L'Union européenne et le bras financier de la CIA, la Fondation Soros, sont en passe de porter l'Ukraine au bord de la guerre civile. Les émeutes ne se limitent plus à la si mal nommée, place de l'Indépendance. La fracture est plus nette : les régions de l'Ouest, agricoles, rêveuses des subventions européennes, ont vu des activistes prendre les bâtiments des conseils régionaux et séquestrer, souvent avec violence, les députés présents. Vinnitsa, Tchernigov, Rovno, Ternopol ont été les théâtres de ces violences. Pendant ce temps, à l'Est, dans les terres minières et riches de Crimée, des centaines de milliers d'Ukrainiens manifestaient leur soutien au gouvernement en place, en appelant leur mobilisation « anti-Maidan » ou « Stop Maidan ». Ils réclament le retour de l'ordre et de la stabilité, le respect des institutions et du gouvernement élu.
Samedi à Kiev, le chef de l'Etat ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a proposé aux principaux leaders de l'opposition, de trouver une solution à la crise politique que connaît l'Ukraine ces derniers jours. Et afin d'apaiser les tensions qui déchirent le pays depuis le 16 janvier, il s'est déclaré prêt à accorder une série de concessions. A commencer par l'amnistie pour tous les manifestants antigouvernementaux interpellés, à condition que l'opposition quitte les locaux des bâtiments administratifs occupés, y compris ceux sur la Place Maïdan. Mieux encore, le président Ianoukovitch a proposé au chef du parti
Batkivchtchina, Arseni Iatseniouk, le poste de Premier ministre et au dirigeant du parti d'opposition
Oudar, Vitali Klitchkon un poste de vice-premier ministre en charge des questions humanitaires.
Mais l'opposition a refusé cette main tendue et les violences ont repris. Dans les meneurs, aux côtés des ultras-nationalistes ukrainiens, dont la haine anti-russe n'a d'égale que leur amour pour les billets verts de la fondation Soros, on note la présence de plusieurs éléments étrangers, européens entre autres, qui participent activement à la déstabilisation du pays. La volonté est bien de faire payer à l'Ukraine son choix de ne pas céder aux sirènes de l'Union européenne. Car il faut que l'Ukraine rentre dans l'UE pour que l'OTAN puisse se porter aux frontières de la Russie.
Martin Schultz, le président du Parlement Européen, à d'ores et déjà menacé de bloquer les comptes bancaires et de limiter la liberté de déplacement des dirigeants ukrainiens. Un scénario déjà appliqué à l'encontre de la Biélorussie... sans qu'elle ne s'en porte plus mal pour autant.
La solution est peut-être celle avancée par le leader politique russe Vladimir Jirinovski. Dans une remarquable leçon de géohistoire, il propose en effet une division de l'Ukraine, je cite :
« Il y a deux peuples différents. D'un côté on trouve les Russes et les Ukrainiens russifiés, et de l'autre des occidentophiles qui ont vécu dans les territoires faisant partie de l'Autriche-Hongrie. Il y aura une confrontation éternelle. Seule la partition de l'Ukraine selon un principe civilisé, l'ouest pour des catholiques et l'est pour des orthodoxes, résoudra le problème. Sinon, le carnage se poursuivra... ». fin de citation. La volonté de vivre ensemble ne peut être imposée, elle doit être voulue par toutes les parties.
Selon le Ministère de l'Intérieur ukrainien, 218 policiers ont été blessés depuis le 19 janvier, tandis que plus de 70 personnes ont été interpellées à Kiev, pour participation aux troubles de masse. Deux personnes ont trouvé la mort dans les affrontements, selon le parquet ukrainien. Mais la violence est montée d'un cran avec l'assassinat d'un policier qui rentrait chez lui. Des sources dans la police signalent également que les manifestants qui ont occupé des bâtiments administratifs à Kiev, ont à leur disposition une quantité importante d'armes à feu. Selon l'autorité de répression de la criminalité organisée, tout est fait actuellement pour que ces armes ne soient pas utilisées contre les citoyens et les agents de l'ordre. Mais est-ce la volonté des manipulateurs de Bruxelles et de Washington ?
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