
5 000 personnes auraient été concernées par l'enquête, qui a abouti à plusieurs dizaines d'inculpations.
Du fait de la fonction des personnes mises en cause, qui pour beaucoup ont accès aux informations les plus sensibles concernant la sécurité des Etats-Unis, cette affaire est considérée comme extrêmement sensible par le Pentagone, note le Boston Globe : de par l'importance de leur position, "ces personnes pourraient faire l'objet de chantage, de corruption ou de menaces". Un porte-parole du Pentagone, cité par le journal, a déclaré prendre l'affaire "très au sérieux".
Plusieurs cas ont déjà été jugés, d'autres ont été abandonnés, et une grande partie est en cours d'instruction ou de jugement.
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