut s'offrir que dans quelques occasion.
Pour finir, rappelons qu'aucune politique agricole saine, cohérente n'est promu, nulle part sauf peut être à Cuba, comme l'entité psychopatique Monsanto mène la danse macabre...
Le végétarien occidental est actuellement dans une position privilégiée. tant que peu de gens ne se joignent pas à lui, il peut se permettre un régime qui est refusé à la majorité des personnes sur terre.
C'est un argument vraiment pertinent et que beaucoup prennent bien mal : il n'y a en effet que dans nos sociétés occidentales confortables et aseptisées que le végétarien peut "exister". Le luxe du choix lui est accordé ; il peut se" permettre" d'être ce végétarien "eclairé". Mais tout ceci n'est qu'un leurre : en cas de disette, de famine, ou de simple manque d'approvisionnement des produits recherchés, que devient-il?
Deux possibilités : il a développé des connaissances suffisantes du biotope dans lequel il vit, et connait, en fonction des saisons, les plantes sauvages, comestibles évidemment, qui pourront lui apporter une alimentation équilibrée. Il sait, le cas échéant, cultiver un bout de jardin pour se suffire à lui-même.
Ou bien il redevient omnivore, la faim le tenaillant, et réalise de lui-même qu'il est dans l'ordre des choses de comprendre que l'univers se nourrit de lui-même, de sa propre substance, et que tout n'est qu'une question de conscience et de respect lorsque l'on se nourrit de quelque chose. Une plante a t'elle plus "envie" de finir dans mon estomac que le poisson peché ou le poulet déplumé? Rien n'est moins sûr.
Je pense qu'en Afrique, en Inde et en Asie, s'ils pouvaient manger de la viande tous les jours ils ne se priveraient pas.
vegetariens :
Les anti-oxydants les plus puissants vitamines A,C,E+épices style piment curcuma etc sont végétaux. Les carnivores synthétisant leur propre vitamine C.
carnivore :
La vitamine B12 est une vitamine purement carnassière, sont développement entre dans la croissance du cerveau des bébés et les rend plus intelligents. Ne pas en donner aux bébés rendra le bébé moins intelligent et de ce fait une sélection naturelle s'opèrera sur la descendance des végétariens.
L' alimentation est une science. Vivre et laisser vivre et cultivons notre jardin.
Depuis fin juillet je suis le régime des "groupes sanguin" je suis 0+ résultat à ce jour -12 kg sans faim, j'avais 10,75 de cholestérol total (je ne supporte pas les statines)mon cholestérol total est tombé à 7.5 !! J'ai enlevé tous les féculents qui contiennent des agglutinines je ne mange que du riz j'aime ça ! Plus de lait ni de fromage je ne garde que la viande,le poisson et fruits de mer certains légumes, certains fruits, du sirop d'agave pas plus de 2cuil à café par jour, et de crème fraîche, huile d'olive de colza ,beurre, certain fruits secs et certain légume , je me régale avec tout ça !A midi j'ai mangé du confit de canard avec des PdeTerres frittes dans la graisse de canard avec ça je perd régulièrement du poids!!! Bon appétit aux végétariens!!
salutations sankara
Ma petite remarque sur les fruits "moches" est relative aux fruits que l'on trouve dans les supermarchés: il sont gros, symétriques, beaux, colorés mais n'ont pas de saveur. Les fruits cultivés naturellement ne sont pas forcément "beaux" mais ils sont plus savoureux et très souvent plus nutritifs.
Voilà
Bonjour/bonsoir à vous tous,
je voudrais vous partager à la lecture de vos messages , un sujet méconnu:la candidose!
C est à la suite de cette "infection" que j ai pris conscience de mon alimentation en 1998 (suis végétarienne et m en porte très bien ...LOL)
La Candidose, une maladie de notre époque
les protocoles
Dr Philippe-Gaston BESSON - Genève
(Extrait du livre : Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi - Editions Trois Fontaines - Dr Ph G Besson)
Dès notre naissance, nous vivons continuellement dans un univers de microbes, et sommes les hôtes d’une myriade d’agents microbiens avec lesquels nous entretenons chaque jour des relations dites « symbiotiques ». C’est-à-dire que les millions de bactéries et de champignons qui résident dans notre nez, notre bouche et nos gencives, notre gorge, nos poumons, nos intestins ... ne déclenchent chez nous aucun trouble, ne sont responsables d’aucune maladie. Ces micro-organismes font donc partie intégrante de notre vie au même titre que notre nourriture, ou que les innombrables produits chimiques qui nous entourent toujours plus. On a dénombré plus de 400 espèces différentes de microbes (autochtones) vivant normalement dans les intestins d’un individu sain. La plupart d’entre eux participent à un certain nombre de processus physiologiques, comme la dégradation des pigments biliaires, la fabrication de la vitamine K, le frein du développement des levures ou champignons, ou encore l’information immunitaire (par stimulation constante des capteurs immunologiques que sont les plaques de Peyer, localisées tout au long de la paroi de notre intestin).
Cet environnement microbien dans lequel nous baignons sans cesse reste pour nous indifférent tant que notre défense immunitaire est correcte. Il ne commence à nous poser des problèmes que lorsque la résistance de notre organisme se met à décliner. La défense immunitaire est un processus qui englobe un ensemble de mécanismes compliqués qui collaborent dans le but de protéger notre organisme contre l’agression de ces microbes. Un des mécanismes les plus importants de cette défense s’effectue grâce à la destruction des microbes par des cellules spécialisées: les globules blancs. Mais cette défense nécessite également, pour être performante, d’un apport d’acides aminés, de vitamines A, C, B1, B6, B12, biotine, niacinamide, acide panthoténique, ainsi qu’un équilibre minéral satisfaisant. Si un seul de ces éléments vient à faire défaut, la production de globules blancs peut diminuer et la défense liée à ces globules se trouver en défaut. Il existe un autre système de défense qui est liée à la production de certaines protéines. Lorsque notre organisme est correctement nourri, un certain groupe de cellules blanches sont capables de sécréter des protéines particulières que l’on a coutume d’appeler les anticorps. Ces substances qui sont faites de chaînes d’acides aminés, se collent littéralement sur les microbes pour les rendre inoffensifs, et permettre ensuite leur reconnaissance, et leur absorption par les globules blancs. L’invasion de l’organisme par un microbe suscite toujours la production d’anticorps spécifiques dirigés contre ce microbe et pas un autre. Une fois que les cellules blanches ont synthétisé des anticorps spécifiques, elles sont capables de les fabriquer à volonté selon les nécessités de la défense immunitaire, si elles trouvent une concentration suffisante d’acides aminés, de vitamines, de sels minéraux, d’enzymes, et d’oligo-élémentsà leur disposition.
Il est donc important de comprendre que la plupart des maladies infectieuses n’arrivent pas parce qu’un microbe déterminé se met subitement à attaquer notre organisme, mais plutôt parce qu’à un moment donné, notre défense immunitaire se trouve déficiente, permettant ainsi l’intrusion d’un microbe, ou le développement d’une forme microbienne à partir de l’organisme. Ce déficit immunitaire est le plus souvent la conséquence directe d’une alimentation erronée qui ne fournit pas à l’organisme la quantité suffisante d’un ou plusieurs éléments nutritionnels que nous avons cité plus haut. Ainsi, une maladie de type infectieux peut survenir lorsque les conditions intérieurs de défense immunitaire s’affaiblissent, et deviennent favorables à sa survenue. Il existe bien sûr d’autres circonstances favorisant le développement d’un type de micro-organisme plutôt qu’un autre et c’est plus particulièrement celles qui concernent le champignon dénommé le plus souvent par le nom de « CANDIDA ALBICANS »[ii] que nous allons maintenant étudier.
Parmi les centaines d’espèces microbiennes qui habitent normalement notre corps, il existe un champignon microscopique commun, qui est lui aussi normalement présent chez tous les individus. Nous verrons au chapitre suivant la raison pour laquelle on a attribué à la souche la plus souvent rencontrée le qualificatif « Albicans » qui veut dire « blanc ». A l’état normal cette levure vit en commensal sur les muqueuses de nos organes digestifs, dans notre bouche, notre estomac et nos intestins, sans y causer le moindre trouble. On ne le trouve pas sur la peau lorsque celle-ci est saine.
Mais, pour diverses raisons que nous allons voir dans le détail, le champignon peut se développer et être à l’origine d’un certain nombre de troubles. Le développement excessif du candida albicans est effectivement tenu pour responsable d’un nombre important de symptômes dont l’ensemble peut même constituer une véritable maladie. Les organes qui sont alors le plus souvent envahis sont: le tractus gastro-intestinal, l’appareil génito-urinaire, le système endocrinien, le système nerveux, avec dans tous les cas une répercussion sur le système imunitaire. Certaines allergies sont également dues au développement du Candida[iii].
Il est curieux de constater que les multiples aspects que peuvent prendre les symptômes témoignant du développement excessif de notre micro-champignon sont le plus souvent méconnus...! Et pourtant, il faut insister sur le fait que de nombreuses perturbations fonctionnelles de notre santé sont dues au développement excessif du candida albicans et que nous (les médecins et les thérapeutes) n’y pensons pas suffisamment, ou en tous cas pas assez fréquemment. Les américains ont parlé du "Yeast syndrom" ou syndrome de candidose chronique qui sévit de plus en plus communément. Mais l'ampleur réelle de cette entité clinique a été surtout reconnue aux U.S.A. grâce à la parution de deux livres capitaux sur le sujet: "The Missing Diagnosis"[iv] (Orion Truss) et "The Yeast Connection"[v] (William Crook). Selon les études épidémiologiques les plus récentes, on estime en effet qu’ environ 80 millions de personnes souffrent de candidose chronique et de leurs conséquences aux États-Unis.
Nous verrons que le développement du candida albicans est le plus souvent la conséquence de l’usage répétitif des antibiotiques[vi]. En effet, ceux-ci détruisent la flore intestinale microbienne qui, comme nous l’avons vu, vit en symbiose avec le reste de l’organisme et empêche la multiplication excessive des levures. Lorsque l’utilisation des antibiotiques a commencé à être largement répandue, on a rapidement remarqué une recrudescence des affections par les champignons. Au début, l’habitude avait été prise de prescrire systématiquement des médications anti-fongiques[vii] conjointement aux antibiotiques afin d’éviter ce problème, mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée pour des raisons inconnues.
Sans incriminer les traitements médicaux par antibiotiques, eux-même dérivés de cultures d’autres champignons, il faut remarquer que l’usage systématique de ces mêmes antibiotiques dans l’élevage intensif des bovins, et en particulier des veaux, est un des facteurs de promotion important des candidoses chroniques, lié à la consommation régulière de la viande de ces animaux.
En plus de l'utilisation des antibiotiques, le développement excessif du Candida dans le tractus gastro-intestinal peut également être provoqué par l'usage d'autres drogues tels que les corticoïdes, les médicaments anti-ulcéreux, les contraceptifs oraux, ainsi que par la carence des sucs digestifs, ou un excès de sucre dans l'alimentation[viii] .
On doit remarquer que statistiquement, les infections par le candida albicans touchent plus les femmes que les hommes. A cause des conditions particulières de chaleur et d’humidité qui règnent dans le vagin, celui-ci est l’organe le plus souvent atteint. Mais nombreux sont également les troubles digestifs chroniques qui sont dus au développement du champignon dans le tube digestif et l’intestin. Ceux-ci produisent des agents chimiques toxiques[ix] qui sont responsables de symptômes à distance, tels que prurits anal et cutané, diarrhée chronique, ou constipation opiniâtre, irrégularités menstruelles, règles douloureuses, infections vésicales, fatigue, maux de tête, acné, dépression, anxiété, nervosité, prise de poids inexpliquée, colite, gastrite, oesophagite, gingivite, etc ... Ces symptômes qui sont très variés, sont généralement difficiles à relier à une même origine. De plus, les toxines[x] produites par le champignon perturbent le système immunitaire, permettant ainsi son plus grand développement.
Il faut mettre l’accent sur un syndrome très particulier, qui concerne de nombreuses femmes, et qui est en grande partie la conséquense d’une infection chronique par le candida albicans. Il s’agit, soit de prises de poids inexpliquées, ou excessives par rapport à l’apport alimentaire, soit, de personnes qui, malgré un régime sévère et une attention soutenue, n’arrivent plus à perdre de poids. Après avoir facilement perdu les premiers kilos, elles se trouvent comme bloquées à un poids qui ne varie plus, ou très difficilement.
La première infection par le candida albicans est généralement légère et passagère. Elle peut le plus souvent guérir spontanément, si les défenses immunitaires reprennent rapidement le dessus. Mais chez certaines personnes, l’infection devient récidivante et les rechutes se succèdent. Peu à peu, les symptômes deviennent chroniques et les défenses immunitaires ont été si souvent sollicitées qu’elles tolèrent désormais cette infection chronique, incapable de l’éliminer.
On pourrait penser que l’emploi d’antibiotiques spécifiques aux champignons soit suffisant pour éradiquer rapidement et définitivement cet hôte indésirable lorsqu’il prend une place trop importante dans notre économie interne. Il n’en est rien, car les champignons ont un caractère particulier: la tenacité. Lorsqu’une infection par un champignon se déclare, et prend une ampleur qui devient gênante, le recours à une substance chimique qui lutte contre le développement de ce champignon est souvent indispensable, et son effet est relativement rapide. Mais bien souvent, l’infection revient peu de temps après l’arrêt du traitement. Elle est dite récidivante. Si on continue à la traiter uniquement par un antibiotique, elle prendra rapidement un caractère chronique, répondant de moins en moins à la thérapeutique chimique utilisée seule. Si l’on désire obtenir un résultat durable, on s’aperçoit qu’il est absolument nécessaire d’associer un certain nombre de mesures qui contribueront à maintenir un développement normal des champignons dans l’organisme. L’alimentation, les mesures hygiéniques, et les thérapeutiques naturelles y tiennent une large place. Elles sont indispensables pour obtenir un résultat durable. On doit d’ores et déjà insister sur la nécessité de traitements longs pour venir à bout d’un déséquilibre de notre flore microbienne en faveur des champignons.
suite sur le forum [Lien]bien à vous
Ambre
Cet article ne tient absolument pas compte des données corrigées en matière de biologie et psychologie et fournit des informations tronquées afin que les personnes indécises aillent dans le sens du vent . Il y a un prédéterminisme notoire. Et une hypocrisie propre à ce type de fake.
Vous voulez manger de la viande et bien faites, mais par pitié ne racontez pas d'histoire. Assumez vos travers.
(PS: Je ne réponds pas au troll, le silence étant la meilleure réponse à leur donner.)
Assumez vos travers.Mouai. L'homme s'est toujours nourri en omnivore, quant aux travers ils ne semblent pas être l'apanage de ceux qui ont une alimentation carnée.
[Lien]
J'ai été végétarien 8 ans, je fréquente encore des végétariens, mais la seule période de ma vie où j'ai donné des leçons aux autres a été ma période végétarienne adolescente... Ensuite j'ai grandi et assumé en effet que l'homme n'est pas par essence végétarien, même s'il peut faire ce choix. Je connais aussi des cas de végétariens ayant eu à changer d'alimentation pour leur santé, et j'ai aussi connu une végétarienne dans ma famille, subitement décédée à la fin de trentaine d'un problème physiologique, donc par pitié, ne racontez pas d'histoire. Les végétariens ne pètent pas forcément plus le feu que les autres, tous les cas existent et les généralités faites à partir d'un ou quelques cas, ça n'a jamais été convaincant. Le végétarisme est un choix personnel, qui est souvent bien plus idéologique ou psychologique que fondé sur la science ou autre chose de plus tangible, et en cela il est tout à fait respectable, comme le choix de ne pas l'être. Je connais d'ailleurs aussi des gens qui se sentent mal quand ils ne consomment pas de viande pendant trop longtemps, peut-être est-ce du à une habituation, ou peut-être est-ce qu'une certaine proportion d'humains n'est pas adaptée au végétarisme, quoiqu'en pensent certains idéologues intolérants.
Signé : un ancien végétarien revenu sur son choix et qui ne s'en sent que plus éclairé, plus mature et plus tolérant envers les choix que chacun fait.
Les excessifs, les intolérants et les ignorants appartiennent à tous les milieux.
L'article peut sembler aussi tomber dans le travers qu'il dénonce.
[
Quel rapport entre carnivorisme et antioxydants pourrait-on aussi se demander. Si rien n'empêche un carnivore de manger également les fruits et légumes qui en contiennent, de façon générale les végétariens, qui en consomme plus, ont un apport supérieur d'antioxydants. Les "carnivoristes" peuvent également développer des carences en antioxydants quand leur assiette contient trop de viandes. Quel rapport entre carnivorisme et malbouffe ? Les pires aliments pour la santé sont végétariens, soit les patates frites, les chips et les sodas que les carnivoristes consomment tout autant. Quand à savoir le nombre de végétariens qui fréquentent les lieux de dite "malbouffe" comme quick ou Mc do...pouvons-nous penser sérieusement qu'il est supérieur au nombre de carnivores? A propos des " pires aliments", que penser des laitages et de toutes ces viandes que bien peu de personnes semblent réellement supporter? Cf les travaux du Dr seignalet, de D'adamo et les test de type ELISA. Difficile de garder son sérieux : voudrait-on nous faire croire que la culture maraichère, au niveau mondial, pollue plus que l'élevage des animaux? Si tel est le cas, la solution nous la connaissons tous : reconversion en AB. Le végétarisme n'a rien à voir la dedans. De quelle margarine parle t'on? Elles sont loin de toutes se valoir. Un végétarien peut s'autoriser par exemple autre chose qu'une margarine, aussi bonne soit elle. Par exemple en fabricant soi-même son propore Ghee, ce que l'auteur semble ignorer. Quand au cholesterol, il y aurait peut-être matière à débattre la dessus. Bien : pour avoir côtoyé quelques végétariens, je n'en n'ai jamais vu d'obèse. Un végétarien est loin de se nourrir uniquement de féculents ; pour les protéines végétales qui favorisent l'obésité, il faudrait vraiment proposer quelques arguments solides. Je doute que les excellents amminogrammes de certaines algues ( spiruline pour ne citer qu'elle), de certaines plantes, comme le jus d'herbe d'orge, l'ortie ou l'amaranthe
puisse favoriser l'obésité. Quand à ce qui fait grossir les porcs, c'est encore une autre histoire. Nous ne naissons pas encore avec un groin à la place du nez. Les pertes d'énergie peuvent être dues à une multitude de facteurs s'ajoutant les uns aux autres. Encore une fois, les végétariens sont loin de ne se nourrir que de féculents. Si la viande à un index glycémique bas, regardons alors de plus prés avec quoi nous la consommons au cours du repas. .
J'ai plutôt envie de dire : les végétariens ignorants sont entrainés inexorablement vers des carences en acides gras eicosapentaénoiques et docosahexaéoniques.
Il y aurait encore énormément de choses à dire sur cet article. Je me suis fait l'avocat du diable pour un court instant. Je ne suis plus végétarien depuis longtemps. Mais j'en ai fréquenté pas mal : ils sont souvent maladifs, intolérants, dogmatiques. Leur principale faiblesse en sus de tout ceci est souvent leur ignorance des choses élémentaires de la nutrition, car oui, l'alimentation est une science et non une religion.
Je pense malgré tout que si le monde entier devenait végétarien du jour au lendemain, nous assisterions à des changements positifs intéressants, non?