Traduction : SOTT

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La lecture du brillant essai de Joe Baegent - AMERICA: Y UR PEEPS B SO DUM? Ignorance and courage in the age of Lady Gaga (AMÉRIQUE : POURQUOI TON PEUPLE EST SI BÊTE ? Ignorance et courage à l'ère de Lady Gaga) - a donné un poids considérable à certaines pensées que j'avais eues concernant ce qu'on appelle l'activisme politique. Cette question a, bien entendu, été amenée à la lumière par la saga de Wikileaks/Julian Assange qui est, autant que je peux voir, une machination rusée - une question embarrassante - qui met une personne dans la position d'accepter les mensonges distribués sur une mise en scène de vérité, ou bien de rejeter le principe de la vérité avec les mensonges.

Les problèmes politiques sociaux et culturels auxquels nous faisons face sont devenus tellement un nœud gordien d'influences pathologiques que toute action politique légale semble être condamnée à échouer. Les êtres humains sont si divisés, si immergés dans leurs illusions qu'il n'y a pas de possibilité d'action politique unifiée - et la SEULE action qui fonctionnerait serait, par nécessité, unifiée - la majorité de l'humanité agissant comme « Une » contre la minuscule minorité des Pathocrates. Baegent remarque très précisément :
Ce dont l'Amérique a réellement besoin est une insurrection globale du peuple, de préférence fondée sur la force et la peur de la force, la seule chose que comprennent les oligarques. Et même dans ce cas, les chances ne sont pas bonnes. Les oligarques détiennent tout le pouvoir légal, la police, les prisons, la surveillance et la puissance de feu. Sans parler d'une population docile.
En bref, la situation est assez semblable à celle décrite dans le film « V pour Vendetta » dans cet échange révélateur :
Dominic : Que pensez-vous qu'il va arriver ?
Finch : Ce qui se passe habituellement lorsque des personnes sans armes se lèvent contre des personnes avec des armes.
Baegent mentionne ensuite une autre approche :
Hésitant pour une insurrection ouverte, un refus national de payer les impôts sur le revenu ferait certainement bouger les choses.
De manière intéressante, cette approche de la révolution a été décrite dans une satire de SOTT au mois d'avril dernier. Cet article a été visionné probablement plus que tout autre article que nous avons publié ! Peut-être est-ce une preuve du fait que le lectorat reconnaît cette idée comme valable et viable. Le seul problème encore est que ce devrait être un mouvement unifié - la majorité des hommes sur la planète devraient se serrer les coudes. Mais cela n'arrivera pas aux États-Unis et la raison est aussi expliquée par Baegent :
Mas l'Amérique dans son ensemble est heureuse dans le sens qu'elle connaît le bonheur comme un comportement tranquille de labeur pénible, stress et consommation de marchandises. Malgré l'apparence dans les actualités, la plupart des Américains restent non touchés par les saisies, les faillites et le chômage. Donc risquer de perdre leur cycle boulot-achat-dodo dans une insurrection leur semble une pure folie. Comme les vaches, ils sont maintenant gardés dans un état confortable dans le sens animal du terme pour être traits pour le profit. Le confort animal tue toutes pensées de révolution. Diable, la moitié de l'humanité serait ravie d'avoir la situation matérielle actuelle de l'Américain moyen.
Et c'est comme cela. Juste parce qu'une partie assez limitée de la population - quelques citoyens du cyberespace - sont conscients du pétrin où nous nous trouvons, ne signifie pas que la grande majorité des hommes en sont conscients ou s'en soucient. Et ils ne vont certainement pas soutenir la « révolution » d'Assange. C'est évident dans le fait que maintenant les sondages disent que la majorité des Américains veulent voir Assange pendu et abandonner la liberté d'expression en même temps. En bref, ils n'étaient pas prêts pour cette action. Il y a beaucoup à dire pour l'idée que toute la saga Wikileaks - y compris le choix d'un porte-parole moralement peu attirant qui est garanti de rebuter la majorité des gens - est planifiée et délibérée à un certain niveau dans le but de pousser les gens à accepter un gouvernement fasciste mondial juste pour mettre fin aux combats incessants et à la maladie internationale. Nous savons que c'est, en final, le but du sionisme - avec eux aux commandes, bien entendu.

J'ai été intéressée de noter l'accord de Baegent avec moi - et SOTT - que malgré nos doutes sur Wikileaks et même Assange lui-même, en effet, Julian Assange fait montre d'un courage extraordinaire ; à moins, bien entendu, que ce soit le faux courage de la personne qui pense qu'elle n'est pas en danger. Après tout, Scooter Libby a tout pris sur lui pour Deadeye Dick et les choses se sont bien arrangées pour lui. Il y a beaucoup à dire pour savoir que vous sortirez finalement de prison et que votre famille n'aura pas de problèmes même si vous prenez toute la responsabilité pour votre équipe.

Cela, bien entendu, ne change pas le fait que nous devrions garder l'esprit ouvert et admettre la possibilité que Assange essaie vraiment de faire quelque chose de positif et que beaucoup de ce qui est dit sur lui n'est que de la diffamation. Je pense que nous n'avons pas assez de données solides pour accuser Assange, quoique beaucoup de détails rendent la situation très suspecte. Comme l'écrit Michel Cossudovsky :
Cette collaboration entre Wikileaks et des grands médias sélectionnés n'est pas fortuite ; elle fait partie d'un accord entre plusieurs grands journaux étasuniens et européens et l'éditeur de Wikileaks Julian Assange.

La question importante est qui contrôle et supervise la sélection, la distribution et l'édition des documents diffusés au grand public ?

Quels objectifs de politique étrangère US sont-ils servis par ce processus rédactionnel ?

Wikileaks fait-il partie d'une prise de conscience de l'opinion publique, d'une bataille contre les mensonges et les fabrications qui apparaissent quotidiennement dans les médias imprimés et sur les réseaux de télévision ?

Si c'est le cas, comment cette bataille contre la désinformation des médias peut-elle être menée avec la participation et la collaboration des architectes corporatistes de la désinformation des médias ?

Wikileaks a enrôlé les architectes de la désinformation des médias pour combattre la désinformation des médias : une procédure incongrue et vaine.

Les médias corporatistes des États-Unis et plus spécifiquement The New York Times font partie intégrante de l'establishment économique, avec des liens avec Wall Street, les cercles de réflexions de Washington et le Conseil des Relations Étrangères.
Chossudovsky conclut, comme SOTT l'a fait plusieurs jours auparavant, que :
Tous les Wiki-faits sont rédigés sélectivement, ils sont ensuite « analysés » et interprétés par un média qui sert les élites économiques.

Bien que les nombreux éléments d'information contenus dans la banque de données de Wikileaks soient accessibles, le grand public ne prendra pas la peine de consulter et balayer la banque de données de Wikileaks. Le public lira les sélections et les interprétations rédigées présentées dans les grandes agences de presse.

Une image partielle et partiale est présentée. La version rédigée est acceptée par l'opinion publique parce qu'elle est basée sur ce qui est annoncé comme une « source fiable », alors qu'en fait, ce qui est présenté dans les pages des grands journaux et sur les réseaux de télévision est une distorsion de la vérité soigneusement fabriquée et tortueuse.

Les formes limitées de débat critique et de « transparence » sont tolérées tout en imposant l'acceptation du grand public des hypothèses basiques de la politique étrangère US, y compris sa « Guerre globale contre le terrorisme ». Concernant une grande partie du mouvement antiguerre étasunien, cette stratégie semble avoir réussi : « Nous sommes contre la guerre mais nous soutenons la 'guerre contre le terrorisme' ».

Cela signifie que la vérité dans les médias ne peut être atteinte qu'en démantelant l'appareil de propagande, c'est-à-dire en brisant la légitimité des médias corporatistes qui soutiennent les grands intérêts des élites économiques ainsi que le dessein militaire global de l'Amérique.

À la suite de cela, nous devons nous assurer que la campagne contre Wikileaks aux États-Unis, utilisant l'Espionage Act de 1917, ne sera pas utilisée comme moyen pour mener une campagne pour contrôler l'Internet. À cet égard, nous devrions rester fermes pour empêcher la condamnation de Julian Assange aux États-Unis.
D'un autre côté, j'ai entendu quel type bien est Julian, comment il a un « plan majeur » et utilise les « grands médias » pour attirer l'attention sur le noyau pourri de la politique globale. Je concéderai que Assange PEUT avoir une stratégie qu'il joue et NE PEUT révéler, sinon il échouera. Et une partie de cette stratégie peut être de jouer un certain rôle. Mais jusqu'à présent, s'il a un plan majeur, il ne fonctionne pas pour le bien de l'humanité. Oui, bien sûr, il a pris du plomb dans l'aile pour ses sexcapades mais il y a probablement plus que ce qu'il y a de visible. Mais comment le grand public est-il au courant de cela quand tout ce qu'il voit est une horde d'activistes hagards essayant de faire chuter le gouvernement qui a juré de les protéger du méchant Oussama ben Souslelit ? Un Oussama, je mentionnerais, qui est indubitablement mort, mais les documents de Wikileaks suggèrent qu'il est un vrai méchant vivant ainsi que l'Al-Qaida créé par la CIA.

Donc, si Assange est vraiment un type bien et a une stratégie - peut-être pour devenir un martyr ? - je pense que quelle que soit sa stratégie, ce n'en est pas une bonne parce que précipiter une guerre de n'importe quelle sorte ou devenir un martyr dans ces circonstances ne fait que le jeu des Pouvoirs en place - et ici je veux dire les Pouvoirs en place cachés, pas les « gouvernements sur la scène » qui ne sont que des marionnettes de ce pouvoir caché. Une bien meilleure stratégie serait que chacun se dédie à l'éducation sur la psychopathologie, les psychopathes au pouvoir et permettre aux gens d'être en état de VOIR la pathologie. Ce qui m'amène à un autre point avancé par Baegent :
Donc si nous parlons de changement par la révolte, nous parlons nécessairement de déconditionnement parce que la chose que nous craignons a déjà une vie profondément enfouie dans notre conscience. Le déconditionnement de l'ignorance culturelle est au cœur de toute politique insurrectionnelle.
Comme j'ai mentionné au début, j'ai certaines pensées par rapport à l'activisme politique. Ces pensées sont liées à l'idée qu'entreprendre une quelconque action politique légale est totalement futile. Vous ne pouvez pas réveiller les gens qui ne croient pas être endormis. Vous ne pouvez pas réveiller les gens qui ne ressentent pas un inconfort. Comme je l'ai mentionné ci-dessus, les masses de gens qui ont besoin d'être alignées et soutenir la révolution de Assange ne sont tout simplement pas là. Il n'y a pas de grande foule de gens ordinaires qui marchent vers le Parlement en portant le masque de Guy Fawkes prêts à soutenir la révolution de V. Si Assange pensait réellement qu'il était une incarnation de V et allait faire sauter le Parlement au figuré, il a fait un énorme mauvais calcul. Si son action fait partie d'une stratégie, c'était mal pensé en termes de psychologie de masse humaine. L'exposition positive minimale qu'il peut obtenir dans le cyberespace n'est pas suffisante pour contrer le manque de soutien dans le monde réel. De plus, comme le note Baegent, les gens ne souffrent pas encore suffisamment ; et par-dessus tout, ils n'ont pas la connaissance requise sur les psychopathes qui est nécessaire avant qu'une quelconque révolution réussie ne puisse être lancée.

Que faire ? Eh bien, j'ai sonné ce tocsin depuis quelque temps, mais il devient encore plus évident que nous FAISONS réellement quelque chose dans cette direction d'une manière significative. Comme le note Baegent, la clé est le déconditionnement :
Le déconditionnement implique aussi le risque et la souffrance. Mais il est transformateur, libérant le moi de l'impuissance et de la peur. Il libère la cinquième liberté, le droit d'une conscience autonome. Cela rend le déconditionnement aussi individuel et personnel qu'un acte puisse l'être. Peut-être le seul acte individuel authentique.
Nous devons déconditionner les gens, créer les conditions psychophysiologiques qui les préparent au choc du réveil parce que, comme mentionné, le réveil implique risque et souffrance. Faire face aux mensonges et illusions auxquels nous avons crus, se rendre compte que ce sont des mensonges et des illusions, est douloureux. Tracer notre chemin à travers notre programmation culturelle est difficile au mieux, angoissant au pire.

C'est une des raisons pour lesquelles nous avons créé le programme Éiriú Eolas. Bien qu'il soit promu comme un moyen de contrôler le stress, un programme de guérison et de rajeunissement, il y a bien plus de choses que cela. Ce programme remplit le critère du « chemin intérieur » vers la libération spirituelle et intellectuelle décrite ci-dessus par Baegent.

Donc, c'est la première étape : nous devons suivre ce programme nous-mêmes et nous devons le partager avec d'autres. S'ils veulent le pratiquer que pour les avantages psychologiques et de santé, c'est très bien. Il fonctionnera quand même à des niveaux plus profonds pour les préparer à se réveiller lorsque cette masse critique se produira dans leur vie qui rend le réveil comme la seule issue.

La deuxième étape est que, en même temps, nous avons besoin d'être patients et garder notre œil sur la réalité afin de savoir quand, où et comment agir lorsque le moment mûrit. C'est crucial. Agir précipitamment, avant le juste moment, avant que les gens ne soient préparés, est une recette pour le désastre comme nous voyons dans la débâcle de Wikileaks.

Nous sommes confrontés de tous côtés à une conspiration monolithique et impitoyable, comme l'a noté JFK. C'est l'ultime « Petit Tyran » selon le langage du Don Juan de Castaneda. Nous devons tous devenir des voyants et des guerriers pour être capables de battre un Petit Tyran - le système pathologique qui a pris le contrôle de notre monde - et la première chose à faire est de nous déconditionner, comme l'a noté Baegent ci-dessus. Comme j'ai dit, le programme Éiriú Eolas est conçu pour cela et il fonctionnera pour quiconque le pratique régulièrement. Il vous permettra de développer les attributs du guerrier : contrôle, discipline, endurance, sens du minutage et volonté. Le programme est conçu pour ouvrir la voie vers le chemin de la connaissance et aider à la suppression des barrières. Comme l'a écrit Castaneda :
Sur la voie de la connaissance, il y a quatre étapes. La première étape est la décision de devenir apprenti. Après avoir changé leur vision d'eux-mêmes et du monde, les apprentis franchissent la seconde étape et deviennent des guerriers, c'est-à-dire des êtres capables de la plus grande discipline et du plus grand contrôle de soi. La troisième étape, après avoir acquis endurance et sens du minutage, consiste à devenir des hommes de connaissance. Lorsque les hommes de connaissance apprennent à voir, ils ont franchi la quatrième étape et sont devenus des voyants.

Contrôle et discipline se rapportent à un état intérieur. Un guerrier est orienté sur lui-même, pas d'une manière égoïste mais dans le sens d'un examen total du moi. Endurance et sens du minutage ne sont pas réellement un état intérieur. Ils sont le domaine de l'homme de connaissance. L'idée d'utiliser un petit tyran n'est pas seulement destinée à parfaire le courage du guerrier mais aussi à procurer du plaisir et du bonheur. Même les pires tyrans peuvent procurer un grand plaisir, à condition, bien sûr, que l'on soit un guerrier. [...]

Ce qui généralement nous épuise vient de l'usure infligée à notre suffisance. Tout homme ayant un brin de fierté se sent déchiré lorsqu'on lui donne le sentiment qu'il ne vaut rien. Le fait de garder le moral quand on est bafoué s'appelle le contrôle. Au lieu d'être apitoyé sur lui-même, un guerrier se met tout de suite au travail pour recenser les points forts du petit tyran, ses faiblesses, et les excentricités de son comportement. Rassembler toutes ces informations pendant que l'on vous tabasse s'appelle la discipline. Un parfait petit tyran n'a pas de bons côtés.

L'endurance consiste à attendre patiemment - sans précipitation, sans anxiété - c'est une simple, joyeuse façon de différer ce qui doit arriver. Un guerrier sait qu'il attend et ce qu'il attend. C'est exactement en cela que consiste la grande joie du statut de guerrier. Le sens du minutage est la qualité qui gouverne la libération de tout ce qui est retenu. Le contrôle, la discipline et l'endurance sont à l'image d'un barrage derrière lequel tout est accumulé. Le sens du minutage est la porte du barrage.

L'endurance consiste à retenir, grâce au courage, une chose dont le guerrier sait qu'elle doit légitimement arriver. Cela ne signifie pas que le guerrier passe son temps à mijoter une mauvaise action contre qui que ce soit ni à projeter des règlements de compte. L'endurance n'a rien à voir avec cela. Tant que le guerrier dispose du contrôle, de la discipline et du sens du minutage, l'endurance garantit que ce qui est dû, quelle qu'en soit la nature, sera donné à celui qui le mérite, quel qu'il soit. (Castaneda : Le Feu du Dedans)
En conclusion, je ne vois pas un moyen d'en sortir pour n'importe lequel d'entre nous via les anciennes manières. Historiquement parlant, les révolutions ont toujours été un cas de « rencontrer le nouveau chef, pareil à l'ancien. » De nos jours, les moyens d'un contrôle total de l'humanité existent et se trouvent dans les mains de l'Élite du Pouvoir et elle nous maintient faibles et impuissants en « mangeant notre conscience » et nous tenant les uns les autres à la gorge. La seule manière pour sortir de ce pétrin consiste à nous unir. Actuellement, l'humanité fait face au plus grand défi que notre civilisation actuelle n'a jamais connu : comment traiter la pathologie au pouvoir, survivre et préserver la planète pour nos enfants et leurs enfants.

C'est vraiment une époque dangereuse à vivre. Nous avons collectivement permis aux individus pathologiques d'accéder au pouvoir et les solutions qui ont été offertes ou essayées ne fonctionnent pas. Ni les prières, ni la pensée positive, ni l'action politique et la rébellion ne semblent avoir été significativement efficaces sur le long terme.

Comme je l'ai écrit précédemment, avant le cataclysme de l'ère Clovis il y a 13 000 ans, il existait une religion paléolithique mondiale qui a duré plus de 25 000 ans. De surcroît, ce fut après cet événement qu'une pathologie significative semble avoir apparu sur la planète, graduellement, de place en place. Elle peut être retracée via l'archéologie, la paléontologie et la génétique.

Il semble que l'antique religion paléolithique était un réseau de gens qui se dirigeaient dans la même direction. Mais pour qu'un réseau aille quelque part et ne tombe pas dans l'entropie, il doit y avoir une direction, et dans ce sens, il doit y avoir une avant-garde. Les anciens avaient les shamans, ceux qui marchaient entre deux mondes.

Et donc, cela semble refléter les vraies activités sociales évolutionnaires où il y a des pionniers et d'autres qui soutiennent et « surveillent les arrières » de l'avant-garde. Une fois que la route est tracée et que la destination est atteinte, les autres, non seulement bénéficient des luttes du pionnier, mais ils prennent aussi soin d'organiser les détails du nouvel environnement et de le stabiliser. Donc chacun joue un rôle et si le réseau est serré, ils arrivent presque tous ensemble.

Ceux qui sont capables de rebâtir les liens sociaux basés sur la nouvelle norme évolutionnaire de considérer la pathologie comme élément de l'équation évolueront. Ceux qui ne le font pas périront.

À nouveau, ce doit être un effort de la majorité : les gens sincères et honnêtes doivent s'unir sous l'égide où la Vérité est le but - la Vérité sous toutes ses formes, bonnes ou mauvaises. Nous ne pouvons plus continuer de voir les autres gens normaux, même s'ils sont perdus dans les mensonges pathologiques, comme l'ennemi, mais devons clairement identifier la pathologie, la corruption et la contenir ou l'exclure. L'humanité doit d'abord s'éveiller et ensuite s'unifier afin qu'il puisse y avoir une action efficace et effective pour améliorer la situation si possible, et passer à travers cette Horreur que les psychopathes ont créé sur notre planète.

La grande question est : comment faire cela de manière efficace et effective ? Autrement dit, quelque chose qui fonctionne vraiment. Quelque chose qui met chacun sur un même plan, allant dans la même direction vers la Vérité... et la réponse que je vois est de commencer à préparer le moi via le programme Éiriú Eolas et d'apprendre à être un Guerrier et un Voyant comme l'a décrit Castaneda.

C'est la première chose à faire : la purification.

La deuxième est l'action, mais cela ne peut venir que comme le résultat d'un accord entre des individus qui sont purs et capables de percevoir la réalité première aussi objectivement que possible. Chaque situation sera différente. Tout ce qui est à faire doit être fait selon les attributs du statut du guerrier : contrôle, discipline, endurance, sens du minutage et volonté et depuis la position de l'Homme de Connaissance.

Notre situation est si terrible que, si nous ne prenons pas des mesures extraordinaires tout de suite, il n'y a plus d'espoir ; nous nous dissoudrons dans la Sixième Extinction.

Cependant, s'il existe un réel désir de nous sortir de ce pétrin, d'être capables d'exclure vraiment les psychopathes et les types pathologiques de nos congrégations et si nous nous rendons vraiment compte de ce à quoi nous faisons face, nous pouvons résoudre les différences entre les hommes normaux qui veulent vraiment une vie décente pour eux et leurs enfants, partager la recherche qui montre que nos racines sont les mêmes et y retourner !

Les résultats sont ce qui compte et nous avons besoin désespérément de ces résultats ou bien l'humanité périra. Comme l'a écrit Joe Baegent dans son merveilleux essai :
Certains Américains croient que nous pouvons triompher collectivement du monolithe que nous craignons et adorons présentement. D'autres croient que le mieux que nous pouvons faire est de trouver la force personnelle d'endurer et d'avancer sur les plaines intérieures solitaires du moi.

Faire l'un ou l'autre amènera une libération intérieure morale, spirituelle et intellectuelle. Cela dépend du lieu où vous choisissez de mener votre bataille. Ou si vous choisissez même de la mener. Mais une chose est certaine : La seule voie pour s'en sortir est en nous-mêmes.