Le « bon sens » populaire veut que les psychopathes soient des tueurs en série, des types complètement dingues, assoiffés de sang. La réalité n'est pas si simple. Bien que nombre de psychopathes commettent des crimes violents, tous les psychopathes ne sont pas criminels, et tous les criminels ne sont pas psychopathes. Les psychopathes se retrouvent dans tous les secteurs de la société, et réussissent souvent dans les professions requérant un esprit de compétition. Cependant, ils sont aussi impitoyables, manipulateurs et destructeurs. Equinox présente les techniques développées par les psychologues pour déterminer si une personne est psychopathe, et explique que les spécialistes du cerveau sont en passe de localiser les dysfonctionnements cérébraux responsables de la psychopathie. Une personne sur 200 au Royaume-Uni serait psychopathe. Toutefois, on pense que les psychopathes sont responsables de la moitié des crimes rapportés, et qu'ils constituent entre 15 et 20% de la population carcérale.
Ce documentaire présente les dernières recherches sur le cerveau et le comportement des psychopathes, et évalue les perspectives de traitement ou d'endiguement de ce groupe antisocial d'individus au comportement éminemment destructeur. Les psychopathes qui ont été condamnés pour des crimes effroyables expliquent avec une clarté pour le moins troublante ce qui les a motivés à adopter un comportement violent et destructeur. Ils parlent sans honte ni sentiment de culpabilité, sans remords ni empathie avec leurs victimes.
Bien qu'ils s'expriment de façon très claire et qu'ils se montrent parfois convaincants et charmants, ils ne possèdent pas la palette d'émotions qui caractérise le reste de la société. Ils connaissant la différence entre le bien et le mal, mails ils ne la ressentent pas. Robert Hare, professeur de Psychologie à l'Université de Vancouver et auteur de Without Conscience [Sans conscience - NdT], a conçu un système d'évaluation appelé la Psychopathy Checklist. Dans des interviews spécialisées, les psychologues évaluent des individus sur une échelle de 0 à 40, l'interview portant sur une série de traits de caractère, parmi lesquels la dureté, le charme superficiel, le manque d'empathie et nombre d'autres caractéristiques (pour plus de détails, lisez Portrait robot du psychopathe). Quiconque obtient un score supérieur à 26 est diagnostiqué psychopathe.
En revanche, lorsqu'à la fin du documentaire il est suggéré (et oui, l'occident ne peut s'empêcher d'avoir une réponse technologique à tout) d'implanter une micro puce dans le cerveau des psychopathes pour les rendre "normal", il y a de quoi "flipper".
Ces derniers étant objectivement au pouvoir il y a un risque qu'il utilisent ces technologies sur les gens normaux afin de les insensibiliser. Ils oeuvrent déjà beaucoup à le faire avec leurs productions cinématographiques, leur propagande commerciale etc...
Sinon, quel dommage que ce reportage ne soit pas traduit en français...