cologne fireworks
Tout le monde est au fait des événements qui se sont déroulés à Cologne, en Allemagne, le soir du Nouvel An. Un groupe de 1000 réfugiés avinés auraient semé le chaos dans le centre-ville, tirant des feux d'artifice contre la foule, dépouillant des passants et agressant sexuellement plus d'une centaine de femmes. Selon la police de Cologne, plus de 200 plaintes pour agressions sexuelles ont été enregistrées. Ces événements ont généré un climat de peur ainsi que des réactions violentes contre les autorités, qu'il s'agisse de la police locale ou du gouvernement allemand. C'est du « terrorisme sexuel » à l'état pur, la preuve que l'expérience de multiculturalisme entreprise par l'Allemagne, ainsi que sa politique d'ouverture aux réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, sont un échec total.

La couverture médiatique et les réactions des journalistes sont sans équivoque. Mais cette présentation des faits est-elle justifiée ? Nullement. Ce qui s'est vraiment passé à Cologne cette nuit-là reste flou. Le fait que tous les organes de presse soient unanimes - dans un pays où les médias sont contrôlés par la CIA - indique la nature « opérationnelle » et arrangée de la couverture médiatique, et peut-être même de l'événement lui-même.

Pour le moment, la seule vidéo disponible filmée sur les lieux montre une foule de jeunes (pour la plupart, des hommes) dans le centre-ville de Cologne, certains en train de picoler, et certains lançant des feux d'artifice en l'air et parfois dans la foule. En bref, un large groupe - ou plusieurs petits groupes - d'ados et de jeunes d'une vingtaine d'années qui se comportent comme n'importe quel jeune de leur âge dans la plupart des pays occidentaux : de façon irresponsable, et « prenant juste un peu de bon temps ». Ce que les vidéos ne montrent pas, mais qui s'est incontestablement produit, c'est une série d'agressions sexuelles commises dans le centre-ville par un nombre inconnu d'hommes. Des victimes rapportent avoir été forcées de traverser une foule de jeunes - d'apparence moyen-orientale ou nord-africaine - et avoir subi de multiples attouchements, des vols, et au moins des viols pour une ou deux d'entre elles, selon les témoignages.


La police a identifié 32 suspects, parmi lesquels figurent 18 ou 19 récents demandeurs d'asile. Un autre rapport détaille la liste des suspects : 9 Algériens, 5 Iraniens, 4 Syriens, 3 Allemands, 1 Iraquien, 1 Serbe et 1 Américain.

Il est difficile de se faire une idée du nombre réel de personnes impliquées en regardant simplement cette liste de suspects : certains sont probablement innocents, et il est fort probable qu'un certain nombre demeurent non identifiés. Mais d'après les reportages et témoignages que j'ai lus et visionnés, il semble que les hommes impliqués dans ces agressions faisaient partie d'un groupe bien plus petit (une trentaine ou une quarantaine), comme le rapporte l'une des victimes. (Si nos lecteurs ont des témoignages affirmant le contraire, faites-le nous savoir dans les commentaires). Cela semble plausible - contrairement à la version des médias mainstream.

Réfléchissez. Nous sommes censés croire que chaque homme présent sur la place a commis des agressions - parce que c'est ce qu'affirment les grands médias. Mais comment sont-ils arrivés à ce chiffre ? Comment imaginer que 1000 hommes ont agressé collectivement 100-200 femmes ? Corrigez-moi si je me trompe, mais je ne pense pas qu'aucune des femmes agressées ait affirmé cela. Il serait bien plus logique de penser qu'un plus petit nombre de pervers (par ex, une vingtaine ou une trentaine) ont agressé de multiples femmes de la manière dont le décrivent les témoins.

Quel que soit le nombre de responsables, ces agressions semblent avoir impliqué un certain niveau de planification, surtout si l'on tient compte du fait que des agressions similaires ont eu lieu en Finlande, en Suède, en Suisse et en Autriche, ce qui a amené le ministre allemand de la Justice à soupçonner que ces multiples agressions avaient été coordonnées. Au minimum, il apparaît que les médias sociaux ont été utilisés pour planifier le rassemblement sur la place de Cologne, mais rien n'indique qu'il s'agissait d'un appel au vol et à l'agression sexuelle. Si un tel appel a eu lieu, des moyens différents ont probablement été utilisés, et un tel appel s'adressait peut-être à un groupe plus restreint et confidentiel.

Depuis les agressions, des groupes antagonistes ont manifesté pour et contre les réfugiés. Des « agresseurs inconnus » ont attaqué des réfugiés au hasard. Le parti de Merkel a proposé de durcir la loi concernant les demandeurs d'asiles, certains politiciens appelant à des déportations.

La crise des réfugiés replacée dans son contexte

Avant de commenter la réaction socio-médiatique à ces agressions, clarifions d'abord quelques points. Premièrement, il n'y aurait pas de crise des réfugiés si l'UE ne s'était pas pliée à la volonté des USA, et si l'OTAN - sous l'égide de ces derniers (et d'Israël) - n'avait pas décidé de détruire l'un après l'autre les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Avant son lynchage et la destruction de son pays, Kadhafi avait prévenu les dirigeants européens que cela se produirait, et il avait raison. Rien de tout cela ne serait arrivé si les USA, avec le lâche consentement de l'Europe, n'avaient pas détruit le Moyen-Orient.

Deuxièmement, les nations européennes n'ont eu d'autre choix que d'accepter les réfugiés, après l'ouverture des vannes par la Turquie et le déclenchement de la pression médiatique. Moralement et matériellement parlant, elles ne pouvaient se contenter de fermer leurs frontières et d'interdire à quiconque d'entrer. Que fallait-il faire de ces millions de gens ? Pour les critiques de la politique d'ouverture de l'Allemagne, quelle réponse compatissante, fondée sur le bon sens, l'Europe aurait-elle pu donner à la crise des réfugiés, en premier lieu ? Et même s'il y avait une façon morale et efficace de refouler tous ces gens, cela n'empêcherait pas des éléments criminels et terroristes de s'infiltrer, s'ils en avaient la volonté. Il me semble que les nations européennes ont été placées dans une situation quasi inextricable. Délibérément.

Troisièmement, nous ignorons tout bonnement les données démographiques concernant cette population de réfugiés. Nous ignorons d'où ils viennent (nombre d'habitants d'autres pays ont utilisé de faux papiers syriens, croyant qu'ainsi, ils seront mieux traités). La plupart fuient des zones de guerre, mais nombre d'entre eux sont également des réfugiés économiques (par ex. ceux dont les vies ne sont pas vraiment menacées mais qui considèrent que l'Europe offre de meilleures opportunités économiques). Un nombre très restreint de ces individus sont probablement des « djihadistes ».

Quatrièmement, n'importe quelle population humaine contient indubitablement des éléments criminels. Si 1 personne sur 100 est un psychopathe clinique (estimation conservatrice), cela signifie que plus de 10 000 psychopathes sont entrés en Allemagne l'année dernière. Et c'est sans compter les délinquants ordinaires. Ajoutez à cela les cinglés djihadistes wahhabites qui ont été envoyés en Europe délibérément. Mais rappelez-vous aussi que, avec ce taux de 1%, l'Allemagne comptait déjà au minimum 800 000 psychopathes allemands sur son sol.

La plupart des gens sont probablement incapables de garder tous ces éléments en tête. Les gens stupides aboutissent à des conclusions stupides ; ça peut même arriver à des gens d'ordinaire intelligents, en particulier lorsqu'ils sont manipulés émotionnellement. Ainsi, la présence d'un nombre relativement insignifiant d'exclus de la société, de djihadistes ou de « divas » suffit à mener des zozos européens à la conclusion que tous les réfugiés sont des violeurs, des terroristes ou des profiteurs. (Pas vrai, Donald Trump ?) Et c'est précisément ainsi qu'a réagi la population de zozos européens à la nouvelle menace réfugiée : en versant dans le fascisme et le racisme. Tout se déroule selon le plan. Comme le résume Andrew Korybko :
Les guerres contre l'Iraq, la Libye, et la Syrie ont créé une grave crise humanitaire ; des millions de personnes ont été contraintes de quitter leur pays et d'adopter le statut de réfugiés. Travaillant main dans la main avec la Turquie d'Erdogan, les USA ont poussé des millions de Syriens à quitter leur pays et à s'installer chez leur voisin du nord, pour être plus tard stratégiquement « relâchés » vers l'Europe via des réseaux et des itinéraires utilisés pour le trafic d'êtres humains et le trafic de drogues, activités liées aux agences de renseignements.

Comme prévu, les pays de transit dans l'UE et les Balkans ont été complètement submergés par cet afflux humain sans précédent, afflux stratégiquement dirigé contre eux, ce qui, doit-on le rappeler, était l'objectif principal des USA. Les clivages politiques et identitaires que cet assaut physique a exacerbés dans ces pays se sont rapidement aggravés, suscitant une polarisation et un activisme sur le terrain, le tout culminant dans un mélange prédéterminé et instable d'ingrédients sociaux qui ont amplifié la menace de la Révolution colorée dans tous les pays d'Europe du Nord et de l'Ouest (avec un risque similaire manifesté dans les Balkans, en particulier en Serbie et en République de Macédoine).

Ces facteurs antagonistes internes (le camp des pro-« réfugiés », le camp des anti-« réfugiés » et les « réfugiés » eux-mêmes) peuvent dès lors être manipulés sur commande de sorte à s'engager dans un conflit hobbesien, chaque faction luttant contre l'autre ou contre le gouvernement. Cette menace asymétrique latente est la garantie que tous les dirigeants politiques quelque peu « velléitaires » (ceux qui entretiennent des relations pragmatiques avec la Russie et la Chine) resteront fermement sous l'influence socio-politique des USA et de leur système de chantage.
Depuis le début, la crise des réfugiés a été manipulée de sorte à provoquer précisément cette réaction. En manipulant les élans de compassion des citoyens respectables (bien que naïfs), pour leur renvoyer cette compassion en pleine poire sous la forme d'attentats terroristes orchestrés, les pouvoirs en place montrent ce qu'ils pensent des êtres humains honnêtes ; en outre, ils utilisent ces qualités de compassion pour transformer la société européenne en une entité raciste et, au final, fasciste. C'est le plan des USA, et il fonctionne comme sur des roulettes. La société européenne est en train d'être divisée ; cela fait partie du processus d'assujettissement à l'idéologie inhumaine promue par les psychopathes au pouvoir.

Mais qui seront les vainqueurs ? Certains (dont Korybko, d'ordinaire perspicace) semblent penser que le vrai danger, ce sont les réfugiés, dont la présence aura pour effet de « charianiser » les sociétés européennes, créant des foyers de terrorisme au sein des États. Ces foyers pourront ensuite être exploités dans le cadre de fausses « révolutions colorées » à l'issue desquelles l'Europe entière se mettra à crier « Allah Akbar ! ». Ce scénario me paraît hautement improbable. C'est peut-être ce que souhaitent certains cinglés djihadistes, mais ces types-là sont utilisés par des « puissances supérieures » et dans un but différent. Il y aura un autre Holocauste avant que la « Charia » ne soit établie en Europe.

Plus probablement, la révolution colorée sera déclenchée de l'intérieur. La meilleure façon de transformer un pays en État fasciste est de manipuler ses habitants pour qu'ils réclament un régime fasciste à corps et à cris. La minorité wahhabite n'est qu'un prétexte qui servira à justifier des rassemblements néo nazis et, au final, la création de camps de concentration, initialement pour isoler les réfugiés, puis pour parquer les musulmans nés en Europe, et ensuite tous les dissidents. En attendant, une Europe faible - distraite par des conflits et une polarisation internes - est une Europe docile.

Terrorisme sexuel, crimes sexuels ou crise orchestrée ?

Pour en revenir à l'événement du Réveillon, la réaction typique des médias a été d'attiser le conflit racial. Peter Schwarz écrit dans WSWS :
De toute façon, en l'absence de faits prouvés, il ne reste jusqu'ici que de simples allégations et la réaction virulente de la presse ne peut donc s'expliquer qu'en termes politiques. Les partis politiques et les médias ont démarré un type de campagne qu'on a, pendant des décennies, considéré comme impossible en Allemagne.

70 ans après l'effondrement du Troisième Reich, les médias se servent du même genre de stéréotype raciste répugnant et en appellent ouvertement aux obsessions sexuelles paranoïaques, ce qui était la spécialité des nazis. Une fois de plus, les médias allemands évoquent sans vergogne des images de femmes pures de type nordique qui sont la proie d'untermenschen (sous-hommes) à la peau foncée.

Le 9 janvier, le magazine Focus publiait en couverture une femme nue couverte d'empreintes de mains noires. L'édition du week-end de la Süddeutsche Zeitung avait publié l'image du corps d'une femme blanche montrant une main empoignant ses parties génitales. Le journal a également diffusé l'image sur Facebook.
C'est, en essence, ce que veulent les responsables de la crise des réfugiés. Par exemple, regardez ces interviews de résidents de Cologne.


Ce type de réflexe est typique ; l'esprit humain est structuré de manière à fonctionner sur la base de stéréotypes pour le moins automatiques. Si nous n'en sommes pas conscients et n'en tenons pas compte dans nos réflexions, la chose se produira inconsciemment - c'est un réflexe naturel. Le résultat est prévisible : puisque certains individus de type moyen-oriental ou maghrébin ont agressé sexuellement un grand nombre de femmes, il y a des chances que le prochain individu de type moyen-oriental ou maghrébin que vous rencontrerez soit un délinquant sexuel. Cette réaction est absurde, mais largement inévitable. Regardez la vieille femme dans la vidéo. Elle a tout l'air d'une femme respectable, mais après ces agressions - et, surtout, le traitement médiatique de ces événements - elle ne peut s'empêcher de se demander si le prochain homme de type maghrébin qu'elle rencontrera est un violeur. Seront « catégorisés » comme tel non seulement la plupart des réfugiés (voire tous les réfugiés), mais aussi les non-réfugiés, comme les deux hommes noirs interviewés dans la vidéo.

La conséquence, bien sûr, c'est que les non-blancs résidant en Europe seront davantage marginalisés et victimes de discrimination, ce qui les rendra d'autant plus susceptibles de commettre des actes « anti-sociaux ». Continuez ce processus suffisamment longtemps, et la caractérisation initialement fallacieuse des non blancs comme des individus « indésirables » sera devenue réalité.

Il est difficile de se défaire de cette tendance au stéréotypage. Voyez ce qu'écrit Korybko dans l'article cité ci-dessus :
Seuls des migrants motivés par la cupidité ou l'idéologie envisageraient jamais de commettre un tel crime, sans parler de le fomenter de concert avec un millier de complices.
D'abord, pour le moment, aucune preuve n'indique qu'un millier de complices aient « conspiré » de concert. Et ce postulat est risible. La culture du viol est profondément enracinée en Allemagne - c'est loin d'être un phénomène importé :
La culture du viol en Allemagne est profondément enracinée dans notre psyché collective. Des agressions sexuelles, et mêmes des viols, se produisent chaque année lors de grands événements comme l'Oktoberfest. « Se rendre aux toilettes relève du marathon : en 15 min, vous vous ferez enlacer au moins trois fois par des inconnus avinés, et vous vous prendrez des mains aux fesses ; on soulèvera votre jupe, on renversera de la bière dans votre décolleté », écrivaient Karoline Beisel et Beate Wild dans le Süddeutsche Zeitung en 2011. En moyenne, 10 cas de viols sont rapportés chaque année à l'Oktoberfest. Le nombre estimé de cas non signalés est de 200.

Une étude de 2004 portant sur les conditions de vie, de sécurité et de santé des femmes en Allemagne a révélé que 13% des Allemandes avaient déjà été victimes de violences à caractère sexuel. Le scandale, c'est que seulement 8% de ces femmes ont porté plainte à la police. Si on inclut les plaintes multiples, alors le chiffre descend à 5%. Cela signifie que 95% (un chiffre hallucinant) des femmes victimes de violences sexuelles en Allemagne ne le rapportent pas à la police. [...]

Personne ne nie le fait que des immigrés ou des musulmans commettent eux aussi des crimes sexuels. Mais agir comme si leur milieu culturel les avait « programmés » à commettre ces crimes, tout en excusant et en minimisant les crimes commis par les « Allemands blancs » relève de la démagogie raciste.

Jusque-là, ce qui ressort le plus clairement du débat autour des événements de Cologne, c'est que l'Allemagne est en proie à un problème de sexisme et à un problème de racisme. Ces deux phénomènes sont profondément enracinés, et n'ont pas été « importés ».
Il nous faudra attendre de voir ce que révèle l'enquête. Jusque-là, deux des individus interpellés étaient marocains (ils ont été relâchés depuis). Tout comme les attentats de Paris, où les médias ont d'abord affirmé que les auteurs étaient des réfugiés syriens (bien que tous les suspects désignés se soient avérés être des citoyens européens), le même cas de figure a pu se produire ici. À ce stade, on ne peut rien affirmer avec certitude. Les auteurs de ces agressions pourraient être de jeunes chômeurs nés en Allemagne et issus de milieux divers que l'on aurait payés pour qu'ils agissent d'une certaine manière et prononcent certaines paroles. Voyez le témoignage de ce réfugié à Cologne :


Si ce témoin dit vrai, il semble qu'un petit groupe ait décidé de lancer des pétards sur la foule. Ce rassemblement a très bien pu être infiltré, voire même organisé de façon à être infiltré et coopté, afin que les actes commis par un petit groupe servent à diaboliser le groupe dans sa totalité, avec pour conséquence la cristallisation des tendances racistes, et un soutien renforcé aux partis d'extrême droite et aux éléments néonazis de la société allemande.

La réaction de la police pose également question. La police allemande n'a aucun problème à tabasser les manifestants, les émeutiers et les squatteurs - elle le fait quotidiennement. Pourtant, ici, d'après les comptes-rendus, les policiers se sont contentés de regarder sans rien faire. Ils n'ont pas non plus appelé de renforts pour gérer une situation estimée comme dangereuse. Cette attitude serait le fruit d'une « décision politique ». Oui. La police fait ce qu'on lui dit de faire - ou pas. Si les procédures normales ne sont pas suivies (répression des émeutes), alors c'est que quelqu'un en haut de l'échelle en a donné l'ordre.

Des récits circulent déjà selon lesquels la police allemande aurait d'abord étouffé les troubles (et des accusations similaires ont été portées en Suède). Un officier de police allemand aurait affirmé à Bild que « les forces de l'ordre ne peuvent efficacement réprimer les crimes commis par les réfugiés sans se voir accusés de violence excessive ou de racisme, tandis que nombre d'incidents dangereux sont minimisés ou dissimulés, pour que les statistiques restent favorables. » :
Toutefois, quand il faut contrôler un réfugié, la police ne peut pas le mettre en détention, même provisoirement, a déclaré ce policier, qui cite des « ordres venus d'en haut » prescrivant de ne pas avoir recours à des moyens coercitifs. « Notre règle au niveau national est : mieux vaut le laisser filer. »
Maintenant, comparez ça à l'attitude de la police lors de la récente manifestation anti-musulmane organisée par PEGIDA, par exemple. Rien qu'hier, quelque 250 hooligans allemands ont semé la zizanie, vandalisant des magasins tenus par des étrangers, hurlant des slogans racistes et terrorisant la population non blanche. Plus de 200 manifestants, membres de LEGIDA, la branche de PEGIDA à Leipzig, ont été arrêtés par la police. Des canons à eau avaient été installés en vue de la manifestation. Aucun dispositif de ce genre n'avait été prévu pour le réveillon du Nouvel An.


Quelle pourrait être la raison de cette attitude de « laisser faire » ? Si les forces de police et les politiques cachent vraiment l'implication de réfugiés dans ces crimes pour éviter que les gens ne voient les réfugiés d'un mauvais œil, ce n'est pas une réussite. Soit ils sont vraiment stupides, soit cette attitude cache quelque chose. Quand vous décidez de ne pas appréhender des criminels, c'est qu'il y a une raison. Peut-être que ces délinquants ont été recrutés par quelqu'un de suffisamment puissant et d'influent pour s'assurer qu'ils ne seront pas inquiétés. Ou peut-être que ça en arrange certains de les laisser continuer leurs exactions, afin de déstabiliser davantage l'Allemagne. Au final, le chaos engendré profite aux partis d'extrême droite.

Réfléchissez-y deux minutes ; il faut vraiment être stupide pour ne pas réaliser que laisser un petit segment de la société commettre des actes antisociaux parce que vous voulez éviter que la population ait une mauvaise opinion de ces personnes aura précisément le résultat inverse, à mesure que le reste de la société prendra conscience des actes antisociaux commis par cette minorité et du fait qu'on les laisse s'en tirer à si bon compte.

L'Allemagne et ses dirigeants sont confrontés à un véritable dilemme. L'Europe entière se retrouve dans la même situation. Les dirigeants européens peuvent continuer à encaisser les coups sans rien dire, auquel cas l'extrême droite ne fera que gagner en popularité. Ou ils peuvent se la jouer Gestapo et se mettre à surveiller toute la population de migrants, et/ou les parquer dans des camps, auquel cas ils auront fait le boulot de l'extrême droite. Qu'il soit mis en œuvre par la Gauche ou par la Droite, un tel scénario est le rêve du pathocrate.

À ce stade, on ne peut pas faire grand-chose. En gros, l'Europe a le choix entre un type de fascisme et... un autre type de fascisme. Et d'une façon ou d'une autre, c'est ce qu'elle obtiendra. Les dirigeants européens n'auraient pas pu faire grand-chose - hormis refuser d'être les vassaux des USA. Peut-être que la meilleure chose qu'ils puissent faire maintenant, c'est faire preuve d'un minimum de bon sens. L'afflux de réfugiés n'est pas près de s'arrêter (un ministre allemand a déclaré que seuls 10% de la « vague » de réfugiés avait atteint l'Europe. Attendez-vous à 10 millions de réfugiés en plus dans les années qui viennent.) S'il y a des délinquants, qu'ils soient traités comme tels. Enquêtez, procédez à des arrestations. Efforcez-vous de faire en sorte que les gens acquièrent des connaissances psychologiques de base. Tout comme l'existence de quelques Allemands criminels ne veut pas dire que tous les Allemands soient des criminels, l'existence de quelques réfugiés criminels ne veut pas dire que tous les réfugiés soient des criminels, ou devraient être traités comme tels.

L'immense majorité des réfugiés ne sont pas des djihadistes fanatiques. Même dans leurs pays d'origine (par ex, la Libye et la Syrie), seule une petite minorité d'entre eux sont des malades mentaux, comme dans n'importe quel pays - y compris l'Allemagne, qui a son propre lot de cinglés fanatiques. Aussi dangereux que soient ces derniers, ils ne constituent en toute probabilité qu'une petite minorité. Toutefois, l'esprit de meute étant ce qu'il est, la conséquence d'événements tels que ceux qui se sont produits à Cologne (et leur couverture médiatique) est que tous les musulmans sont mis dans le même sac. Et c'est le but. Les musulmans sont les nouveaux juifs.

Les Européens devraient voir la situation telle qu'elle est : comme une tentative délibérée de miner les véritables besoins et aspirations de centaines de milliers de réfugiés respectables, en les associant à une minorité criminelle pathologique. Et comme une tentative délibérée de neutraliser la souveraineté et l'efficacité politique de l'Europe en créant et en exploitant le « sectarisme » et les conflits internes. Tant que les Européens ne se seront pas repris et n'auront pas appris à réfléchir, ce sont les innocents qui souffriront le plus, parce que la plupart sont innocents.