Commentaire : Le contrôle mental est une réalité ; tous les jours nous avons droit à la version « light » du procédé, par la publicité télévisuelle, la propagande journalistique et politicienne, le prosélytisme scientifique ou religieux. Hélas pour ceux qui en sont victimes, il existe aussi une version « hard » du dispositif, où s'opère, entre autres choses, une dissociation de l'esprit, une compartimentation qui fait que bien souvent les personnes qui sont victimes de ces manipulations mentales sont inconscientes de leurs agissements. Pour en savoir plus sur cette réalité cauchemardesque : Concernant l'assassinat des Kennedy :

rob.kennedy
© Inconnu
Sirhan Sirhan, Palestinien né de parents de confession maronite, condamné en 1972 à la prison à vie pour l'assassinat de Robert F. Kennedy, a déposé ces dernières années plusieurs demandes de liberté conditionnelle qui ont toutes été refusées.

Lors de son procès, Sirhan - soigné pour des troubles psychologiques - avait déclaré avoir décidé de tuer Kennedy, candidat à la présidence des États-Unis, en raison de son soutien au sionisme, notamment suite à son engagement de livrer 50 bombardiers à Israël s'il était élu.

Aujourd'hui, l'avocat de Sirhan affirme que les balles ayant atteint Kennedy, le 5 juin 1968 - premier anniversaire de la guerre dite des 6 jours - ne provenaient pas de l'arme tenue par son client et que ce dernier était « sous contrôle mental » au moment des faits.En effet, Sirhan répète qu'il ne se souvient pas de tout ce qu'il a fait ce jour-là, sinon qu'il était à l'Hôtel Ambassador de Los Angeles, qu'il a bu plusieurs Tom Collins - un cocktail à base de gin - alors qu'il suivait un traitement médical, puis un café avec une femme qui lui plaisait.

La femme l'a ensuite entrainé dans une des chambres de l'hôtel où des individus l'auraient « hypnotisé » pour qu'il assassine Robert Kennedy quelques heures plus tard. Divagations ? Pas tout à fait certain... Car le 10 février dernier, lors de la dernière demande de liberté conditionnelle de Sirhan, Paul Schrade , ancien conseiller de Robert Kennedy - touché à la tête lors de l'attentat - a témoigné en faveur du condamné. Selon lui, Sirhan n'était là que pour détourner l'attention de la protection rapprochée de de Kennedy, de celle du véritable tueur. A l'époque, on avait parlé d'un assassinat organisé par la maffia, le Mossad ou des anti-castristes.

Sirhan Sirhan, 71 ans, pourra déposer une nouvelle demande de liberté conditionnelle... en 2021.