Ne paniquez pas ! Rigolez !
Le sujet a même fait l'objet d'une communication à la rubrique questions diverses lors d'un récent conseil municipal, raconte Jean-Pierre Delord, maire du village de Bugarach, localité rurale de 200 habitants, dans l'Aude. "On est inquiets, on peut voir sur internet que des illuminés prévoient la fin du monde pour le 21 décembre 2012 et que Bugarach serait l'endroit où il faudra être" pour se sauver, ajoute-t-il. La toile fourmille de théories sur l'apocalypse qui surviendrait alors: inversion des pôles, fin du calendrier maya ou collision entre la Terre et une mystérieuse planète.
Fait rare, la Nasa, l'agence spatiale américaine, s'est même sentie contrainte de démentir en 2009 la fin du monde. Certaines théories désignent le pic de Bugarach comme une des "montagnes sacrées" qui seraient épargnées. "Internet est capable de toutes les folies et nous, à 200, on ne va pas pouvoir résister", dit le premier magistrat, un ancien éleveur de 67 ans, qui craint la venue de centaines, voire de milliers de personnes.
Habitué aux rumeurs, le village accueille déjà de nombreux tenants de l'ésotérisme, relate le maire, montrant les amulettes, cailloux mystiques et autres bijoux que la municipalité a fait ôter de la montagne. Certains croient que le pic ou pech, point culminant du massif des Corbières avec ses 1.231 m d'altitude, est un "garage à ovnis" abritant dans ses entrailles des moyens de locomotion pour extraterrestres. D'autres pensent qu'ici, non loin des châteaux cathares, ils trouveront le Saint-Graal ou le trésor des Templiers. "Au début, ma clientèle était constituée à 72% de randonneurs. Aujourd'hui, j'ai 68% de 'visiteurs ésotériques' ", témoigne Sigrid Benard, gérante depuis six ans de la Maison de la nature, l'une des rares structures d'hébergement.
Menacée par l'exode rural après la Seconde Guerre mondiale, la localité avait retrouvé un second souffle après 1968 avec l'arrivée de "néo-ruraux" porteurs d'une philosophie et d'un savoir-faire agricole différents. Aujourd'hui, sur neuf familles d'éleveurs, huit ne sont pas originaires de la commune, à l'instar du maire lui-même. "Ces gens ont été assimilés, ont boosté l'économie locale", explique le premier adjoint Gilbert Cros.
Le village abrite aussi de nombreuses résidences secondaires achetées par des Européens. La municipalité date du début des années 2000 l'apparition des "utopistes". "Toutes ces absurdités, on n'en avait jamais entendu parler auparavant", dit M. Cros, qui se lamente d'une "mauvaise image de marque" donnée au village. Ces arrivants "achètent des maisons isolées, où ils organisent des stages", dit le maire qui dénonce "toute une économie parallèle".
De l'autre côté du pic, à Camps-sur-l'Agly, Neli Busch, agricultrice d'origine allemande qui tient également des chambres d'hôtes, évoque une flambée des prix immobiliers: "les ésotériques raflent tous les terrains agricoles" et les "jeunes ne peuvent pas s'installer".
Les signes tangibles d'une accélération des arrivées en prévision de 2012 sont difficiles à mesurer, même si la municipalité dit recevoir davantage de demandes d'informations sur les biens à louer ou à vendre. "Depuis un an que je suis là, je n'ai pas encore vu une seule soucoupe volante", confie un agent de l'Etat sous couvert d'anonymat.
Commentaires des Lecteurs
Tout commence par le catharisme
Ces rumeurs et colportages de faits divers amplifiés à souhaits arrivèrent aux oreilles d’un chercheur passionné par la tragédie cathare.
Il s’agit de monsieur Daniel Bettex, citoyen suisse occupant un poste de haute responsabilité dans la sécurité de points stratégiques comme l’aéroport de Genève. La forte personnalité, la profession et la stabilité de cette personne permettent d’appréhender son aventure avec une certaine confiance indispensable pour en admettre tous les détails.
Monsieur Bettex prend donc contact avec la Société du Souvenir et des Etudes Cathares avec laquelle il entretient d’excellents rapports. Sa qualité de correspondant lui permet de s’enquérir des lieux où il peut entreprendre et poursuivre ses recherches en toute quiétude. C’est d’abord Déodat Roché qui lui conseille d’étudier le secteur de Bugarach peu prospecté par les sociétaires.
Déodat Roché
A cet effet monsieur Roché lui recommande de contacter Lucienne Julien, alors Secrétaire Générale de la société. Cette dernière gardera un contact étroit et régulier avec D. Bettex dans ses travaux sur Bugarach. Une relation s’établit peu à peu, construite sur l’estime et les échanges fructueux entre ces deux chercheurs hors du commun. C’est par L. Julien que nous aurons les détails qui suivront.
Régulièrement chaque année les travaux se poursuivent de plus en plus poussés dans le domaine des archives, et sur le terrain durant les congés.
C’est d’abord l’étude d’anciens registres sur la région qui débouche sur un intérêt qui va grandissant sur les ressources minières et souterraines de la commune et ses environs. Sur le sujet un événement crucial a lieu. L. Julien est une personne dont l’érudition n’est plus à démontrer… Ses relations, le sérieux et l’ampleur de son savoir sur le passé du Languedoc Cathare, lui ouvrent de nombreuses possibilités de recherches et surtout des bibliothèques privées où sommeillent de véritables trésors documentaires régionaux pratiquement inconnus.
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à suivre
extraits encore:
"Que s’est-il réellement passé dans cette région que certains ‘initiés’ voulurent occulter sans vouloir radicalement effacer… Il est certain qu’un événement, un ‘savoir’ important y est encore terré. Cette lourde connaissance fut sans doute sous la protection de plusieurs familles locales impliquées dans les énigmes du Razès et d’autres endroits… Comme en d’autres lieux, connus pour leurs mystères, des signes restent visibles, des gravures, des dessins, des graffiti, des documents, des légendes, des vestiges qu’ils soient seigneuriaux, religieux ou datant de la nuit des temps. Ces ultimes témoins attestent d’un dépôt traditionnel sans doute fabuleux, d’une mémoire, d’un vestige dont la valeur est à la dimension des précautions assurant toujours sa sauvegarde. Un étrange parcourt s’ouvre de grottes en châteaux, d’église en ermitages, de rivière souterraine en mines occultées, de gravures en images de lumière, d’écrits religieux en souvenirs d’une prétendue Atlantide, de notaires oubliés en archives obscures, de philosophies occultes en ésotérismes symboliques, des archives de St Polycarpe à l’écrivain Jules Verne… tous ces relais conduisent jusqu’à l’ultime révélation d’un voyage au centre… du mystère !
Cependant n’oublions jamais que ce cheminement parsemé de pièges redoutables peut, certes conduire au ‘savoir’, mais aussi se refermer mortellement sur l’imprudent ou le sacrilège… A l’image de certaines questes médiévales nous pouvons accéder à quelques châteaux ‘Périlleux’, à quelques coupes d’immortels secrets, à quelques tables où un treizième siège vide attend le téméraire ou l’inconscient… Il y a ‘quelque chose’ dans le passé de Bugarach qui justifia de telles précautions. Un ‘quelque chose’ défiant le temps et l’espace. Un ‘quelque chose’ à la fois sacré, occulte et hermétique. Un ‘quelque chose’ ouvert sur des dimensions qui nous sont inconnues ou difficiles à admettre.
Le travail proposé aujourd’hui n’a d’autre but que de rassembler des éléments oubliés, effacés… dissimulés. Cette petite somme d’informations n’a surtout pas la prétention de TOUT contenir, loin s’en faut… elle se veut seulement une possibilité, un début d’ouverture tangible depuis ces éléments épars sur les énigmes de Bugarach."
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à propos du" vert"
"Enfin c’est la couleur de la vérité et du savoir…
Au delà de ces généralités, la déesse ‘Hator – Sekhmet’ (l’’ATOR’ du carré de la grotte de Galamus ?) concentre, dit-on, un rayon (encore) qui était l’essence de toute origine de vie. Alors que les dragons gardiens des entrées souterraines sont souvent d’un vert ‘flamboyant’ (rouge et vert ?). Ces dragons s’affrontant dans de monstrueux soubresauts souterrains ne nous semblent maintenant guère inquiétants et perdus dans les récits de la Table ronde. Ils nous sont bien plus terrifiants lorsqu’on songe à Haushofer qui serait allé ‘ouvrir’ certains de ses dons auprès de la société du ‘Dragon vert’, afin d’en faire profiter les maîtres du nazisme… Cette société dont les affiliés de haut niveau (Thulé) avait toujours sur eux en signe de reconnaissance un crayon vert !!! Si l’on songe qu’il est probable qu’ Otto Rahn, mandaté par les nazis, ait cherché à percer coûte que coûte le secret de Montségur et du catharisme, il y a tout lieu de supposer qu’il ne pouvait faire autrement que de s’intéresser à Bugarach… où que, peut-être, ‘on’ ne lui ait jamais laissé le temps ni le moyen d’en remonter la piste! Cette piste que sans doute Jules Verne, lui, put savoir et obtenir d’en incorporer plusieurs éléments majeurs au fil de plusieurs de ces romans."
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J avais aussi ouvert un sujet avec ce commen-taire!
Le mystérieux Pech de Bugarach dans l'Aude ... Ven 7 Nov 2008 -
Ce sujet , j aurais pu le mettre à "Cathare" , "Graal",
"Marie-Madeleine", ou encore "Impact initiatique du phénomène OVNI", et "Savoir" de quoi on parle"!
On a tant dit et son contraire sur ce qui s y passe , qu il est difficile de se "fonder" une opinion!