Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter Info

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Le Dr James Hansen de l'Institut Goddard pour les Études spatiales
La plupart des données citées à l'appui des dires des chauffistes sont pure conjecture

Nous avons ces derniers temps beaucoup entendu dire que l'année 2010 s'avérera être « l'année la plus chaude enregistrée. » * Personne n'a fait plus pour promouvoir cette croyance que le Dr James Hansen, directeur de l'Institut Goddard pour les Études spatiales (GISS), responsable de l'un des quatre principaux registres officiels de températures mondiales.
[* Ndt : En France aussi. Il paraît qu'Evelyne dhéliat le répète souvent comme un perroquet à la météo de TF1 malgré le froid sibérien.]

Tel que rapporté par les blogs zuniens Real Science et Watts Up With That dans un article intitulé « GISS temperatures out of line with the rest of the world » (Les températures du GISS dénotent avec celles du reste du monde), les relevés du GISS ont ces derniers mois vachement divergé des autres. Pendant que trois [organismes ?] montraient que les températures mondiales chutaient fortement, de pas moins de 0,3°C, les chiffres du GISS (basés, malgré ses liens avec la NASA, sur des températures de surface) bondissaient de 0,2°C.

Dans un second article, « Hansen's 'Hottest Year Ever' is primarily based on fabricated data » (L'année la plus chaude que jamais d'Hansen s'appuie principalement sur des données contrefaites), Real Science dévoile que les parties du monde que le GISS dit s'échauffer le plus contiennent si peu de stations météorologiques qu'à peine 25 pour cent des chiffres reposent sur des relevés de température réels. Le reste est tout simplement supposé par le GISS. Ce n'est pas la première fois que les enregistrements de température du Dr Hansen sont sous le feu des experts. Il y a trois ans, le GISS a été contraint de réviser un grand nombre de ses données, après qu'il a été montré que l'application de grosses « corrections » avaient réajusté les anciennes températures à la baisse et celles postérieures à 2000 à la hausse.

Depuis 1988, la première fois où le Dr Hansen est passé à la célébrité pour son rôle dans le déclenchement de la panique du réchauffement climatique, il est devenu l'un des activistes climatiques les plus enflammés du monde. On l'a vu récemment à un tribunal de Nottingham en tant que témoin de la défense de 20 militants reconnus coupables la semaine dernière d'association de malfaiteurs pour avoir tenté de stopper la deuxième plus grande centrale à charbon du Royaume-Uni. Aucun familier des déclarations d'Hansen de ces dernières années ne sera surpris par cela. Il peut toutefois paraître étrange qu'un haut fonctionnaire du gouvernement fédéral zunien doive s'envoler pour l'Angleterre afin d'aider une bande de délinquants. Il n'y a pourtant rien d'aussi étrange que la façon dont son record de température parrainé par l'État est toujours celui qui est cité par les politiciens et les médias pour étayer la croyance que nous sommes dans l'« année la plus chaude de l'histoire. »