Nairobi
© Simon MainaUn "groupe terroriste" d'une dizaine d'hommes est responsable de l'attaque samedi contre un centre commercial de Nairobi, et l'un des assaillants a été blessé et arrêté, ont indiqué à l'AFP des sources policières.
Un "groupe terroriste" d'une dizaine d'hommes est responsable de l'attaque samedi contre un centre commercial de Nairobi, tuant 30 personnes, et l'un des assaillants a été blessé et arrêté, ont indiqué à l'AFP des sources policières.

"Le style de l'attaque et la manière dont ils (les assaillants) parlaient à leurs cibles montrent clairement qu'il s'agit d'une attaque bien préparée par un groupe terroriste", a déclaré un haut gradé de la police, précisant que le commando comptait jusqu'à 10 membres, habillés de manière identique.

Cette attaque "ne peut pas être un simple braquage parce que tous les survivants racontent que le groupe les attaqués et a ouvert le feu", a expliqué à l'AFP un autre haut responsable de la police, sous couvert d'anonymat.

Selon le ministre de l'Intérieur Joseph Ole Lenku, il est trop tôt pour dire qui est responsable de l'attaque. "L'enquête a commencé pour trouver les auteurs de ce crime. J'appelle les Kényans à ne pas spéculer", a-t-il déclaré dans un communiqué.

La police sur place a indiqué qu'un suspect blessé dans la fusillade a été arrêté et évacué à l'hôpital sous escorte armée. "C'est un suspect et il est traité comme tel. Il a été emmené à l'hôpital et restera sous surveillance pour être interrogé", a dit une source policière. Les policiers qui l'ont arrêté "ont des raisons de croire qu'il est l'un des assaillants", a-t-elle ajouté sous couvert d'anonymat.

"Les assaillants ont été isolés et encerclés dans un secteur de l'un des étages. Le reste du centre commercial semble sécurisé", a indiqué une source sécuritaire à l'AFP.

Les opérations de sécurisation du centre commercial se poursuivait alors que la nuit est tombée, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un haut responsable du ministère de l'Intérieur, Mutea Iringo, a assuré que "cette affaire très grave sera bientôt sous le contrôle des services de sécurité".