Santé et Bien-être
Le psychiatre sait qu'il risque de se faire des ennemis au sein même de sa profession, mais estime que l'on méprise trop les quelque 20 % de fumeurs dans la société. « J'en ai ras-le-bol. J'ai vu ces gens-là souffrir. Je veux leur dire que quelqu'un les comprend et aider à ce que les gens les regardent de façon différente », dit celui qui fume lui-même la pipe trois fois par jour.
Ancien gros fumeur, il a réduit sa consommation avec des timbres de nicotine et des médicaments sans toutefois parvenir à arrêter complètement.
Campagne de peur
S'il reconnaît que les campagnes anti-tabac ont permis de réduire d'environ la moitié le nombre de fumeurs, il estime que ça va trop loin notamment avec les avertissements sur les paquets. « C'est la peur du Bonhomme Sept-Heures et Santé Canada est complice », soutient l'ancien président de l'Association des psychiatres du Québec.
Dans son livre, il se sert d'exemples de gens qu'il a connus pour montrer que la cigarette est souvent un exutoire pour les gens anxieux et dépressifs. Il croit que plutôt que de les traiter en paria, on devrait les traiter comme des malades qu'on doit accompagner.
« Les gens sont dépendants. Il y a un petit peu de la maladie mentale là-dedans. En disant ça, les pro-tabac ne m'aimeront pas, mais les anti-tabac non plus ne m'aimeront pas », dit celui qui jure ne pas avoir eu de contacts avec des représentants de l'industrie.
Fumer, bon pour la santé ?
Il va même encore plus loin en disant que dans certains cas, le tabac a des effets bénéfiques. Il indique notamment que les gens qui fument souffrent moins d'Alzheimer et de la maladie de Parkinson.
De même, les fumeurs qui ont un infarctus ont plus de risque de mourir dans les mois suivants s'ils cessent de fumer plutôt que de continuer.
Là où il estime que les bénéfices sont les plus grands, c'est chez les gens souffrant de dépression majeure et de schizophrénie. Il dit avoir lui-même recommandé à un patient suicidaire de recommencer à fumer. Dans le cas de la schizophrénie, il soutient que le tabac peut aussi avoir des effets thérapeutiques. « En fumant, les personnes qui souffrent de schizophrénie s'automédicamentent inconsciemment. »
(1) Écrasons la cigarette, pas le fumeur - Plaidoyer pour un peu de compassion
Commentaires des Lecteurs
Ce sont avant tout les additifs qui rendent le tabac addictif. Il est préférable de fumer du tabac naturel sans additif… même si d'après certains articles, même le tabac naturel serait OGMisé.
pas besoin d'OGM tout se passe SOUS le tabac !
L'American Journal of Public Health a montré, en septembre 2008, que les « majors » de l'industrie du tabac, Philip Morris (PM), RJ Reynolds, British American Tobacco, etc., ont volontairement caché au public, depuis les années 1960, la présence de polonium 210, une substance hautement cancérigène. Cette présence s'explique en raison de l'utilisation d'engrais à base d'apatites, utilisés pour donner une saveur spécifique au tabac
(Wikipedia)
Attali n'est pas d'acord
[Lien]
Supposons qu'il existe un produit vachement sain, dont tout le monde raffolerait, mais qui serait bourré d'engrais radioactifs, OGMisé, plein d'additifs, des produits chimiques qui en augmente la dépendance et bien sur taxé à mort :
prendriez-vous le risque de le fumer ?
oui ce sont bien les additifs qui permettent l'addiction et principalement il s'agit du sucrose, du miel et du chocolat.("Ces trois produits sont sucrés, or la combustion du sucre entraîne la formation d’acétaldéhyde,qui se trouve être l’un des IMAO les plus puissants qui soient.") et c'est la combinaison des IMAO et de la nicotine qui crée l'addiction.
La mise en avant des additifs genre arsenic,amoniac,butane etc détourne l'attention des points plus intérressants(le processus d'addiction), ces additifs qui choquent(bien plus que le miel et le chocolat ! ) sont très courant dans nos environements toxiques civilisés et la cigarette n'est sans doute pas leur principal vecteur d'influence.
Bien sur il est préférable de fumer du tabac naturel que des cigarettes préfabriquées industriellement, et c'est à peu près pareil pour n'importe quel produit de consommation.
Salut,
Les drogues en général sont un sujet tabou, le tabac considéré comme un des produit les plus addictif qui soit est très répendu et on le diabolise à outrance.
Fumer devient un centre de conflit, certain disent dangereux ça tue, d'autre disent que le tabac est bénéfique....
Une certaine propagande veut interdir le tabac avec des arguments pas trop cohérent, qu'est-ce que l'habitude de fumer pourrait nous révéler? le tabac est une des drogues les plus répendue et une des plus addictive qui pourtant ne procure pas beaucoup de plaisir, les recherches sur les processus neurophysiologiques de l'addiction peuvent nous donner certaines pistes.
On peut remarquer que l'idée dominante est l'association du plaisir avec la dépendance, le concept du plaisir coupable introduit dans la pensée scientifique. Et cette association résiste fortement aux faits démontrant tout à fait autre chose.
Conjointement on peut remarquer que la manipulation du "circuit de la récompense" est le principale système de tout les conditionnements.
Sur ce sujet: les travaux de Jean-Pol Tassin
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