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© Inconnu
Dans la commune de Takahagi, préfecture d'Ibaraki, 100km au sud de la centrale en ruines, à l'issue des examens de la thyroïde, 22,8 % des enfants ont été catégorisés « A2 ».

Être catégorisé « A2 » signifie devoir obligatoirement être suivi médicalement. Sur 1 615 enfants :
- 369 ont été catégorisés A2.
- 14 doivent subir des examens approfondis.(classés B)

Les enfants examinés avaient entre 2 et 18 ans en 2013. Les examens ont été effectués entre mai 2013 et mars 2014. ( Lien de l'info, en japonais )

Tout comme en Europe, les nuages radioactifs ignorent les frontières administratives.

Cette info n'est pas bien précise mais tout ce qui concerne l'état de santé des habitants de la région est squelettique.
Elle nous montre en tout cas que la préfecture de Ibaraki, voisine de celle de Fukushima se préoccupe de la question des cancers de la thyroïde chez les enfants.
Et elle a raison car presque 1 enfant sur 4 avec une anomalie thyroïdienne, ce n'est pas normal.

J'espérais fournir des informations solides et vérifiées mais c'est rarissime. Il y a bien des infos ponctuelles sur des blogs mais il est difficile d'en estimer la fiabilité.

Il est bon de savoir que l'Université de Fukushima a signé en 2013 un protocole d'accord avec l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) qui précise que les signataires garantissent «The confidentiality of information classified by the other party as restricted or confidential » (Les signataires garantissent la confidentialité d'une information que l'autre aurait classée à diffusion restreinte ou confidentielle). Si l'AIEA (qui est l'agence de l'ONU chargée de développer l'énergie atomique de par le monde) décide que des données doivent être cachées, l'université ne les rendra pas publiques.

C'est la même technique qui a permis à l' AIEA de neutraliser l'OMS (Organisation Mondiale de la santé - WHO) à Tchernobyl comme à Fukushima :

L'OMS et l'AIEA ont signé, le 28 mai 1959,un protocole d'accord prévoyant qu'elles « agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement en ce qui concerne les questions présentant un intérêt commun ».

De plus « chaque fois que l'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d'un commun accord ».

Texte complet de l'accord OMS-AIEA.