Une interview de James McCanney, astrophysicien.
McC : James McCanney
M : Rick Martin
McC : Laissez-moi d'abord vous expliquer ceci... Pendant longtemps il y eut une dissension au sein de la communauté d'astrophysique entre un type nommé Chapman et Hans Alfhen, de l'Institut suédois. Chapman disait que l'espace était électriquement neutre. Alfhen disait non, nous pouvons voir le plasma là-haut, cela produit des choses étranges, nous ne savons pas quelle en est la cause, mais l'espace n'est pas électriquement neutre, c'est très actif au niveau électromagnétique. Les USA ont l'argent, Chapman est américain, c'est lui qui eut raison.
Il y a un problème de physique très simple qu'on enseigne à chaque étudiant de troisième cycle en science de l'espace, physique et astrophysique. On leur dit: si vous prenez une charge et que vous la placez dans l'espace, alors très très vite - et vous pouvez calculer à quelle vitesse - une autre charge viendra l'entourer et la masquer et on ne pourra plus la détecter électriquement depuis n'importe quelle autre partie de l'univers. C'est un phénomène de masque et si vous avez, pour une raison quelconque, un champ magnétique dans l'espace autour d'un objet, il se passe la même chose, c'est un effet de plasma. Et ça, c'est une des raisons pour lesquelles nous disons que notre gravité est une force totalement indépendante de l'électromagnétisme, parce que les forces électromagnétiques sont masquées de telle façon que la gravité peut "voir à travers" en quelque sorte.
Quoi qu'il en soit, Chapman a gagné la bataille théorique. Ainsi, pendant des décennies il y eut des conférences à ce sujet. Chapman et la physique de Chapman se trouvaient dans tous les manuels, et tous ces étudiants grandirent avec la conviction que l'espace était électriquement neutre. À cause de ce petit problème, vous pouviez faire comme ces étudiants du troisième cycle. Et je l'ai fait moi aussi. Mais ce dont je me rendis compte, et qu'apparemment personne ne comprit, c'était que les données qui commençaient à provenir des sondes spatiales ne confirmaient pas du tout cette théorie. Il y avait, là-haut, une énorme activité électromagnétique.
Cela se passait en 1979 alors que j'étais jeune instructeur à l'université Cornell et que j'avais accès à toutes les données qui provenaient des sondes Pioneer et Voyager, alors qu'elles passaient au voisinage de Jupiter et Saturne. C'était avant que les gens de la NASA se rendent compte qu'ils devaient empêcher ces données de parvenir à des personnes comme moi, qui pouvaient les interpréter de manière différente de ce qui leur convenait.
Les données montraient quelque chose de complètement différent. On observait des phénomènes électromagnétiques extrêmement bizarres : des rayons dans les anneaux de Saturne, d'énormes décharges électriques, des anneaux de courant de millions d'ampères flottant autour de la planète. Cela ne collait plus, il y avait un vent de protons. Ce qui me frappa le plus c'est qu'il y avait un vent de protons sortant aussi bien de Jupiter que de Saturne et ça, c'est une propriété satellitaire que l'on n'observe que du Soleil. Ce qui est intéressant, c'est qu'ils ne virent que des protons, ils ne virent pas de vent d'électrons qui les auraient neutralisés.
Il était donc clair que l'espace n'était pas ce qu'ils attendaient. Ils pensaient que JUPITER était une boule d'hydrogène glacée, tout à fait stérile, ce qui n'est pas le cas. Cette planète est formidablement dynamique, elle a un énorme champ magnétique. Et lorsqu'ils examinèrent VÉNUS, et toutes les autres planètes, ils les trouvèrent très différentes de ce qu'ils pensaient.
Il se trouve qu'à cette époque j'étais à Cornell, et qu'entre-temps j'avais terminé une grande partie de mon travail théorique sur l'inclusion des champs magnétiques et la mécanique céleste. Je comprenais comment cela fonctionnait. Quand j'ai vu ces données qui affluaient, je les ai reconnues, et ça, c'est évidemment quelque chose qu'aucun des adeptes de la physique de Chapman ne pouvait comprendre. Ils essayaient tous d'attribuer cela à des effets gravitationnels.
À l'époque, mes études concernaient aussi les comètes. Je me rendis compte que les comètes ne pouvaient absolument pas être des boules de neige sale. Il y avait beaucoup de données indiquant que les comètes étaient en interaction électrique avec le Soleil, et on les avait vues entourées de décharges électriques. Je ne savais pas, à ce moment-là, ce qui provoquait ces champs électriques, mais je savais que le Soleil devait en être l'origine. Je savais que les comètes étaient en interaction et que leurs noyaux se chargeaient négativement.
L'idée me vint alors, en 1979-1980, que ceci devait provenir d'un flux différentiel dans les vents solaires. En d'autres termes, il y avait plus de protons que d'électrons dans les vents solaires. Cela m'a fourni un tout nouveau modèle pour la fusion. Je réalisai que la fusion devait se produire dans l'atmosphère solaire et non dans le noyau. Je compris que la couronne d'électrons autour du Soleil était en fait un espace supra-atomique et que le Soleil lui-même était chargé positivement à l'intérieur, et que la couronne d'électrons au-dessus donnait l'impression, de l'extérieur, que le Soleil était chargé négativement.
Ce phénomène complexe de vents solaires qui perçaient des trous dans la couronne et jaillissaient vers l'extérieur était causé par l'accélération électrostatique des protons qui passaient à travers la couronne. Et c'est exactement ce que nous observons. Et pendant tout ce temps, et encore aujourd'hui, la NASA prétend que l'énergie du Soleil vient de son noyau, ce qui est complètement faux.
À Cornell, j'ai rencontré Hans Bethe, physicien, prix Nobel, qui créa le modèle que nous utilisons aujourd'hui. Et, bien sûr, il était ami d'Albert Einstein, Nobel également. Hans Bethe obtint le Nobel pour la chimie et le modèle de fusion nucléaire que nous utilisons aujourd'hui, selon lequel la réaction en chaîne fabrique des atomes plus gros et produit la chaleur.
J'eus avec lui des conversations concernant le fait que le système solaire devait être actif électriquement et que les comètes n'étaient pas des boules de neige sale. Et nous nous sommes regardés et nous savions, et Einstein savait... Une des dernières choses que fit Einstein fut d'examiner de près le travail de Velikovsky, car il savait que la Relativité Générale passait à côté de quelque chose de très important: les champs électromagnétiques. Il n'était pas possible que la gravité affecte la lumière sans que les champs électromagnétiques autour des étoiles affectent aussi la lumière. Il savait que ces éléments manquaient à la Relativité Générale et c'est à cela qu'il travaillait quand il mourut. Hans Bethe me confirma que c'est bien ce problème qu' Einstein essayait de résoudre avant sa mort.
Je lui dis: "Je n'arrive pas à me faire publier. Ils m'ôtent les moyens d'être publié. Avez-vous une idée à ce sujet ?" Il me répondit: "Essayez les publications allemandes". C'est ce que j'ai fait. Mon travail a finalement commencé à être publié en Hollande.
M: C'est intéressant, vous avez finalement dû aller à l'étranger.
McC : Oui, deux revues furent publiées en Hollande: Astrophysics & Space Science et une autre, The Moon & The Planets, cela grâce à Hans Bethe.
M : Il vous a donné un bon conseil.
McC : Oui. Mais quand cette affaire a commencé à circuler, les gens de Cornell piquèrent une crise.
M : Pourquoi?
McC : Parce que j'utilisais le nom de Cornell et que je faisais de la physique non-Chapman sous le nom de Cornell. Cela ne les arrangeait pas du tout. Et évidemment quand ils eurent en main tous mes papiers et qu'ils les firent examiner par le Space Science Department, ils se rendirent compte que ce que je faisais corroborait la version de Velikovsky.
Carl Sagan était Professeur Émérite de la Donald Duncan Chair of Astronomy, une situation très enviée à Cornell. C'est surtout lui qui a enfoncé Velikovsky. C'est ce qui l'a rendu célèbre. Il n'y a pas beaucoup de gens qui se rendaient compte qu'il combattait Velikovsky qui vendait des millions de livres de par le monde. Sagan s'appliqua à mettre en doute les compétences de Velikovsky pour montrer que sa thèse ne pouvait être valable. Et c'est comme cela que Sagan se vit attribuer la série Cosmos, parce qu'il devint le porte-parole de la communauté d'astronomie qui enterra Velikovsky. Moins de deux ans plus tard, je me pointe à Cornell et j'utilise leurs propres données pour prouver que Velikovsky avait raison.
Effets du passage d'une planète X
M: Reparlons de la planète X. Je sais que vous n'aimez pas parler de délais, mais en avez-vous la moindre idée ? Ce sera pour dans un an ou dans cent ans ?
McC : Je ne sais pas et c'est ce que je voudrais tenter de découvrir avec l'expédition de Harrington.
M : Vous n'avez donc aucune idée pour le moment ?
McC : Si, à titre personnel. Je crains toujours de donner des dates parce qu'après les gens vous en rendent responsable.
M : Cependant, en termes généraux ?
McC : Bien. Si l'histoire se déroule normalement, je dirais ceci. Hale-Bopp, Neat et les cinq autres comètes que nous avons vues en février... Nous avons vu cinq comètes passer très près du Soleil : l'une était Kudo-Fujikawa, une autre était Neat V1, une autre n'avait pas de nom - elle est venue s'écraser sur le côté du Soleil à environ 160 millions de km/h [environ 45 000 km/sec] - et alors il y eut un autre petit noyau de comète qui est entré dans le Soleil et que l'on voit du côté inférieur gauche de l'image, au moment ou Neat passait au-dessous. On pense que cet objet a été éjecté de Neat et s'est jeté dans une éruption solaire, et c'est alors que ces grands ballons tubulaires de plasma sont sortis du Soleil, en réaction.
Bon, votre question concernait la planète X. Les Indiens Hopi pensaient que Hale-Bopp (1995) était Blue Kachina, qui devait précéder la planète X d'environ dix ans. Et dix ans, c'est assez relatif. La question est que si Hale-Bopp est effectivement la compagne du "Gros Objet" venu il y a 4 200 ans - et c'est bien cela le cycle, 4200 ans pour Nibiru, pas 3 600 - alors nous pouvons nous y attendre dans les dix ans qui suivent.
Autre chose, les gens s'intéressent à cette planète X ou Nibiru, moi j'étudie les objets extérieurs au système solaire et je constate que Neat, par exemple, ne ressemble à rien de ce que nous avions vu auparavant. C'est une comète toute neuve, alors a-t-elle ou non un rapport avec Nibiru ? Impossible de le dire.
M : C'est donc une entité inconnue.
McC : Exact. Il y a des centaines, voire des milliers ou des centaines de milliers de ces gros objets qui flottent là-bas au loin, et c'est quelque chose que la NASA refuse de reconnaître.
M : La soi-disant "théorie de la panique"?
McC : Oui, et puis cette déduction logique: "Si celle-là a surgi inopinément de l'espace, est-ce qu'une autre ne pourrait surgir n'importe quand et venir assez près de la Terre pour la perturber?" Évidemment, c'est exactement ce que je dis, c'est l'influence à distance. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait collision pour qu'il y ait des dégâts. La NASA ne cesse d'évoquer cette "collision" [pour en minimiser le risque]. Non! Cela n'a rien à voir avec un contact direct.
Si cet éclat [solaire], qui a jailli derrière Neat, nous avait atteints, nous l'aurions su. En l'espace de cinq ans il y aurait des foules de gens en train de mourir du cancer parce que cela aurait pulvérisé notre champ magnétique et supprimé notre protection et quiconque se serait trouvé du côté du Soleil à ce moment-là aurait été grillé sur place.
Il est un fait peu connu que dans les années 1990 - c'est par Dmitriev que je sais cela - une éruption solaire a frappé la Terre et nous (les USA) étions du côté nocturne au moment où le champ magnétique est en fait passé par zéro. La Russie était du côté du Soleil et on recense aujourd'hui dans ce pays un taux élevé de cancers attribués à cet événement.
M : Ça c'est incroyable. Je vais aborder un domaine qu'il ne vous plaira peut-être pas de commenter, mais ma femme se demande ce que ces changements vibratoires pourraient produire comme effet sur les gens dans les prochaines années.
McC : Je dirais qu'ils sont de deux sortes. Il se produit une nette polarisation aujourd'hui de par le monde. Il y a des gens chez qui augmente la conscience de la place qu'ils occupent dans l'univers, qui comprennent que nous devons nous unir dans la paix et cesser d'épuiser sans discernement les ressources de la Terre. Nous devons préparer la planète pour les générations futures. Ces gens-là vont s'élever, beaucoup. Ils vont commencer à communiquer sur un plan presque mental, spirituel, tout autour du monde. Ils vont comprendre que nous ne pouvons pas continuer à faire des guerres et à placer nos ressources dans ce genre de choses.
L'autre versant de la polarisation est une organisation globale qui contrôle le monde entier et le maintient, en fait, en esclavage. Ces organisations et ces familles élitistes vont encore aggraver leurs comportements. Ils se consacrent entièrement à ne faire que des guerres, des destructions, des tueries.
M : Parlons du mouvement des pôles magnétiques de la Terre et de l'influence des événements sur ces pôles.
McC : Pour commencer, il y a beaucoup de notions erronées concernant le champ magnétique terrestre. Il est principalement causé par les courants qui s'écoulent autour de la Terre. II n'est pas engendré par une sorte d'aimant au centre de la planète. Le champ magnétique que produit le noyau, le composant permanent du champ magnétique, est assez librement lié à des dépôts de fer et de nickel. Ce n'est pas comme un petit aimant de fer qu'un enfant mettrait dans sa poche. La plus grande, partie de notre champ magnétique est formée par des courants électriques qui passent autour de notre planète avec les vents solaires et dans la ceinture de Van Allen, et sous d'autres formes. C'est pour cela que lorsque passe une comète très chargée d'électromagnétisme, cela peut nous influencer fortement.
C'est l'occasion de rappeler que les Russes ont fait, il y a quelques années, une étude sur les fœtus. Ils se sont aperçus que ces fœtus s'accordaient, avant la naissance, au rythme électromagnétique du cosmos. Les Russes étaient très conscients de la partie électromagnétique de notre environnement, alors qu'à l'Ouest on en était encore à dire "ça n'existe pas".
Ils firent alors des études statistiques sur les alignements planétaires, du point de vue astrologique et des choses de ce genre. Ils acquirent la conviction qu'il y avait une relation entre les gens, leurs vies, leurs comportements, et les positions des planètes. Ils firent ce rapprochement non seulement avec les humains, mais avec les plantes, et les animaux, etc. Ils virent qu'il y avait quelque chose à découvrir, mais ils ne comprenaient pas ce que c'était.
Mais quand ils réalisèrent que toutes les planètes déchargent la capacité qui s'accumule autour du Soleil, à cause d'un excès de courant de protons dans les vents solaires, ils comprirent que lorsque les planètes se trouvent dans certains alignements, cela accentue l'écoulement des courants sur ces trajectoires. Et quand de nombreuses planètes sont en ligne, cela ne multiplie pas seulement les courants par deux, mais par cent.
Ainsi lorsque, par exemple, la Lune passe par la phase de Nouvelle Lune, pendant un bref moment la conjonction masque les vents solaires. Mais quand elle s'écarte à nouveau, les vents solaires reviennent en force et secouent notre champ magnétique, provoquant une énorme pression sur notre atmosphère.
Au moment des phases de Nouvelle et Pleine Lune, la Terre reçoit une forte pression électromagnétique, ce qui est une façon de dire les choses. Tous ces effets que vous constatez sont très réels.
Quand une grosse comète rentre dans le système solaire, elle brouille le champ électrique solaire et excite toute cette énergie dans le Soleil, comme nous le voyons, alors se produit ce que je disais à propos de cette polarisation. Les gens qui sont en croissance vers une plus haute conscience spirituelle vont monter toujours plus haut, tandis que les fauteurs de guerre vont se mettre à battre tambour toujours plus fort. Et c'est à cela que nous assistons en ce moment.
M: Quelle sera, à votre avis, l'expérience des gens? Y aura-t-il beaucoup plus de maladies, de déséquilibres. Avez-vous une théorie?
McC : Voyez le jet stream [courants aériens à haute altitude et grandes vitesses] et le temps. Tout va devenir plus irrégulier, nous le constatons déjà. Vous verrez des écarts de température beaucoup plus importants, et vous constaterez quelque chose d'analogue chez les personnes. Des gens qui n'ont pas une bonne maîtrise d'eux-mêmes vont devenir fantasques, ceux qui n'ont pas un très bon équilibre le perdront encore plus, et les gens équilibrés seront de plus en plus fermes. Ce sera un des aspects de la polarisation, il n'y aura plus de demi-mesure.
Éthique de l'homme de l'espace.
M : Retournons à un sujet politiquement incorrect: le "point zéro".
McC : Voici ce que je crois voir se passer, c'est au contact des Russes que je l'ai appris. Le terme qu'ils emploient, comme Dmitriev, est "domaine du vide", pour nous c'est "l'espace extérieur".
Quand j'ai rencontré Valery Uvarov [cf. Nexus France n° 28, pg 60] de l'Académie Nationale de Sécurité de Russie, je lui ai dit: "Ce qu'ils ne comprennent pas dans ce pays (USA), c'est qu'il y a un degré plus élevé de conception des choses. Quand on en arrive à ce niveau de hardware [technicité ...] - c'est comme cela que nous appelons ça chez nous - vous pouvez faire de la rétro ingénierie et vous pouvez parvenir à ce que tout cela fonctionne, mais cela ne fonctionnera jamais vraiment bien si vous avez des intentions négatives." Quand j'ai dit cela à Valery, il a ouvert des yeux ronds et m'a dit: "Vous comprenez cela ? Vous êtes le premier occidental qui a saisi cette notion!"
M : Ces choses ne seront pas tolérées dans l'espace si les intentions sont mauvaises ?
McC : Absolument pas. Et les gens qui s'occupent des blacks ops [ou "black programs", programmes militaires secrets] ici sont allés jusqu'à faire venir de l'Est des personnes douées de niveaux de conscience élevés et à les impliquer dans la réalisation d'engins spatiaux afin d'essayer d'induire cette conscience dans ce qu'ils fabriquent. Et le fait que les Russes savent déjà cela est un vrai problème à l'Ouest. Ils [les Russes] en sont revenus de cette philosophie et ils avancent. Valery m'a dit qu'ils accéléraient, qu'ils étaient contactés. Il m'a dit très clairement: "Votre pays et votre peuple ne seront pas contactés tant que vous ne changerez pas d'attitude. Alors seulement vous ferez des progrès." C'était tellement évident, ce pays est une chape de plomb sur la planète.
Les Russes font de grands progrès et ce n'est pas parce qu'ils ont un budget de cent milliards de dollars. On n'a pas besoin d'argent. Ces engins ne sont pas compliqués. Il est clair que les anciens pouvaient circuler dans l'espace et ils savaient comment se protéger de l'électromagnétisme. Ils se déplaçaient dans l'espace en utilisant l'électromagnétisme.
M: Qu'aimeriez-vous dire pour conclure?
McC : Tout d'abord, que le reste du monde progresse beaucoup plus que les Etats-Unis en conscience et en humanité.
Ensuite, je tiens à dire que, en tant que peuple ou population civile, nous devons empoigner le pays et le faire changer de cap parce que, littéralement, le reste du monde en dépend. Nous sommes aujourd'hui dans un état comparable à celui de l'Allemagne d'Hitler en 1939, juste avant la II ème guerre mondiale.
Ils ne sont pas parvenus à renverser la situation, et si nous ne renversons pas la situation, nous allons nous trouver devant un problème mondial infiniment plus grand que ce qu'aura jamais été la deuxième guerre mondiale.
Notes de l'éditeur
Cette interview de James McCanney est extraite du numéro de mai 2003 de The Spectrum magasine, PO Box 1567, Tehachapi, CA 93581, USA, Tél. +1 (661) 823 9696, e-mail: thespectrum@tminet.com,
site web: http://www.TheSpectrumNews.org La version originale, non éditée, de cette interview se trouve à la page web: http://www.jmccanneyscience.com/SpectrumMay2003.htm
À propos de l'auteur.
James McCanney, MS, a reçu une formation en physique à St. Mary's University, où il fut licencié ès lettres avec une double spécialité en physique et mathématiques en 1970. II a consacré trois années à enseigner la physique et les mathématiques, en espagnol, en Amérique latine. Pendant cette période il visita les ruines de cités anciennes et des sites archéologiques, se trouvant aux premières loges pour l'étude de vestiges mis à jour après des milliers d'années. Il retourna faire un troisième cycle universitaire en 1973 et obtint une. maîtrise en physique nucléaire et des solides à la Tulane University, New Orleans, Louisiana.
En 1979, McCanney entra à la faculté de la Cornell University, Ithaca, New York comme instructeur de premier niveau en physique, Ce fut à Cornell qu'il se rendit compte que son travail théorique sur la nature électromagnétique du système solaire et de l'univers trouvait une confirmation dans les donnée; qui arrivaient des confins du système solaire. Pendant ce temps, la science conventionnelle cherchait toujours du côté de la gravité les explications sur le fonctionnement des planètes, satellites et autres objets.
Dans un premier temps, ses articles furent publiés dans les journaux habituels d'astrophysique, mais ils se heurtèrent rapidement à la résistance de la communauté d'astronomes et les journaux refusèrent bientôt de publier ses travaux théoriques. McCanney se vit retirer son poste d'enseignant à cause de ses idées concernant la nature électromagnétique du système solaire.
Contrairement à la croyance traditionnelle selon laquelle le système solaire s'est formé d'un seul coup il y a 4,5 milliards d'années et n'a guère changé depuis, le travail théorique de McCanney expose en substance que le système solaire est dynamique et reçoit périodiquement de nouveaux apports. II désigne comme étant les nouveaux membres évidents de notre système: la planète Vénus, le satellite jovien Io, la lune saturnienne Titan et la petite planète Pluton, (qui possède une atmosphère, bien qu'elle soit aussi éloignée de la chaleur du Soleil et n'ait pas une gravité suffisante pour garder cette atmosphère très longtemps).
Son travail théorique montre aussi que les comètes ne sont pas des boules de neige sales mais de gros "aspirateurs" électriques de l'espace extérieur. Les comètes attirent de grandes quantités de matériaux grâce à des forces électriques puissantes et certaines sont de taille à disloquer des structures planétaires déjà en place.
Les théories innovantes de McCanney sur la physique des plasmas et son nouveau modèle de fusion dans l'atmosphère solaire proposent une base pour les champs électriques et les phénomènes de décharges plasmiques qui sont devenus les éléments centraux de son modèle théorique quant à la vraie nature du système solaire. Des informations plus détaillées sur le modèle des plasmas électriques et leurs effets sur les planètes, les comètes et le système solaire sont accessibles sur le site web de McCanney : http://www.jmccanneys-science.com
James McCanney est l'auteur de Planet X, Comets & Earth Changes. (non traduit en français)
Paru dans Nexus édition française n° 30 de janvier-février 2004
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