Udo Ulfkotte
Udo Ulfkotte
Ce journaliste avec 25 ans de carrière interviewé par RT dénonce les mensonges généralisés dans les médias de masse. Il dit qu'il a lui-même été formé pour mentir et trahir le public et qu'il regrette ce qu'il a fait dans le passé. Il se lève aujourd'hui pour dénoncer la propagande de guerre impulsée par les médias contre la Russie.

Il en a marre des mensonges et indique que l'on vit dans une république bananière, pas dans une démocratie avec une vrai presse indépendante. Certains de ses collègues font partie d'organisations transatlantiques et sont soutenus par les États-Unis pour faire de la propagande.

Il affirme une information déjà largement suspectée par ailleurs : de nombreux journalistes expatriés sont en fait également des « agent non officiels sous couverture ». Udo Ulfkotte travaillait par exemple à la fois pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung et pour la CIA. Son travail consistait à faire de la propagande pro-américaine et pro-européenne.

D'après lui, l'Allemagne est une colonie des Etats-Unis. Les organisations transatlantiques invitent des journalistes, leurs font la cour, leurs payent des voyages puis les soudoient pour les avoir dans leur poche. Ils deviennent ainsi progressivement des « agents non officiels sous couverture » dont l'agence peut nier tout lien avec eux avec si nécessaire. Ce serait particulièrement le cas des journalistes allemands, anglais, israéliens, australiens, néo-zélandais mais aussi bien sûr les français (pas étonnant d'ailleurs). On revient à l'opération Mockinbird.

Pire encore, le journaliste affirme qu'il lui est arrivé de recevoir un article déjà rédigé concernant Kadhafi et qu'on lui demandait simplement d'y coller sa signature pour la publication sur le Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'article provenait directement des services de renseignements allemands, le Bundesnachrichtendienst (BND). Certains journalistes qui n'acceptent pas de coopérer sont licenciés.


Il finit son intervention ainsi :

« La vérité sera révélé un jour. La vérité ne meurt jamais. Je me fiche de ce qui arrivera. J'ai eu 3 crises cardiaques, je n'ai pas d'enfants, donc s'ils veulent m'envoyer devant un tribunal ou en prison, cela vaut la peine pour la vérité ».

Chapeau bas M. Ulfkotte.