Traduction par PapyJako

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Depuis des décennies, les alarmistes du changement climatique ont produit une foule de scénarios apocalyptiques, tous fondés sur la théorie du réchauffement climatique anthropique : les émissions de CO2 d'origine humaine vont forcer le climat de la Terre à se réchauffer de manière incontrôlable, ce qui causerait toutes sortes de désagréments. Une nouvelle étude, publiée par le Centre d'études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change"), aborde frontalement les plus importants effets prédits du réchauffement climatique. Faisant un ample usage de papiers de recherche revus par les pairs, les sinistres prédictions des alarmistes du climat sont démolies pierre par pierre. En définitive, les auteurs concluent que les concentrations atmosphériques croissantes du CO2 découlant du développement de la Révolution Industrielle ont, en fait, été bonnes pour la planète.

Le rapport de 168 pages, "Le Dioxyde de carbone et l'avenir de la Terre : sur le chemin de la prudence" ("Carbon Dioxide and Earth's Future: Pursuing the Prudent Path"), écrit par Craig D. Idso et Sherwood B. Idso, aborde l'ahurissant marécage de la désinformation du changement climatique, en utilisant des données scientifiques solides, pour réfuter les prédictions de désastres environnementaux futurs. Comme les auteurs le font remarquer, le méchant de l'histoire est l'industriel, qui a « altéré le cours de la nature » en émettant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l'air, par la combustion du charbon, du gaz et du pétrole. Les questions abordées par le rapport sont formulées dans le résumé :
Dans sa composition actuelle, l'atmosphère de la Terre contient un peu moins de 400 ppm du gaz incolore et sans odeur que nous appelons dioxyde de carbone ou CO2. Cela représente seulement quatre pour-cent de un pour-cent. En conséquence, même si la concentration de l'air en CO2 était triplée, le dioxyde de carbone ne représenterait toujours qu'un petit peu plus d'un dixième de pour-cent de l'air que nous respirons, ce qui est beaucoup moins que ce qui imprégnait l'atmosphère terrestre il y a quelques éons, lorsque la planète n'était qu'un jardin. Néanmoins, on prédit souvent qu'un petit accroissement de cette quantité minuscule de CO2 produira un enchaînement de terribles conséquences environnementales, incluant du réchauffement global, une élévation catastrophique du niveau des mers, et la destruction de beaucoup d'écosystèmes naturels, aussi bien que de spectaculaires augmentations des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.

Aussi étrange que cela puisse paraître, ces effrayants scénarios d'avenir sont dérivés d'une seule source d'information : les modèles climatiques sur ordinateur, en permanente évolution, qui prétendent réduire la somme des processus physiques, chimiques et biologiques, qui se combinent pour produire l'état du climat terrestre, à un ensemble d'équations mathématiques d'où ils tirent leurs prévisions. Mais savons-nous vraiment ce que sont tous ces processus complexes et leurs interactions ? Et même si nous le savions - ce qui n'est pas le cas - pourrions nous les capturer correctement en un programme informatique gérable nous produisant des prévisions fiables à 50 où 100 ans ?
Craig D. Idso, qui est le fondateur et ex-président du "Centre d'études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global" ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change", est titulaire d'un Doctorat de Géographie de l'Université d'état de l'Arizona. C'est le frère de Keith E. Idso et le fils de Sherwood B. Idso. En 2009, il a co-signé avec son père le livre "CO2, Réchauffement Global et perspectives d'extinction des espèces pour le futur" ( "CO2, Global Warming and Species Extinctions: Prospects for the Future").

Sherwood B. Idso assume la Présidence du Centre d'études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global depuis le 4 octobre 2001. Auparavant, il était Physicien Chercheur au Département de Recherche en Agriculture de l'agence de protection des eaux à Phoenix en Arizona.

Le Docteur Idso est auteur ou co-auteur de plus de 500 publications, en particulier « Le dioxyde carbone : ami ou ennemi ? » (1982) et « Dioxyde de carbone et Changement Global : La Terre en Transition (1989). Il a fait partie du comité de rédaction de la revue internationale « Agriculture et Météorologie de la Forêt » de 1973 à 1993 et depuis 1993 fait partie du comité de rédaction de « Environnement et Botanique Expérimentale ». Au cours de sa carrière, il a été critique invité de manuscrits pour 56 journaux scientifiques différents et 17 agences de financement différentes, représentant un spectre inhabituellement ouvert de disciplines. En d'autres termes, il fait largement partie du courant principal des scientifiques de l'environnement.

D'après l'analyse détaillée d'Idso & Idso, les observations du monde réel sont en contradiction avec à peu près toutes les prédictions alarmistes faites par les catastrophistes du réchauffement climatique et, en ce qui concerne les modèles climatiques, ceux-ci révèlent beaucoup de lacunes et d'insuffisances. L'observation de la nature démontre que, même si le monde s'est substantiellement réchauffé sur le dernier siècle et un peu plus, aucune des conséquences environnementales désagréables prédites par les alarmistes du climat ne s'est manifestée.

Le rapport adresse directement dix assertions différentes faites par les rapports du GIEC et les scientifiques associés. Elles sont toutes censées être des effets directs de l'augmentation des concentrations de CO2, elle-même provoquée par l'activité des hommes. Voici précisément les chefs d'accusation :
1) Un réchauffement sans précédent de la planète - En ce qui concerne la température de l'atmosphère, l'assertion des alarmistes du climat a plusieurs facettes. On prétend qu'au cours des décennies passées : (a) la température de la terre a atteint des niveaux sans précédent depuis au moins un millénaire, (b) la rapidité du réchauffement est également sans précédent, et (c) ces deux conséquences douteuses ont été rendues possibles par l'ampleur, elle aussi sans précédent, des émissions anthropiques de CO2, découlant de la combustion sans cesse croissante des combustibles fossiles tels que le charbon, le gaz et le pétrole.

2) Des sécheresses et inondations plus fréquentes et plus graves - En conséquence du réchauffement global et du changement dans les conditions météorologiques prévus par les modèles climatiques en réponse à l'accroissement des taux de CO2, on prétend que les inondations et sécheresses vont devenir à la fois plus nombreuses et plus fréquentes à travers le monde.

3) Des cyclones plus fréquents et plus puissants - le réchauffement climatique découlant du CO2 va augmenter la fréquence, l'intensité et la durée des cyclones.

4) La montée du niveau des océans va inonder les plaines côtières - le réchauffement anthropique va entraîner une fonte rapide des calottes glaciaires, une rapide montée du niveau des eaux et des inondations côtières catastrophiques.

5) Des tempêtes plus fréquentes et plus catastrophiques - Parmi les conséquences du réchauffement qui ont été l'objet de la plus grande publicité par les alarmistes du climat en conséquence de l'augmentation des concentrations de CO2, il est prédit une augmentation de la fréquence et de la gravité de toute une variété de différentes espèces de tempêtes.

6) Une augmentation de la mortalité humaine - la mortalité humaine va monter en flèche à cause de la plus grande sévérité et de l'augmentation de la fréquence des vagues de chaleur, et aussi à cause de la plus grand propagation denombreuses maladies à vecteurs, toutes conséquences du réchauffement global découlant du CO2.

7) Des extinctions généralisées d'espèces de plantes et d'animaux - En ce qui concerne les plantes et les animaux, les alarmistes du réchauffement global ont depuis longtemps prétendu que l'élévation de température prédite en conséquence de la hausse des concentrations de CO2 serait si importante et si rapide que beaucoup d'espèces de plantes et d'animaux ne seraient pas capables de migrer vers les pôles ou en altitude suffisamment rapidement pour échapper à l'extinction.

8) Une baisse de la productivité végétale - la hausse des températures et l'augmentation des phénomènes extrêmes vont décimer la productivité des écosystèmes terrestres critiques.

9) De nombreux blanchiments des coraux - L'augmentation des températures découlant du CO2 détruit les coraux du monde.

10) La vie marine se dissout dans les océans acidifiés - Les concentrations croissantes de CO2 dans l'atmosphère diminuent le PH de l'eau de mer, ce qui réduit la calcification, le métabolisme, la fertilité, la croissance et la survie de beaucoup d'espèces marines.
Les lecteurs de "Resilient earth" vont trouver familières toutes ces prétentions et une recherche sur notre site va leur fournir beaucoup d'articles traitant des mêmes sujets. Le grand avantage de l'étude d'Idso est de consolider beaucoup de ces arguments lucides et une quantité substantielle d'éléments probants en un seul document. Il serait difficile de faire droit à chacune de ces dix catégories en un seul post, aussi, à la place, je vais essayer de capturer l'essentiel de l'étude en examinant le premier point : « Un réchauffement sans précédent de la planète ».

Les auteurs commencent en citant les travaux de Pett et al. En 1999 (voir "Climate and atmospheric history of the past 420,000 years from the Vostok ice core, Antarctica"). Ils ont trouvé que, durant l'Holocène, qui est en fait seulement la dernière d'une longue liste de périodes interglaciaires (NDT : l'Holocène est l'interglaciaire que nous vivons) le maximum de température est le plus froid des cinq derniers interglaciaires. Les quatre interglaciaires qui ont précédé l'Holocène étaient, en moyenne, plus de 2°C plus chauds (voir la figure ci-dessous).
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Cette thèse est renforcée par une étude plus récente (2009) par L.C. Sime et al. (voir "Evidence for warmer interglacials in East Antarctic ice cores"). D'après ce papier, « les maxima interglaciaires au cours de 340 000 dernières années étaient de 6°C à 10°C au dessus des valeurs actuelles ». Ces découvertes ont conduit Idso et Idso à conclure que les températures durant l'interglaciaire en cours sont en effet exceptionnelles, mais pas exceptionnellement chaudes au contraire, elles ont été exceptionnellement froides.

Ils examinent également la température de périodes plus récentes en citant le travail de F.C. Ljungqvist, qui a présenté une histoire de la température de la portion extra-tropicale de l'hémisphère Nord (30-90° de latitude Nord) des 2000 dernières années (NDT il s'agit de la portion du globe qui se situe au Nord du parallèle 30 lequel traverse le Nord du Mexique, le Texas, la Louisiane, l'Algérie, l'Iran, le Koweït, le Pakistan, le Népal ...). Contrairement aux tentatives de Mann et al. de réécrire l'histoire des températures des 2 000 dernières années, Ljungqvist a trouvé « Un Optimum Romain chaud entre 1 et 300 , Un âge des ténèbres froid entre 300 et 800 , Un Optimum Médiéval chaud entre 800 et 1300 et Un Petit Age Glaciaire entre 1300 et 1900 suivi par le réchauffement du vingtième siècle ». Ces données sont montrées ci-dessous.
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Ces périodes froid/chaud qui alternent, dit Ljungqvist's, « sont probablement le fameux quasi-cyclique Cycle de Bond de 1470 ± 500 ans (Bond et Lotti, 1995 ; O'Brien et al., 1995; Bond et al., 1997, 2001; Oppo, 1997) » qui « a affecté de façon synchrone à la fois la Scandinavie et le Nord-Ouest de l'Amérique du Nord (Denton and Karlen, 1973)" et a « par la suite été observé en Chine (Hong et al., 2009a,b), dans le Pacifique Nord de moyenne latitude (Isono et al., 2009) et en Amérique du Nord (Viau et al., 2006), et dont on a montré qu'il a très certainement affecté la totalité de l'hémisphère Nord durant l'Holocène (Butikofer, 2007; Wanner et al., 2008; Wanner and Butikofer, 2008), et qu'il a peut-être même été global (Mayewski et al., 2004).". Comme on le voit, le rapport Idso regorge de références.

La section se termine par une analyse de l'impact du CO2 sur la température Terrestre. Le décalage entre la température et le CO2 atmosphérique est examiné, et l'importance de l'accroissement du CO2 est relativisée. Il y a beaucoup plus de détails dans le rapport lui-même, mais voici la conclusion du chapitre :
A la lumière de ces résultats, il est difficile de dire grand chose au sujet de la force du pouvoir réchauffant de l'accroissement d'environ 75 ppm de la concentration de CO2 observé entre 1875 et 2000, à part dire qu'il est minuscule par rapport à n'importe quel forçage, ou combinaison de forçages, à l'œuvre concurremment sur le climat de l'Arctique. On ne peut pas, par exemple, prétendre qu'une fraction quelconque du réchauffement de 1917 à 1937 était la conséquence de l'accroissement concomitant de 8 ppm, même si on ajoute l'augmentation de 12 ppm qui s'est produite entre 1875 et 1917 ; puisque l'accroissement bien plus grand de 55 ppm des concentrations de CO2 qui a suivi n'a produit aucun réchauffement net. Regardé à cette lumière, le contenu de l'air en CO2 ne commence même pas à entrer en jeu.
Le détail du niveau d'analyse et l'abondance de références font de cette étude un avantage inestimable pour les sceptiques du climat dans le monde. Si vous portez quelque intérêt au changement climatique et au débat sur le réchauffement global, je vous recommande de télécharger le PDF aujourd'hui. La partie la plus sujette à controverse du document est peut-être l'observation finale, qui soutient que l'augmentation des émissions de CO2 est en fait un bénédiction et quelque chose que l'humanité de devrait pas chercher à stopper. Leur position fait écho aux sentiments que j'ai exprimés dans mon post "The Case For Doing Nothing About Global Warming." (NDT : traduit sur skyfall en "Et si on ne faisait rien au sujet du réchauffement climatique ?"). Voici en effet la conclusion du rapport :
Nous, humains, en tant que défenseurs de l'environnement, devons mettre de l'ordre dans nos priorités. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour préserver la nature en aidant à nourrir l'humanité et améliorer le niveau de vie dans l'ensemble du monde ; et pour réussir cela, nous devons laisser les concentrations de l'air en CO2 poursuivre leur cours ascendant pour les quelques décennies à venir. Telle est la politique de prudence que nous devons suivre.
Cette déclaration va sans nul doute soulever la colère des scientifiques traditionnels du climat. Sans parler de ses conclusions réelles, le document est une preuve que les prétentions de consensus scientifiques sont par terre, et que prétendre qu'aucun scientifique respecté ne nourrit des doutes sur le réchauffement global est de l'évangile. Les Idso sont tous deux des scientifiques consacrés et le plus âgé des deux est un chercheur largement cité par l'Institute for Scientific Information (ISI). Ensemble, ces deux scientifiques sceptiques ont enfoncé un nouveau clou de belle taille sur le cercueil du Réchauffement Climatique Anthropique.

La Science avance comme elle l'a toujours fait : les théories faibles et erronées sont abandonnées en route en se basant sur de la force des observations des phénomènes du monde réel. Aucune théorie erronée ne peut survivre à jamais, quelle que soit la force et l'insistance du support de sa clique de scientifiques intéressés. Et il en sera ainsi du Réchauffement Climatique Anthropique. Le RGA sera placé, aux cotés du mouvement perpétuel et de l'homme de Piltdown, dans la galerie des célébrités de la fraude scientifique, un objet de ridicule et de dérision, et un fanion de signalisation pour les générations futures de scientifiques - Ce n'est pas comme cela que la Science doit être faite.

Portez vous bien, profitez de la période interglaciaire et restez sceptiques.