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« Je ne voudrais pas vivre dans un pays où une chose comme ça pourrait être vraie » s'est exclamée une connaissance à moi en entendant quelques réalités sur le 9/11 - le genre de réalités qui entraînent les sceptiques comme moi à contester la version officielle de ce jour infâme.

Elle n'était pas seulement horrifiée que moi et un nombre croissant de personnes autour du monde soient convaincus que le 9/11 avait pu être un « inside job » [Ndt : opération sous faux pavillon ou sous fausse bannière, littéralement « boulot intérieur »], mais elle a également jugé inconcevable que certains dirigeants de l'Amérique puissent avoir participé à une telle monstruosité.

Après avoir lu un article [1] dans un journal local abordant mes raisons de ne pas rester silencieuse à propos du 9/11, un lecteur m'a envoyé une longue lettre dans laquelle il écrivait :
J'ai 65 ans et j'ai grandi dans l'Etat de Washington, puis j'ai passé sept années en service actif dans l'Armée de l'Air. Même si je connaissais tous les mensonges que l'on nous a dit à propos du Vietnam (j'y étais en poste pendant un an), le Watergate, COINTELPRO, les opérations de la CIA aux États-Unis, etc..., je ne pouvais pas me résoudre à croire que quiconque au gouvernement des États-Unis pourrait être suffisamment sans pitié - ou assez fou - pour faire quelque chose comme ça. J'ai ressenti ça pendant des années, mais quelque chose de lancinant titillait le fond de mon esprit, d'autant plus quand je lisais ce que ces gens disaient. Ensuite, j'ai lu ce que David Ray Griffin était venu évoquer ici [à l'Université du Colorado, Boulder] en Octobre 2007. Je savais qu'il était l'un des chercheurs de pointe et je me suis décidé que je devais certainement l'écouter. Sa présentation m'a convaincu haut la main.[2]
Je me souvenais du journaliste que j'avais rencontré lors d'une action dans la rue et qui avait dit, «Je suis conscient que notre gouvernement fait de mauvaises choses, mais pas cela ! Pas ces tours ! Ils ne seraient pas aussi démoniaques. » (Voir Partie 1 : Préface et introduction)

Une des croyances de base que la culture américaine nous inculque est que notre histoire, nos valeurs, et notre système politique sont particulièrement bons. En raison de ce caractère de notre nation perçu comme exceptionnel, les citoyens, en général, croient que les États-Unis d'Amérique ont le droit et même le destin de jouer un rôle effectif sur la scène mondiale. Par conséquent, quel que soit ce que les Etats-Unis font sur ​​la scène mondiale, cela est, en dernière analyse, bon pour l'humanité. Par exemple, cette croyance a apporté son soutien à la notion de Destinée Manifeste, une attitude américaine du 19ème siècle qui pronait que les États-Unis avaient une mission presque divine de s'étendre à travers le continent et, des années plus tard, dans le reste du monde. [3]

L' « Exceptionnalisme américain » est le terme utilisé pour décrire cette croyance. Un autre « mythe sacré » de notre culture. [4]

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Selon le chercheur en théologie David Ray Griffin, la plupart des citoyens des États-Unis croient que l'Amérique est « une nation fondamentalement bonne... qui ne serait jamais capable de faire quoi que ce soit de terriblement malfaisant. » Si les citoyens considèrent également comme un sacrilège de remettre en question la croyance de l'exceptionnalisme américain, alors leur croyance a atteint un plus haut degré de conviction encore et peut à juste titre être appelée « la foi nationaliste. » [5] « Du point de vue de cette foi, l'affirmation que le 9/11 était une opération sous faux pavillon ne peut tout simplement pas être vraie. », explique Griffin. [6]

Afin d'expliquer davantage cette foi aveuglante, le Dr Griffin cite l'éminent théologien John B. Cobb, Jr :
La réponse de la plupart des Américains [en entendant l'énumération de faits qui indiquent que le 9/11 était une opération sous faux pavillon] montre la puissance de l'emprise sur eux de leur « foi » nationaliste. Ils ne veulent pas entendre que les membres de leur gouvernement puissent les avoir trompés sur une question d'une telle importance. Ils ne veulent pas examiner les éléments de preuve. Ils « savent » à l'avance que la personne qui pose les questions n'est pas légitime. Ils « savent » cela parce que cette alternative ne correspond pas à leur « foi ». [7]
Griffin se demande cependant : la plupart des Américains « savent que l'administration Bush-Cheney nous a menti lors de la guerre en Irak », alors pourquoi est-il si difficile de considérer que le 9/11 était une opération sous fausse bannière ? Le Dr. Cobb propose cette idée :
La réponse peut être que la tromperie sur le fait de savoir qui avait quelles armes peut être tolérée. Nous pouvons comprendre que les véritables motifs pour mener une guerre sont souvent différents de la raison annoncée. Mais le fait de croire que de hauts fonctionnaires dans une administration américaine de quelque parti ou d'affiliation à un parti organiseraient une attaque aussi destructrice, tuant des milliers de citoyens américains, cela blesserait profondément le sentiment américain de la bonté fondamentale de la nation, qui est une conviction qui nous vient des entrailles de notre foi en la nation. [8]
Bonnes Intentions ?

Une croyance américaine profondément ancrée est que, même si les actions de nos responsables de gouvernement peuvent causer des dommages, leurs intentions sont, quoiqu'il arrive, toujours nobles. Il est extrêmement difficile de modifier cette croyance de base enracinée, même avec la preuve du contraire la plus évidente. Ceci est un phénomène émotionnel, et non intellectuel. Les éléments de preuve du 11 Septembre qui contredisent l'histoire officielle sont faciles à comprendre, mais l'attachement émotionnel à la bonté fondamentale de l'Amérique, et en particulier aux bonnes intentions de ses dirigeants, construit la barrière empêchant d'entendre ces éléments avec ouverture d'esprit et de comprendre leurs implications.

Par exemple, un physicien que j'ai rencontré à la foire populaire de Denver a courageusement pris position pour une question controversée sur un autre sujet sans rapport. Il comprend aussi très bien les caractéristiques de la démolition contrôlée. Pourtant, il a exprimé sa foi nationaliste et la confiance qu'il avait dans nos représentants en me disant : « Je ne peux tout simplement pas aller aussi loin que vous êtes allée, jusqu'à croire que même certaines personnes au sein de notre gouvernement auraient agi avec un tel sang froid, seraient aussi hostiles envers leurs concitoyens, afin de commettre un tel massacre ! »

La foi nationaliste foi et la foi chrétienne

Un exemple clair de foi nationaliste remplaçant la foi chrétienne est illustré par la publication de La foi chrétienne et la vérité derrière le 9/11 : un appel à la réflexion et à l'action, par le Dr David Ray Griffin. Par le passé, les éditions Westminster John Knox avaient publié des livres du Dr Griffin qui critiquaient fortement les principes fondamentaux de la foi chrétienne, et même de l'Église Presbytérienne, qui détient les éditions. Pourtant, il n'y avait eu aucune répercussion au sein du groupe. Toutefois, lorsque Westminster a publié le livre de Griffin sur le 11 Septembre, qui remettait en cause la version officielle de ce jour fatidique, les deux éditeurs directement responsables de sa publication ont perdu leur emploi.

Réfléchissant à cet incident, Griffin fait remarquer ceci :
Alors, quel est le message adressé aux éditeurs des presses de l'Eglise ? Il est qu'ils peuvent publier des livres qui sont très critiques sur les doctrines chrétiennes traditionnelles sans perdre leur emploi. Mais qu'ils feraient mieux de ne pas publier tout ce qui remet en cause l'idée que l'Amérique est fondamentalement bonne, la nation exceptionnelle, parce que cela est la première croyance religieuse qui ne peut pas être contestée.

N'avons nous pas ici une illustration claire du fait que, trop souvent, la foi Chrétienne est moins importante pour les Chrétiens d' Amérique que leur foi Américaine ? La preuve que le 9/11 était une opération sous faux pavillon, je l'ai soutenu, est écrasante pour quiconque a des yeux pour voir, et le meilleur de la foi chrétienne sert à ouvrir les yeux des gens face à cette évidence. Cependant, lorsque la foi Chrétienne [en Dieu] est subordonnée à la foi dans la bonté américaine, elle devient une foi aveuglante, générant des Chrétiens avec des « yeux grands fermés ».

En travaillant aussi longtemps pour présenter la vérité sur le 9/11, un de mes plus grands espoirs a été que cette dénonciation allait conduire les Chrétiens américains à se repentir de cette subordination idolâtre. Et une fois que les chrétiens de notre pays verront le 9/11 pour ce qu'il était - un prétexte pour étendre l'empire américain dans des pays majoritairement musulmans - j'espère qu'ils vont se rendre compte que pour être fidèle à Jésus, qui prêchait un évangile anti-impérial, ils auront besoin de s'opposer à l'impérialisme américain aussi fortement qu'ils se sont opposés à d'autres formes d'impérialisme. [9]
Selon John B. Cobb, dans les siècles passés la « foi » primaire et l'identité de la plupart des Européens était chrétienne. Une transition vers une foi cartésienne [10] et nationaliste a commencé à prendre racine au cours de la Renaissance, laquelle s'est étendue à partir du 14ème siècle et jusqu'au 17ème siècle. Vers la fin du 18ème siècle, cette transition était achevée, de sorte que la plupart des citoyens de l'Europe et des États-Unis respectaient les « confessions » cartésiennes et nationalistes. Revêtu de ces identités modernes, comme ils l'avaient été avec leur identité chrétienne primaire précédente, ces citoyens ne pouvaient tolérer les remises en question des principes fondamentaux de ces nouvelles « religions ». Le Dr Cobb note que, comme le Dr Griffin l'a découvert avec son éditeur de livres, « dans de nombreuses congrégations chrétiennes, le fait d'aller à l'encontre de la « foi » nationaliste contrarie davantage de membres que le fait de critiquer des formes héréditaires de « foi » chrétienne. » [11]

Empire, exceptionnalisme, et cécité

Il est manifeste que beaucoup d'autres sociétés, passées et présentes, ont souscrit à leur propre genre d'exceptionnalisme, ainsi qu'à leur propre genre de foi nationaliste. Si ces sociétés sont des nations impérialistes, les citoyens qui les composent sont, pour la plupart, devenus aveugles face à la souffrance de ceux qui ont été soumis aux ambitions arrogantes de leur nation. Malheureusement, les États-Unis ont succombé à ce cours historique et obscurantiste de l'empire, à son exceptionnalisme, et à sa cécité.

Depuis que la pensée critique a largement disparu des foyers américains, des églises, des groupes sociaux, et du système éducatif - de l'école primaire à l'université - la grande majorité des Américains ont accordé peu d'attention aux précédents historiques montrant le comportement hégémonique de leur pays. Beaucoup moins ont appris à remettre en question la croyance de l'exceptionnalisme américain.

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Stephen M. Walt, professeur de relations internationales à l'Université de Harvard, énumère cinq croyances que la plupart d'entre nous ont intériorisées :
- Il y a quelque chose d'exceptionnel à l'exceptionnalisme américain.

- Les États-Unis se comportent mieux que les autres nations ne le font.

- Le succès de l'Amérique est dû à son génie particulier.

- Les États-Unis sont responsables de la plupart des bonnes choses dans le monde.

- Dieu est de notre côté. [12]
Ayant assimilé ces croyances tout au long de leurs années de développement, peu d'Américains ont rompu avec elles, bien qu'il y ait une abondance de preuves que le mythe sacré qui les habite n'est, la plupart du temps, tout simplement pas vrai. Le Dr Stephen Walt conclut son essai « Le mythe de l'exceptionnalisme américain » avec ce conseil : « Si les Américains veulent être vraiment exceptionnels, ils pourraient commencer par regarder l'idée de « l'exceptionnalisme américain » avec un œil beaucoup plus sceptique. » [13]

Une façon dont chacun de nous peut voir ce mythe sacré américain sous un angle plus sceptique est de devenir un étudiant sur ce sujet. Nous pouvons lire un ou plusieurs des livres enrichissants qui décryptent jusqu'à quel point nous avons dévié de nos idéaux et de nos principes démocratiques [14], et nous pouvons voir un ou plusieurs des nombreux films documentaires disponibles en DVD. [15]

Lorsque nous sommes confrontés à des preuves qui contredisent notre vision du monde, nous allons inévitablement subir une dissonance cognitive, ce sentiment dérangeant de perdre son équilibre émotionnel. (Voir Partie 5 : Le déni et la dissonance cognitive). Ce malaise émotionnel nous motive à faire tout ce qui est nécessaire pour retrouver notre calme. Si nous sommes des individus psychologiquement solides, nous montrerons les caractéristiques de l'ouverture d'esprit et d'un discernement avisé, avec la capacité de gérer les réactions émotionnelles difficiles. Ce sont les caractéristiques d'un être humain mature. Ce processus intellectuel et émotionnel conduit à une nouvelle vision de la réalité - dans ce cas une nouvelle vision de notre nation qui correspond aux faits. Sans aucun doute, beaucoup de gens qui comprennent maintenant que le 9/11 ne s'est pas passé comme notre gouvernement nous l'a dit ont traversé ce processus difficile.

Le statut social et le faux orgueil

D'autre part, ceux qui ont été complètement endoctrinés par le dogme que l'Amérique est exceptionnelle - même si par ailleurs elles ont des réflexions basées sur des preuves - sont sérieusement confrontés aux faits qui pointent vers la nature fallacieuse [Ndt : littéralement « sous faux pavillon »] du 9/11. S'ils ne possèdent pas une forte personnalité, et s'ils s'identifient excessivement à la croyance fondamentale de la bonté sans équivoque de l'Amérique (voir Partie 17), il est prévisible qu'ils s'opposent à, ou du moins minimisent, toutes les informations contradictoires qu'ils entendent. Leur rejet de ces nouveaux éléments de preuve provient souvent d'un faux orgueil - dans ce cas, un excès d'orgueil vis à vis de leur pays qui est non seulement sans fondement, mais qui est également contredit par les faits.

David Ray Griffin le présente de cette façon :
L'observation que l'orgueil est l'un des défauts fondamentaux de l'homme est tout à fait exacte.... La particularité de l'histoire américaine qui nous rend particulièrement susceptible de ressentir cette fierté est la notion que l'Amérique est la nation exceptionnelle, et. . . [cette croyance] a commencé. . . [quand] ce pays s'est formé. Cela s'appelle l'exceptionnalisme. Les gens diraient : « Il y a tant de mal dans les pays européens, tant de tricherie, tant de mensonge, tant de manipulation des gens au profit des dirigeants, mais pas en Amérique. Nous avons des leaders qui sont exempts de ces péchés. » Donc, je pense que cela a rendu le 11 Septembre particulièrement difficile pour les Américains. [16]
Le Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre comprend de nombreuses personnes éminentes et très instruites.[17] Néanmoins, les militants pour la Vérité sur le 9/11 ont remarqué - et cela a été validé par les résultats d'un sondage scientifique [18] - que le statut social est souvent caractéristique des gens qui sont moins ouverts aux éléments de preuves qui contredisent la version officielle du 9/11. L'analyste politique, poète et ancien diplomate Peter Dale Scott nous propose une explication de ce paradoxe :
Le fait de poser des questions sur le 11 Septembre risque d'entrainer des questions quant à la légitimité de notre gouvernement. Surtout, cela soulève des questions sur les restrictions radicales des libertés fondamentales qui ont été mises en œuvre depuis septembre 2001. Plus une personne possède un statut dans la société, plus il est difficile pour elle d'écouter les éléments qui suggèrent qu'il y a quelque chose d'illégitime dans la structure du pouvoir dans laquelle elle a ce statut. D'où le paradoxe que les gens ordinaires sont davantage susceptibles de ne pas croire les théories officielles du 9/11 que ne le sont les personnes disposant d'un enseignement supérieur et d'un meilleur accès à l'information. [19]
« Mais vous êtes blanc ! »

Une illustration pertinente de la thèse de Scott s'est produite à la Foire populaire de Denver en 2011, quand un homme hispanique s'est approché de notre stand de la Vérité sur le 9/11. Après avoir examiné tranquillement les bannières, les DVD et les livres que nous avions en exposition, il a annoncé avec grand étonnement, « Nous parlons de ça dans mon quartier. Mais vous ! Vous êtes blanc ! »

Je fus déconcertée, mais je suis parvenue à me reprendre par une explication si bien que nous avons discuté un certain temps. Néanmoins, il a continué à être dérouté, et lorsqu'il est parti, il a répété : « Mais vous êtes blanc ! » avec son air incrédule.

Une femme afro-américaine a quasiment répété cette scène quelques minutes plus tard. S'arrêtant au stand, elle a hurlé, « Chérie, dans mon quartier ... nous savons tout ça. Mais nous ne parlons que parmi nous ».

En effet, les activistes comme nous constatons souvent que ceux qui profitent le plus de notre système économique et politique sont aussi les plus susceptibles de devenir dédaigneux, raillant, ou en colère lorsque nous leur disons que des éléments au sein de notre gouvernement pourraient avoir orchestré les attaques dévastatrices du 9/11. Leur réaction illustre la brève observation du romancier Upton Sinclair : « Il est difficile de trouver un homme pour comprendre quelque chose quand son salaire dépend de son incompréhension de la chose en question ! » [20]

Le trait caustique de Sinclair peut être étendu à tout conflit d'intérêts, et pas seulement économique. Comme nous l'avons vu dans la Partie 11 : Théorie de la Justification des Systèmes, la plupart des gens veulent se sentir bien au sein du système dans lequel ils vivent et avec lequel ils s'identifient. Néanmoins, nous pouvons postuler que les nantis peuvent plus particulièrement vouloir défendre l'image de leur pays. Le fait d'être sincèrement ouvert aux informations choquantes présentées par les sceptiques du 9/11 entre radicalement en conflit avec leur expérience d'un système qui leur a procuré des privilèges économiques et sociaux. Je précise « être sincèrement ouvert » parce que certaines personnes très instruites peuvent assez habilement feindre une ouverture d'esprit, mais leur langage corporel et le ton de leur voix démasquent leur prétention.

Comme il est intéressant de noter que les démunis et ceux qui gardent des souvenirs ou des histoires de famille faites de maltraitances brutales et d'oppression par les autorités n'ont aucune difficulté à imaginer des actes monstrueux perpétrés par la structure du pouvoir de la culture dominante. De même, ces personnes supporteraient sans doute mieux d'examiner le mythe de l'exceptionnalisme américain.

Il est par conséquent plausible que, en général, ceux qui ont le plus bénéficié de notre société, même avec une meilleure éducation, sont plus enclins à fermer les yeux sur des éléments de preuve qui ne peuvent pas justifier notre système et ses dirigeants. Ainsi, ce sont ces mêmes personnes qui seront probablement les plus promptes à la croyance dans l'exceptionnalisme américain, sinon dans la foi nationaliste.

L'un des nombreux pays qui prétendait être exceptionnel et supérieur était l'Allemagne, sous l'influence du Parti National Socialiste des travailleurs allemands. Dans le prochain épisode de cette série, nous explorerons comment le parti nazi a manipulé et menti à ses citoyens, avec des conséquences dévastatrices et monstrueuses (partie 19 : manipulation gouvernementale et Gros Mensonge).

Notes :

[1] Susan Dugan, Washington Park Profile, « Fran Shure : A Spiritual Issue Not To Be Silent About 9/11 », January 2015 (Fran Shure : l'angle spirituel pour ne pas rester silencieux à propos du 11 Septembre)

[2] David Ray Griffin, 9/11 Contradictions : A Guide for Congress and the Press, (Les incohérences du 11 Septembre : un guide pour le Congrès et la presse) conférence donnée le 21 Octobre 2007, à l'Université du Colorado, à Boulder, peut être visionné sur https://www.youtube.com/watch?v=6GeTv4O_64E. Le livre sur lequel est basé cette conférence est : Les incohérences du 11 Septembre : une lettre ouverte au Congrès et à la presse (Interlink Publishing Group, 2008).

[3] Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Manifest_destiny.

[4] Un « mythe sacré » est une histoire particulière, que l'on trouve dans chaque culture, qu'elle soit vraie, fausse, ou partiellement vraie, qui nous dit qui nous sommes et pourquoi nous faisons ce que nous faisons. L'autre mythe sacré discuté dans cette série d'essais est l'histoire officielle du 9/11. Voir Partie 1 : Préface et introduction . Voir David Ray Griffin, Ph.D., « 11 Septembre : mythe et réalité » sur http://www.amazon.com/9-11-The-Myth-Reality/dp/B000O0YV7O et http://davidraygriffin.com/articles/911-the-myth-and-the-reality.

[5] Voir Tucker Carlson (MSNBC) qui dit farouchement à David Ray Griffin, « Il est faux, blasphématoire, et honteux de suggérer ou de laisser entendre cela [que le 9/11 était une opération sous faux pavillon] » : https://www.youtube.com/watch?v= AxKW3EqbfRE

[6] David Ray Griffin, « 9/11 and Nationalist Faith : How Faith Can Be Illuminating or Blinding » (11 Septembre et foi nationaliste : comment la foi peut être éclairante ou aveuglante). Ces citations sont tirées d'une conférence qu'il a prononcée le 19 Octobre 2007, à la Iliff School of Theology à Denver, Colorado. Le texte de la conférence peut être trouvé sur http://davidraygriffin.com/lectures/911-and-nationalist-faith.

[7] Matthew J. Morgan, ed., The Impact of 9-11 on Religion and Philosophy : The Day that Changed Everything ? (L'impact du 11 Septembre sur la religion et la philosophie : le jour qui a tout changé ?) John B. Cobb, Jr., « Truth, 'Faith,' and 9/11 » (Vérité, ' Foi ' et 11 Septembre), Palgrave Macmillan, November 15, 2009, 151 - 168. Ce chapitre d'anthologie peut être trouvé sur le site internet des chefs religieux pour la Vérité sur le 9/11 : http://rl911truth.org/index.php?option=com_content&view=article&id=65:cobb-john-b-truth-faith-and-911&catid=37:911-articles&Itemid=69.

[8] Ibid.

[9] Griffin, « 9/11 and Nationalist Faith. » (11 Septembre et foi nationaliste)

[10] Le philosophe français René Descartes était un personnage clé dans la révolution scientifique de l'époque. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Descartes .

[11] John B. Cobb, Jr., « Truth, 'Faith,' and 9/11 » (Vérité, ' Foi ' et 11 Septembre)

[12] Stephen M. Walt, « The Myth of American Exceptionalism, » (Le mythe de l'exceptionnalisme américain) Foreign Policy, November 2011, http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/10/11/the_myth_of_american_exceptionalism

[13] Ibid.

[14] Je ne peux probablement pas exagérer combien je suis reconnaissante de vivre dans un pays où je peux encore, jusqu'ici, exprimer mon opinion, sans danger pour mon bien-être ou celui de ma famille. Néanmoins, bien qu'il soit douteux qu'un pays adhère parfaitement à ses principes de base, les USA ont viré à des années-lumière de leurs valeurs fondamentales. Je veux que mon pays devienne cohérent avec ses idéaux, et cela est l'une des raisons pour lesquelles je m'exprime sur le 11 Septembre et sur d'autres questions. Ceux d'entre nous qui refusent de garder le silence sur les nombreuses questions qui démentent nos principes fondamentaux américains tentent d'élever la conscience. Nous espérons être entendus. Nous espérons un changement réel et fondamental dans notre société, et nous espérons un monde meilleur.
Voici quelques-uns des nombreux exemples de livres qui détaillent comment le mythe sacré de l'exceptionnalisme américain est, la plupart du temps, tout simplement faux :

- Howard Zinn, A People's History of the United States, (First Harper Perennial edition, 1990)
- John Perkins, Confessions of an Economic Hit Man (Berrett-Koehler Publishers, Inc. 2004).
- William Blum, Killing Hope : U.S. Military and C.I.A. Interventions Since World War II - Updated Edition (Zed Books Ltd ; 2 edition, September 11, 2014).
- Chalmers Johnson, The Sorrows of Empire : Militarism, Secrecy, and the End of the Republic (Metropolitan Books ; 1st ed. Jan. 2005).

Pour découvrir à quel point les États-Unis sont passés d'une république démocratique au fascisme, lire Naomi Wolf - The End of America : Letter of Warning to a Young Patriot (Chelsea Green Publishing Company, 2007)..

[15] Les films suivants ne fournissent que quelques exemples des nombreux titres disponibles qui détaillent comment le mythe sacré de l'exceptionnalisme américain est, la plupart du temps, tout simplement faux. Beaucoup de ces films mettent l'accent sur la façon dont le pouvoir croissant des entreprises conduit une République démocratique à un Etat fasciste. Ces documentaires peuvent tous être trouvés par une recherche sur Internet : Superpower ; The Power of Nightmares ; Psywar and Counter-Intelligence (metanoia-films.org) ; The Corporation ; Ethos ; Unprecedented : The 2000 Presidential Election ; Global Village or Global Pillage ? ; America : Freedom to Fascism ; Why We Fight ; and The New American Century.

[16] « Psychologists on Coping with 9/11 Truth, » (Les psychologues s'adaptent à la Vérité sur le 11 Septembre) http://www.youtube.com/watch?v=Ju5gV8wAbpM [Ndt : lien désactivé ; peut être vu partiellement sur https://911truthawakening.wordpress.com] Peut également être trouvé sur le DVD « 9/11 : Explosive Evidence - Experts Speak Out » (11 Septembre : les preuves explosives - les experts se prononcent), http://www.shop.ae911truth.org/DVDs-and-CDs_c4.htm.

[17] Voir http://patriotsquestion911.com.

[18] Voir http://www.911truth.org/article.php?story=20060522022041421 et http://www.rawstory.com/news/2006/Less_than_half_of_Americans_satisfied_0523.html

[19] Peter Dale Scott, Ph.D., Conférence sur la responsabilité de l'Arizona le 11 Septembre, le 25 Février 2007 : http://911blogger.com/node/8771.

[20] Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Upton_Sinclair