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Dans de plus en plus de capitales occidentales s'organisent des manifestations générées par le dépassement de « ligne rouge » en Ukraine en raison de plans de bombardement de Donetsk par des Su-25 et MiG-29, provoquant en ce jour plus de 50 morts parmi les civils.

Les manifestants demandent à l'ONU d'imposer une «zone d'exclusion aérienne » immédiate en Ukraine pour arrêter le massacre de civils par l'armée.


Actuellement, nous assistons au plus grand génocide basé sur des critères ethniques depuis la Seconde Guerre mondiale, face aux 18 millions de Russes qui sont la minorité russe en Ukraine. Toutes les demandes adressées jusqu'ici à Kiev par la Russie, à cesser d'utiliser l'armée contre la population d'origine russe en Ukraine orientale qui demandent le respect de ses droits, et d'engager des négociations avec ses représentants pour réinstaller le calme, ont été rejetées. Par ailleurs, le lendemain de son élection à la présidence, Piotr Porochenko disant ne pas se satisfaire du désarmement des combattants pro-russes et de la libération des bâtiments qu'ils occupaient, a ordonné à l'armée d'exterminer les groupes insurgés ainsi que les civils résidant dans les régions de Donetsk et Lougansk.

En introduisant des équipements de combat lourds comme une part active de l'opération, comme les avions chasseurs-bombardiers, les hélicoptères d'attaque Mi-24 et des lance-missiles BM-21 Grad, les dirigeants pro-occidentaux de l'Ukraine et les généraux de l'armée ukrainienne se sont rendus coupables de crimes contre l'humanité. D'autant plus que Kiev a empêché l'approvisionnement en produits de première nécessité les localités de l'est de l'Ukraine assiégées par l'armée, et ne permet pas l'entrée de l'aide humanitaire offerte par différents états, comme l'exigent les Conventions de Genève concernant les questions humanitaires et la protection des civils dans les conflits armés. Selon le Statut de la Cour pénale internationale (adoptée en 1998 à Rome), la place de Porochenko, des membres du gouvernement et du Parlement, ainsi que les généraux ukrainiens n'est pas sur le fauteuil présidentiel, dans les bureaux de Kiev et de l'Etat-major en Ukraine, mais sur le banc des accusés pour génocide.


Étant donné que sa principale préoccupation est l'isolement international de la Russie, ne voulant donc pas intervenir en aucune manière pour soutenir la minorité russe en Ukraine qui est en train de subir un génocide, les États-Unis avec la Grande-Bretagne et la France, membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, ne veulent pas voir la grave crise humanitaire qui se déroule sous leurs yeux, les jeux ayant été faits à Washington et les ordres américains ayant été donnés avant même que Ianoukovitch n'ait été démis de ses fonctions.

Les mauvaises nouvelles pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et leurs satellites c'est que, une fois dépassée la «ligne rouge», pour appliquer les principes du Droit International, droit à partir duquel a été créé l'ONU, il n'est pas besoin de demander l'accord des uns ou des autres pour imposer une « zone d'exclusion aérienne » en Ukraine, étant donné qu'il y a eu des précédents au Kosovo et en Libye. Dans un précédent article, j'avais dit que l'armée ukrainienne allait bientôt se rendre compte de ce que valait la protection des États-Unis au sujet de son génocide contre son propre peuple, et l'évacuation des enfants de Slaviansk devrait leur donner une idée de ce qui est en train de se préparer pour eux au sujet des crimes commis.


Le blocage des avions de combat ukrainiens (MiG-29, Su-24, Su-25, Su-27, L-39) sur les six bases aériennes qui sont disponibles, en mettant temporairement hors service les pistes d'atterrissage, est la principale méthode pour imposer une zone d'exclusion aérienne. Dans les conditions actuelles de l'Ukraine, la restauration des pistes prend au moins sept jours, au cours desquels les avions resteront au sol, ce qui élimine le risque de bombarder des civils pendant quelque temps. Un autre objectif de la zone d'exclusion aérienne serait de clouer au sol, pour une longue période, les 40 hélicoptères d'attaque Mi-24 et les 30 hélicoptères de transport Mi-17 disposés dans deux bases aériennes ukrainienne et fréquemment utilisés dans la dite opération anti-terroriste contre l'Est de l'Ukraine. D'après l'expérience de l'OTAN dans l'application de la « zone d'exclusion aérienne » en Libye, les planificateurs de l'opération savent que les deux missions ne suffisent pas, aussi longtemps que l'armée ukrainienne, pour la soi-disant opération anti-terroristes, sera composée de trois à quatre brigades ukrainiennes renforcées par trois bataillons de la garde nationale composés de fanatiques ukrainiens de la région de Lvov qui, dit-on, sont commandés par des mercenaires d'une entreprise de sécurité américaine. Les soi-disants troupes anti-terroristes disposent de plus de 400 blindés légers et pièces d'artillerie et d'un effectif de 6.000 hommes. Le paradoxe est que, ces dernières années, la région de Lvov a été dévastée par les inondations et seuls les résidents du Donbass, c'est à dire la minorité russe, a recueilli des fonds pour aider à rétablir les ménages frappés. En guise de remerciement, des volontaires de la région de Lvov ont rejoint la Garde nationale et sont allés à Donbass pour tuer de sang-froid les enfants de ceux qui leur ont donné un coup de main.

Environ 40% de ces bandes sont concentrés dans trois garnisons situées dans l'est de l'Ukraine, où se situe la structure de la direction de l'opération ''antiterroriste''. Ce sont des groupes d'intervention et ils sont conçus pour se déplacer à la demande pour renforcer le dispositif offensif qui prend en charge l'attaque des insurgés, ou pour soutenir le dispositif s'il est attaqué par surprise. Les blindés légers d'intervention sont disposés dans des hangars en tôle ondulée ou en plein air, ce qui les rend très vulnérables aux attaques avec des sous-munitions dispersées au-dessus de la caserne. Les 60% restants des troupes sont disposés en permanence dans des points obligatoires situés sur les artères de communication routière, les entrées et sorties des lieux assiégés. Chaque point d'appui est constitué d'une troupe de moins d'une compagnie d'infanterie (90 soldats), avec quelques blindés ou pièces d'artillerie. Les points d'appui sont en dehors des villes où il n'y a pas d'abris pour les troupes et les blindés légers, et sont donc des cibles pour des sous-munitions dispersées au-dessus d'eux.

Il ne faut pas perdre de vue le fait que la crise humanitaire a commencé avec le massacre de la minorité russe à Odessa et que le génocide peut se déplacer à tout moment dans la région. Il existe des preuves suffisantes que le bataillon des fanatiques de la Garde nationale, qui comptaient parmi eux des mercenaires occidentaux, a été directement impliqué dans l'organisation et l'exécution du pogrom de la Chambre des syndicats à Odessa, en servant de cantonnement, en fournissant l'équipement, l'armement et les moyens de transport d'une des grandes unités mécanisées ukrainiennes basée à Odessa.

Si la Russie hésite à imposer immédiatement la zone d'exclusion aérienne à l'Ukraine, il va y avoir un réveil de cet état et il sera invité à adhérer à l'OTAN avant le sommet de Septembre 2014, et pour résoudre ses problèmes internes, Kiev va multiplier par 1000 les effets dévastateurs sur la population des techniques de combat de l'armée ukrainienne, par l'utilisation des 260 Lanceurs multiples de missiles de type BM-21, 9P140 Ouragan et 9A52-2 Smerch qu'elle détient.


En outre, l'Ukraine recevra les armées des pays de l'OTAN qui seront bientôt déployées dans le pays, intensifiant le génocide contre la population russe, transformant l'est de l'Ukraine en ruines. Ce sera en Europe centrale, la plus grande catastrophe humanitaire en temps de « paix », de par la volonté des Etats-Unis avec des millions de victimes civiles ukrainiens d'ethnie russe.

La Russie dispose d'une flotte de 140 bombardiers supersoniques Tupolev Tu- 22M3 armés chacun de 8 missiles de croisière, 15 Tu- 160 armés avec chacun 12 missiles de croisière, 55 bombardiers subsoniques Tu- 95 armés chacun de huit missiles de croisière. Le Kh-101 est le furtif de nouvelle génération, similaire à la version moderne américaine de l'AGM- 86 Tomahawk, qui est entré en dotation de l'armée russe depuis 2013, remplaçant une partie des missiles de croisière Kh-55/Kh-555. Les deux types de missiles de croisière, dont le nombre actuel équipant l'armée russe est de 2500 pièces, ont une portée de 2500 km. Après le début de la crise ukrainienne, l'armée russe a renoncé à retirer les près de 600 missiles Kh-555, déjà remplacés par les Kh-101. Ils ont été remis en état de fonctionnement par des tests non destructifs et l'installation de nouveaux microprocesseurs TERCOM. En raison de son grand rayon d'action (2500 km) le lancement des missiles de croisière à bord des bombardiers russes, se fait à partir de l'espace aérien russe. Comme le système national de surveillance de l'espace aérien, les radars de contrôle de l'aviation et la défense AA de l'Ukraine sont d'origine soviétique et de deux générations plus âgées que les équipements disponibles actuellement dans l'armée russe, la Russie n'aura aucun problème pour les neutraliser par brouillage. Ainsi, la probabilité de traverser la défense AA ukrainienne par les missiles de croisière russes est de 100 % plus élevée que pour les États-Unis en Libye, l'Irak ou la Yougoslavie. Une piste de dimensions 2500/60m est mise hors service par des frappes avec des missiles de croisière d'une charge anti- piste de 500 kg, visant dans le premier tiers, le tiers médian et le dernier tiers.

La destruction au sol des 40 hélicoptères d'attaque Mi-24 et des 30 de transport Mi-17, disposés dans deux bases aériennes ukrainiennes, stationnés à ciel ouvert sur des bretelles de roulement, est aussi très simple, grâce à des missiles de croisière lancés de bombardiers depuis l'espace aérien russe.

Contrairement aux pistes d'aérodrome, les troupes et les blindés Ukrainiens ont une certaine mobilité, la probabilité de destruction du dispositif ''antiterroriste'' n'est pas de 100 %. Par conséquent, après la première vague de frappe de missiles de croisière et l'évaluation de l'efficacité sur le dispositif dit antiterroriste, suivent une deuxième, puis une troisième frappe et ainsi de suite, chacune d'une durée n'excédant pas une heure. Comme ni les bombardiers russes ni les missiles de croisière n'entrent dans le champ d'action des moyens de l'OTAN et que les bombardiers russes n'entrent pas dans le territoire de l'Ukraine, les armées de l'OTAN ne peuvent pas intervenir ni protéger l'aviation ukrainienne ou l'armée dans la région de Donetsk et Lougansk.

Etant donné qu'Odessa est située sur la mer Noire, la mission de destruction des éléments de l'appareil militaire ukrainien qui ont participé au pogrom de la Maison des syndicats peut être exécutée en dehors des eaux territoriales de l'Ukraine, avec des missiles P- 270 Moskit (portéee 120 km), lancés par la corvette de classe Bora appartenant à la flotte de la mer Noire. Si nécessaire, il pourrait être envisagé que le reste de l'armée ukrainienne, se retire complètement, dans les 24 heures, sur une ligne située à l'extrême ouest de l'Ukraine.

Assassinat de civils par l'armée ukrainienne. Attention : images très dures


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Le dispositif de l’aviation militaire de l’Ukraine