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Ebola suscite la peur. Ebola nourrit des tas de théories du complot sur le net et la question s'y résumerait ainsi: le virus est-il naturellement apparu en 1976 ? S'est-il transmis à l'homme au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée-Bissau par les chauves-souris frugivores ou est-il, dans cette seconde souche virulente apparue au printemps 2014, le produit, volontaire ou accidentel qui se serait échappé dans la nature d'un laboratoire d'armes biologiques américain ? De plus comment expliquer qu'après sa présence au Congo en 1976, le virus soit réapparu en 2014 à 3500 km sans aucune chaîne causale géographique ?Ce qu'il importe peut-être de démystifier, c'est la guerre biologique elle-même. La guerre bactériologique n'est pas nouvelle. Les armes biologiques remontent à aussi loin que 1 500 avant notre ère quand les Hittites d'Asie Mineure furent envoyés comme victimes de la peste dans les terres de leurs adversaires. Plus tard, les Romains utilisèrent la guerre biologique à de nombreuses reprises en mettant des chevaux morts dans l'approvisionnement en eau des troupes ennemies ou en empoisonnant les puits par des bactéries fécales intestinales.
Ce qui a changé au vingtième siècle, c'est bien sûr le développement industriel et le déploiement militaire des armes chimiques et biologiques telles que l'anthrax utilisé par les Japonais contre les Chinois mais aussi prêt à être utilisé par les Britanniques contre l'Allemagne. Ce sont d'ailleurs les Britanniques qui ont vraiment été les pionniers de l'utilisation de virus vivants, de nombreux historiens de la guerre soutenant qu'ils auraient utilisé la variole comme agent de guerre biologique dans les guerres françaises et indiennes (1754-1763) et lors la guerre d'Indépendance américaine (1775-1778).
On connaît plus ou moins les sites des laboratoires biologiques et les petites installations d'armes biologiques aux États-Unis comme Fort Detrick au Maryland ou Plum Island à New York. En Angleterre, on cite Porton Downe et en Afrique du Sud,
Roodeplaat, un laboratoire de recherche associé tristement au projet mortel
Project Coast. On sait que les attaques à l'anthrax de 2001 aux États-Unis furent le résultat d'une arme biologique conçue en laboratoire et utilisé contre le public. Des journalistes du
Wall Street Journal comme Edward Jay Epstein ont sérieusement enquêté là-dessus. On n'ignore pas que des biologistes travaillant dans ces laboratoires militaires se sont curieusement
« suicidés » avant de pouvoir apporter leur témoignage dans une enquête judiciaire (cas de Bruce Ivins ou du Dr David Kelly)! Les autres armes biologiques populaires à travers l'histoire furent les cadavres, la tuberculose, la peste bubonique, le choléra, la tularémie (fièvre de lapin) et les toxines botuliques, mais aussi les virus comme le
Chimera virus. En fait Ebola doit déjà être ajouté à cette liste en raison du projet sud-africain
Project Coast déjà cité.
Concernant l'épidémie 2014, les fondations Gates et Soros ont été, dès le départ, mises en cause. Le Libéria et le Sierra Leone d'où serait partie l'épidémie sont en effet deux pays d'Afrique de l'Ouest bien connus pour héberger des laboratoires américains de guerre biologique, l'un étant tenu par une Université de l'Illinois, le
College of Law, financé par Soros.
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C'est le Dr Leonard G.Horowitz formé à Harward et expert en santé publique qui avait le premier, cet été, mis la puce à l'oreille en prétendant que l'urgence sanitaire internationale de l'Organisation Mondiale de la Santé sur l'
«épidémie» d'Ebola déclarée à l'été 2014 démontrait un crime commercial, attesté d'une fraude scientifique. Une souche Zaïre d'Ebola aurait été égarée et se serait retrouvée dans le réfrigérateur d'un laboratoire d'armes biologiques en Guinée lié à une université du Texas financé par Soros. Ce serait pour Horowitz la seule explication plausible de la soudaine réapparition du virus dans un pays différent du germe caché depuis des années dans un
« réservoir naturel ». Ce
« réservoir naturel » serait les fameuses
«chauve souris frugivores.» Telle serait la version qualifiée par certains de
« version officielle » s'appuyant même sur le fait que 4% des chauves souris testées au Bangladesh (Asie) étaient prétendument porteuses d'anticorps de
« l'Ebola africain ». Peu convaincant.
En fait, en 1967, un premier virus Ebola - le fameux Marburg - se serait échappé simultanément de trois usines de production de vaccins en Allemagne et en Yougoslavie. Et à cette époque, les officiels américains avaient déjà prétendu qu'on trouvait des anticorps chez 50% des singes testés en Afrique, alors qu'aucun laboratoire n'a pu vérifier cette affirmation. Pour Horowitz, la seconde souche actuelle ne serait pas apparue en Guinée mais au Libéria. Horowitz n'explique pas militairement l'apparition du virus mais la justifie comme une simple fraude scientifico-financière, un crime commercial pour faire du fric.
En tout cas, on aura forcément relevé qu'Ebola est pour les États-Unis une aubaine opportune, quelque chose qui semble tomber à pic lui permettant d'envoyer plus de 4 000 soldats en Afrique de l'Ouest sans problème, ce qui était un objectif stratégique américain pour 2015 et même une priorité américaine inscrite sur les papiers TOP DEFENSE, face à la Chine. (voir nos articles sur le
Nigeria et Boko Haram).
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L'idée d'une pandémie comme bombe démographique n'est pas à exclure. Elle fut aussi défendue par certains à propos du Sida et de son origine haïtienne. Sur le sol américain en tout cas, Ebola consolide le gouvernement de la peur et sa nouvelle forme totalitaire qui le caractérise depuis l'attentat du 11 septembre. La menace pandémique est dans la lignée de ce qu'écrivait un autre drôle de
''suicidé'', mort curieusement car sans doute trop bien informé, Tom Clancy dans son roman d'anticipation
Sur Ordre (
Executive Orders). Il y a dans Ebola l'actuation d'un mythe viral qui a d'ailleurs nourri tout le cinéma hollywoodien de ces dernières années et nous savons que ce cinéma est souvent financé par la Défense américaine. Puisque nous évoquons les films catastrophes pandémiques, nous voudrions recommander ici l'excellent film péruvien de Adrian Saba,
El Limpiador où l'on voit une Lima sinistrée frappée d'une épidémie foudroyante qui s'est propagée dans la capitale Péruvienne. Eusebio est un homme solitaire dont le métier est de déblayer les rues de la ville, encombrées par les cadavres. C'est un
"nettoyeur" (un
"limpiador"). Serons-nous demain les nettoyeurs du chaos pandémique américain ?
Peu d'entre nous savent que les États-Unis s'apprêtent à ouvrir l'un des plus grands laboratoires d'armes biologiques dans le monde en 2015 et que ce laboratoire ne sera pas installé aux États-Unis mais tout près de la Russie, dans le Kazakhstan, construit d'ailleurs et, c'est la petite cerise sur le gâteau, sur une zone sismique active. Quand ce laboratoire ouvrira en Septembre 2015, il aura couté la modique somme de 102 millions de dollars. Mais que prépare-t-on donc en pleine Asie centrale ? Alors, le virus Ebola a-t-il émergé en Afrique par débordement, accidentellement ou intentionnellement ? Est-il un produit militarisé ou une défaillance d'un laboratoire d'armes biologiques ? Nous vous laissons suspendus à nos confrontations c'est-à-dire à notre principe critique.
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