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Ce ne sont ni le réchauffement climatique ni la disparition des abeilles qui pourraient causer la fin de notre monde, mais les super-tempêtes engendrées par l'inversion des pôles magnétiques. D'après Salem News, ces changements magnétiques qui ont déjà eu lieu de nombreuses fois dans l'histoire de notre planète font un retour en force.

Ils auraient provoqué les nombreuses catastrophes climatiques, dont le cyclone Yasi en Australie est le dernier épisode en date. Avec des rafales de vent de 300 km/h, il a été considéré comme un cyclone de catégorie 5. Mais selon Salem News, il ne s'agirait que d'un «avant-goût» des super-tempêtes à venir, qui pourraient souffler jusqu'à plus de 600 km/h. Ces phénomènes détruiraient automatiquement «tout ce qu'ils trouvent sur leur passage sur la terre» et avoir des conséquences terribles:
«Les tempêtes ne détruiront pas seulement l'agriculture de la planète, provoquant des famines et une malnutrition de masse, elles changeront aussi le dessin des littoraux, détruiront des villes et feront des dizaines de millions de sans-abris. [Elles] peuvent aussi causer la chute de certaines sociétés, cultures et de pays entiers, tandis que d'autres entreront en guerre.»
Ces conjectures un tantinet catastrophistes reposent pourtant sur des études tout ce qu'il y a de plus sérieux. Un géophysicien danois, Mads Faurschou Knudsen, a reconstitué le champ magnétique terrestre d'il y a plus de 5.000 ans à partir de stalagmites et de stalactites trouvées en Chine. Il a confirmé une hypothèse selon laquelle les rayons galactiques cosmiques influencent le climat. Le champ magnétique terrestre sert en effet à réguler l'entrée des rayonnements cosmiques.

Or, des géophysiciens français et canadiens ont prouvé que le champ magnétique terrestre s'affaiblit rapidement - en cinquante ans, il a déjà perdu 10% de son intensité, rapporte Radio Canada. A terme, il mènera à une inversion des pôles magnétiques, d'après le géophysicien Gauthier Hulot, de l'Institut du Globe de Paris:
«Ce n'est pas le champ magnétique nord qui glisse vers le sud, pendant que celui du sud glisse vers le nord, en réalité, c'est le champ magnétique qui perd en intensité. [...] Ce sont plusieurs pôles magnétiques nord et plusieurs pôles magnétiques sud [qui apparaissent] et ces pôles vont avoir un mouvement de ballet qui va aboutir au repositionnement du pôle nord au sud, et du sud au nord.»
Selon une étude de 2009, le pôle Nord a déjà commencé à se déplacer du nord du Canada à la Russie à la vitesse de 65 km par an. Rassurez-vous, cette migration des pôles doit prendre des milliers d'années. Mais pendant cette période, le champ magnétique laissera passer les fameux rayonnements cosmiques - une perméabilité qui engendre une peur des effets des radiations et des vents solaires sur la Terre. Mais les mutations du champ magnétique terrestre pourraient avoir d'autres conséquences, comme la désorientation des oiseaux migrateurs, qui s'appuient sur eux pour parcourir de longues distances.

Pour mieux comprendre ces phénomènes, voici le reportage de Radio Canada sur le sujet.