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« [L'année] 2009 sera peut-être l'année de naissance d'un nouveau capitalisme, d'un nouvel ordre mondial [...] On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer. »
Un False-Flag pour tenter ensuite de justifier de L'Armageddon contre L'Iran en représailles est totalement possible…. Regardez les photos des...
L'une serait nécessairement la conséquence de l'autre. Que pourrait devenir un état non viable qu'on cesse d'entretenir ?
Israel est en train de nous faire une magistrale démonstration de ce que donne des conceptions totalement irréfutables lorsqu'on tente de les...
Vérité ! Cette photo en dit long....[Lien]
Le RÉVEIL n'est pas agréable, facile à supporter !! Et en même temps une Grâce pour se libérer de la "bête immonde" pour ceux qui le veulent. LE...
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Abeilles...«Les servantes du Seigneur»
extraits du dossier [Lien]LE CERVEAU GAUCHE
Les abeilles se regroupent en colonies, formées de plusieurs dizaines de milliers d’individus, et trouvent refuges dans des anfractuosités naturelles mais aussi, depuis que les hommes ont compris leur utilité, dans des abris spécialement aménagés que l’on appelle des ruches. Il est intéressant de noter que toutes les abeilles de la ruche ont le même père, le gros bourdon qui a réussi à féconder la reine de la ruche lors du vol nuptial. Si on met à part les abeilles qui sont destinées à devenir des reines, toutes les abeilles, appelées dès lors ouvrières, se ressemblent. Les ouvrières procèdent à une série de tâches très spécifiques au cours de leur courte vie ( guère plus de quatre à cinq semaines en été) dans un ordre de succession qui est toujours le même. Pendant les dix premiers jours elles jouent le rôle de domestiques dans la ruche puis de nourrices en absorbant les grandes quantités de pollen qui sont stockées dans la ruche. Pendant les dix jours suivant, elles commencent à explorer les environs et se mettent à construire de nouvelles alvéoles en cire ou alors elles se transforment en gardiennes postées devant l’entrée qui réceptionnent ce qui est apporté par les autres abeilles ou évacuent les déchets de la ruche. Finalement, au delà du vingtième jour et jusqu’à leur mort, elles partent au loin récolter le pollen et le nectar qui fournissent les protéines et les sucres qui sont nécessaires au développement des abeilles. Le miel est issu du nectar qui, digéré et régurgité plusieurs fois perd progressivement sa teneur en eau pour devenir plus visqueux.
La ruche nous offre ainsi l’image d’une société parfaitement bien organisée, où chacune des abeilles sait instinctivement ce qu’elle a à faire pour assurer la survie collective. Isolée, une abeille ne peut survivre. D’ailleurs, les abeilles communiquent entre-elles en faisant des danses en vol codifiées qui permettent d’indiquer aux autres où se trouvent les bons coins pour butiner. Elles contribuent à la pollinisation et donc à la reproduction de plus de vingt-mille espèces de végétaux. La disparition des abeilles conduirait à la disparition en chaîne de beaucoup d’espèces animales et donc au bout du compte à une forte diminution de la population humaine dans le meilleur des cas.
On observe depuis une trentaine d’années un affaiblissement de l’état général des abeilles et une baisse de leur nombre. Elles sont de plus en plus victimes de parasites et de virus qui se sont propagés dans plusieurs endroits du globe. Ces parasites se développent sur un terrain physiologique qui est sans doute miné par les nombreux insecticides qui sont répandus dans les champs. On a beaucoup incriminé le Régent (pour le traitement des semences), le Schuss (pour le traitement des sols) et auparavant le Gaucho, l’usage de tous ces pesticides ayant été interdit ou suspendu en France depuis 2004. Le journal Libération rapportait en février 2007 une amélioration apparente de la situation en France pour l’année 2006 mais sans plus de précisions sur la situation début 2007. On utilise même certains pesticides directement sur les ruches pour les débarrasser d’un acarien comme la célèbre mite varroa venu d’Asie !
Désormais, comme l’anecdote précédente nous l’a fait observer, les OGM sont mis en cause. Par extension c’est toute la filière de l’agriculture industrialisée qui se retrouve sur le banc des accusés. Cependant, il est quasiment sûr qu’il y a une multitude d’autres facteurs, comme sans doute le Réchauffement Climatique. L’un des obstacles à la recherche d’une solution est le faible financement disponible, puisque c’est un sujet sur lequel il n’ y a pas beaucoup d’argent à faire, au moins dans un premier temps. Ce qu’on observe depuis plusieurs années c’est une accumulation de maux qui affectent simultanément les abeilles. Elles sont désorientées, présentent des malformations et on peut retrouver chez le même individu un cocktail impressionnant d’agents pathogènes comme si leur système immunitaire avait disparu. Ce qui se passe depuis cet hiver et ce début printemps ressemble à une explosion de ces problèmes avec l’intensification de ce syndrome mystérieux de disparition pure et simples des abeilles laissant tous les spécialistes sans voix. Nous assistons à ce qu’il faut bien appeler une extermination qui est massive et qui ne peut se reproduire une ou deux fois de plus sans entraîner une disparition quasi-totale des abeilles dans les régions concernées.
Au Etats-Unis, on appelle ce syndrome Colony Collapse Disorder [3]. Depuis les mois de janvier ou février, un très grand nombre d’articles sont parus dans la presse et les publications plus spécialisées. Les symptômes sont les suivants :
Cas confirmé : Absence complète d’abeilles adultes dans les ruches. Peu ou pas du tout d’abeilles mortes à l’intérieur ou à l’extérieur. Présence de larves capuchonnées. Présence de réserves de nourriture
qui n’est pas tout suite volée par les autres abeilles
et que les autres insectes qui parasitent habituellement les ruches, ne touchent aussi que plus tard.
Cas suspect : Léthargie. Pas assez d’ouvrières pour s’occuper des larves. Les ouvrières pour la plupart jeunes. Reine présente. Essaim sans envie de consommer la nourriture supplémentaire qui est procurée, que ce soient des sucres ou des protéines.
L’arrivée du mois de mars et l’ouverture des ruches dans les contrées situées plus au nord ont été attendues avec appréhension. On n’a pas été déçu, c’est le moins que l’on puisse dire !
En fait c’est une véritable catastrophe qui touche tous les pays qui suivent en plus des Etats-Unis et du Canada (où, dans ces deux pays, c’est sans conteste la pire disparition d’abeilles européennes depuis leur introduction dans les années 1620 avec des pertes de l’ordre de 60% à 100% chez un grand nombre d’apiculteurs) : Espagne, Pologne, Grèce, Croatie, Suisse, Italie, Portugal, Allemagne et Angleterre.
Le cas le plus étonnant est celui de l’Angleterre où la culture des OGM est très peu présente et l’apiculture réalisée à une petite échelle. Cependant, lorsque les apiculteurs de Londres ont ouvert les ruches, ils en ont trouvé la moitié vides : du jamais vu de mémoire de vieil apiculteur !
Les ruches viennent aussi d’être ouvertes au Canada et dans un cas au moins il y a eu plus de 90% de pertes. Cette fois-ci, les apiculteurs trouvent des ruches pleines d’abeilles mortes plus ou moins desséchées.
Aux Etats-Unis, un gros apiculteur américain, David Hackenberg a donné de nombreuses interviews dans lesquelles il décrit ce qui s’est passé. Il a commencé à voir que quelque chose ne tournait pas rond en octobre 2006 et il s’est aperçu en janvier 2007 qu’il avait perdu 60% de ses colonies. Il fait ce métier depuis 45 ans et il n’a jamais vu cela. Il suspecte les produits phytosanitaires systémiques (du type de ceux qui ont été interdits en France) d’avoir une responsabilité. Selon lui, il est frappant de constater que le miel laissé dans les ruches abandonnées n’attire pas les autres insectes, comme si quelque chose les repoussait. Peut-être une simple odeur, car il suffit d’aérer la ruche pour que cela cesse. Il évoque la contamination possible du pollen par quelque chose. D’après lui, nous serions en présence de quelque chose de systémique qui serait présent en permanence dans les plantes et qui diffuserait dans toute la chaîne alimentaire. En ce sens, le problème des abeilles ne serait que la partie de l’iceberg qui émerge. Tout laisse penser que le système immunitaire des abeilles est fortement compromis. Dans ce cas, est-il possible que le système immunitaire des hommes soit affecté in fine ?
Une autre question qui est sans réponse pour le moment est celle des OGM. Est-il possible qu’ils aient une part de responsabilité dans la disparition des abeilles ? En tout cas, ils constituent de toute évidence un problème systémique. Il faut se rappeler qu’une plante OGM a été manipulée pour produire une protéine qui est sensée être toxique pour les parasites. Elle pourrait donc être toxique pour les abeilles qui butinent sur la plante OGM. Il y a également des plantes OGM qui sont destinées à être résistantes à des pulvérisations d’herbicides ! Comme les mauvaises herbes finissent toujours par développer des résistances au produit, on est conduit à augmenter les doses. C’est donc une véritable agriculture Frankenstein , dont les abeilles sont peut-être, avant nous, les premières victimes. Observons que, aux Etats-Unis, les abeilles sont utilisées en masse pour polliniser de larges plantations d’arbres fruitiers. On les transporte par camions entiers sur de longues distances et on leur apporte donc une nourriture complémentaire, donc moins naturelle, pour leur procurer de l’énergie. Les abeilles que l’on a fait venir d’Australie en urgence pour compenser les pertes se sont mises à disparaître à leur tour ! Il n’ y a guère de doutes que certains, voulant pousser la manipulation de la nature encore plus loin, auront l’idée de créer des abeilles OGM, voire clonées, pouvant résister aux pesticides et fabriquant un miel violet pour le marketing !
LE CERVEAU DROIT
L’abeille, qui a servi la nature pendant des dizaines de millions d’années et les hommes pendant des milliers d’années, est un symbole extrêmement actif de l’inconscient collectif de l’humanité. Cet insecte a toujours été vénéré par les anciens car il fabrique cette chose si délicieuse et unique que l’on appelle le miel. Il est à l’image de l’ambroisie des dieux de l’ Olympe, ce nectar qui leur procurait l’immortalité. De multiples légendes sont racontées au sujet des abeilles. Elles sont un symbole de diligence, d’obéissance et d’éthique du travail.
Beaucoup de cultures conçoivent les abeilles comme des messagers des dieux et même comme un symbole de l’âme humaine. Les anciens égyptiens, ne disaient-ils pas que les abeilles sont issues des larmes de Râ (le dieu soleil suprême) ? Quant aux fidèles du Moyen Age , ils pensaient qu’elles étaient issues des larmes du Christ. Dans la Grèce antique, les abeilles étaient considérées comme les âmes survivantes des prêtresses ayant servi Aphrodite la déesse de l’ Amour. Pour les Indiens d’ Amérique, elles représentent l’immortalité et l’altruisme.
Si on pousse encore plus loin la digression, alors il faut reconnaître que l’abeille symbolise l’ amour, la fertilité et la vie. Voici une sorte d’incantation dédiée aux abeilles que j’ai pu trouver :
Les abeilles sont un symbole de fertilité et de sexualité.
L’alvéole hexagonale est le symbole du coeur
et représente la douce saveur de la vie que l’on trouve à l’intérieur de notre coeur.
C’est aussi le symbole du soleil et de toutes ses énergies.
L’abeille nous invite à soutirer le miel de la vie
et de rendre nos vie productives tant que le soleil brille.
Aussi grand que soit le rêve, il y a une promesse d’aboutissement
si nous le poursuivons.
Si une abeille a fait irruption dans votre vie, examinez votre productivité.
Etes-vous en train de faire votre possible pour rendre votre vie plus fertile ?
Etes-vous assez occupé ?
Prenez-vous le temps de savourer le miel de la vie pour ne pas devenir un drogué de travail ?
Les abeilles sont un symbole de l’accomplissement de l’impossible.
D’un point de vue aérodynamique, leur corps est trop large pour ses ailes et elles ne devraient pas être capable de voler.
Bien que nous ayons maintenant compris comment elle vole (haute fréquence des battements d’aile)
l’abeille symbolise l’accomplissement de tout ce à quoi on se consacre.
Dans l’ Hindouisme l’abeille se rapporte à Vishnou, Krishna ou Kama la divinité de l’ Amour
Dans l’ Egypte ancienne, l’abeille symbolise la royauté.
En Grèce, c’était le symbole des Mystères d’ Eleusis.
Les Celtes associaient l’abeille à la sagesse cachée.
Le message de la voix intérieure est clair et net : laisser les abeilles mourir c’est briser notre relation avec nous-mêmes et avec les dieux. C’est aussi compromettre la fertilité et la vie. L’abeille symbolise la relation avec la Terre notre Mère qui, par sa générosité, nous procure le don du miel en abondance. Si nous laissons les abeilles mourir, cela signifie que nous donnons à la Terre notre Mère le droit de se débarrasser de nous pour cause de rupture de contrat.
L’observation séculaire du rythme des abeilles, disparaissant en hiver et puis ré-apparaissant au printemps, en ont fait un symbole solaire de résurrection. C’est pourquoi l’abeille a toujours été, pour les chrétiens, une métaphore du Christ et de sa résurrection (C’est Pâques !). Un Christ certes rempli de douceur et de compassion mais également capable d’apporter la justice (à l’image de l’abeille qui peut piquer), la ruche reflétant l’ Eglise unie et disciplinée sous la bannière du Christ.
Cette année, les abeilles ne sont pas revenues aussi nombreuses. C’est comme si le soleil refusait de se lever ou le printemps de revenir. Nous devrions être terrorisés ! Quelque chose en nous a été cassé, qui nous empêche de comprendre que nous sommes en train nous aussi de mourir petit-à-petit, d’abord de l’intérieur et ensuite extérieurement, c’est à dire physiquement.
Enfin pour l’anecdote, il n’est pas inutile de savoir que notre illustre Napoléon a utilisé l’abeille comme motif de ses armoiries, aux côtés de l’aigle impérial.