Mais qu'est-ce qui se cache derrière ?
Club Bilderberg
© Inconnu

Commentaire : Cette année, la réunion Bilderberg se tiendra à Dresde en Allemagne, du 9 au 12 juin.


Une réunion apparemment privée et informelle des personnes qui ont beaucoup d'influence dans l'économie, l'armée, la politique, la science et les médias. Christoph Hörstel, ancien correspondant de l'ARD, aujourd'hui conseiller et journaliste, pense (je cite) : « Il y a toujours l'idée fausse que ce sont des puissants de ce monde qui se réunissent à cette conférence. Mais en fait ce sont les exécutants de deuxième ligne qui se réunissent sur ordre télécommandé par les vrais puissants, les oligarques. Car les Rockefeller et les Rothschild n'y participent pas. » Fin de citation.

Dans une prise de position qui mérite d'être lue sur la conférence de Bilderberg, Claudia von Werlhof professeur émérite pour la recherche sur les femmes, écrit : « Ici on se trouve dans l'avant-cour du pouvoir, du pouvoir réel. Celui qui a été remarqué par ce pouvoir y sera invité. Et en tant que quoi sera-t-il ou sera-t-elle invitée ? En tant que prochain représentant de ce pouvoir ! [...] Il semble que les puissants ne peuvent pas être puissants s'il n'y a pas cette sorte de « classe charnière », qui dit sur commande d'en-haut, ce qui se passe et ce qu'on doit faire. »

Par « classe charnière » on entend ce groupe de personnes qui sert de lien entre les puissants et le peuple. C'est pourquoi vous, les exécutants des puissants, ne vous laissez plus manipuler ! Enlevez le pouvoir des mains de « ceux qui ont le pouvoir » ! « Peux-tu imaginer cela : il y a une réunion de Bilderberg et personne n'y va ? » C'est pour cela que plaide Madame von Werlhof.

L'issue de tous ces dysfonctionnements provoqués par les puissants dépend de ce que le peuple voie clair dans leur tactique. Et pour cela il faut qu'il puisse discerner le rapport entre les différentes manœuvres apparemment insignifiantes.

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Car comme disait jadis le philosophe allemand Emmanuel Kant : « Le dévoilement est pour l'homme le chemin pour sortir de son immaturité auto-imposée. »



Commentaire : Pour en savoir plus, voir l'article Flore Vasseur au sujet du Groupe Bilderberg sur France Inter.

Reprise du commentaire de cet article :

Comme la plupart des journalistes mainstream, Flore Vasseur a la hantise d'être taxée de conspirationniste ou théoricienne du complot, et s'en défend maladroitement. Or, ce qu'elle décrit précisément dans cette interview, c'est la réalité même du complot : un groupe de personnes se réunissant à huis clos pour prendre des décisions secrètes, et où rien ne filtre de ces réunions.
« D'un point de vue historique, la seule réalité est celle du complot. La dissimulation, le secret, la richesse et l'indépendance sont synonymes de pouvoir ; la tromperie est l'élément clé de l'art de la guerre (l'instrument des élites au pouvoir), et lorsque la victoire est tout ce qui importe, la moralité traditionnelle des gens ordinaires devient une entrave. La dissimulation découle d'un élément omniprésent à la base de l'exis- tence au sein de notre monde, à savoir que ceux qui sont en haut de l'échelle pren- dront toujours toutes les mesures - quelles qu'elles soient - nécessaires au maintien du statu quo.

(...)

La seule étiquette [de complot] déclenche un rejet automatique, comme si personne n'agissait jamais secrètement. Mettons quelque peu cette question en perspective, et apportons-y un peu de bon sens. Les États-Unis sont constitués de grands organismes - de corporations, de bureaucraties, de « groupes d'intérêt », et ainsi de suite - organismes qui sont par essence comploteurs. C'est-à-dire qu'ils sont hiérarchiques, les décisions importantes y sont prises en secret par quelques dirigeants majeurs qui n'hésiteraient pas à mentir sur leurs activités. Telle est la nature du comportement propre à ces organismes. Le « complot », pris dans ce sens-clé, est monnaie courante sur toute la planète. Au sein des appareils militaires et des services secrets du monde entier, cette tendance est amplifiée au plus haut point.

Au cours des années 1940, [...] l'armée et ses scientifiques développèrent les armes les plus terrifiantes au monde dans le secret le plus total... Quiconque a vécu dans une société répressive sait que la manipulation officielle de la vérité est un fait quotidien. Mais les sociétés ont leurs élites et leurs petites gens. De tout temps et en tout lieu, c'est l'élite qui gouverne, et c'est l'élite qui exerce une influence dominante sur ce que l'on pourrait appeler la culture officielle. [...] Toutes les élites prennent soin de manipuler l'information publique pour maintenir au pouvoir les structures existantes. C'est une vieille méthode. Les États-Unis sont théoriquement une république et une société libre, mais en réalité, c'est un empire et une oligarchie, vaguement consciente de sa propre oppression, à l'intérieur comme à l'extérieur.

J'ai utilisé le terme « État de sécurité nationale » pour décrire ses structures de pouvoir. C'est une façon appropriée d'évoquer les communautés de l'armée et des services secrets, tout comme les milieux qui s'en nourrissent, comme les fournisseurs de la défense et autres entités clandestines nébuleuses. Ses caractéristiques fondamentales sont la dissimulation, la richesse, l'indépendance, le pouvoir et la duplicité. Presque tout ce qui fut entrepris d'important par la communauté de l'armée et des services secrets des États-Unis dans les cinquante dernières années le fut en secret. Le projet de construction d'une arme atomique, mieux connu sous le nom de Projet Manhattan, reste le grand modèle de toutes les activités qui suivirent. Pendant plus de deux ans, pas un seul membre du Congrès ne fut même tenu informé de ce projet, bien que son coût total excédât deux milliards de dollars. Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, d'autres projets importants tels que le développement d'armes biologiques, l'immigration de scientifiques nazis, les expériences terminales de manipulation mentale, l'interception à l'échelle nationale du courrier et des transmissions télégraphiques d'une population inconsciente, l'infiltration des médias et des universités, les coups d'État secrets, les guerres secrètes et les assassinats, furent non seulement tous tenus éloignés des regards du public étasunien, mais aussi de la plupart des membres du Congrès et de plusieurs présidents.

À vrai dire, parmi les agences de renseignements les plus puissantes, plusieurs furent elles-mêmes mises en place secrètement, inconnues du public ou du Congrès pendant des années. Depuis les années quarante, les organes de la Défense et des services secrets étasuniens ont plus d'argent à leur disposition que la plupart des pays. En plus des dollars officiels, une grande partie de l'argent est de source inconnue. Depuis ses débuts, la CIA est engagée dans une série « d'affaires » officieuses qui ont généré d'énormes sommes d'argent liquide. Les relations entre la CIA et le crime global organisé (et donc, de facto, avec le commerce international des narcotiques) sont abondamment prouvées et documentées depuis des années. Une grande partie des investissements initiaux nécessaires au fonctionnement de la communauté des services secrets étasuniens fut fournie par des familles étasuniennes très puissantes et reconnues, qui ont depuis longtemps un intérêt à financer des opérations de sécurité nationale jugées nécessaires à leurs intérêts. En théorie, il existe une surveillance civile des organes de sécurité nationale
étasuniens. Le président est le commandant suprême des armées. Le Congrès a un droit de regard officiel sur la CIA. Le FBI doit répondre devant le ministère de la Justice. En pratique, tout ceci est peu appliqué. L'une des raisons en est la dissimulation. [...]

Un exemple glaçant d'une telle indépendance eut lieu au cours des années 1950, lorsque le président EISENHOWER perdit véritablement le contrôle de l'arsenal nucléaire. La situation se détériora à un point tel qu'au cours de ses deux dernières années de mandat, EISENHOWER demanda à plusieurs reprises une audience au chef du Strategic Air Command afin de connaître le plan de représailles nucléaires des États-Unis. Ce qu'il apprit finalement en 1960, la dernière année de son mandat, l'horrifia : la moitié de l'hémisphère nord serait anéantie ! Si un héros militaire révéré tel qu'EISENHOWER n'a pu contrôler l'arsenal nucléaire étasunien, ni obtenir une réponse franche de la part du Pentagone, comment diable les présidents TRUMAN, KENNEDY, JOHNSON ou NIXON l'auraient-ils pu sur des questions comparables ? La dissimulation, la richesse et l'indépendance sont synonymes de pouvoir. Au fil des années, l'État de sécurité nationale a accédé à la technologie la plus sophistiquée au monde, barré l'accès de milliers d'hectares de territoire au public, obtenu la possibilité illimitée d'espionner à l'intérieur et à l'extérieur des frontières étasuniennes, mené des actions officielles ou clandestines contre d'autres nations, et poursuivi des guerres sans subir de critique sérieuse de la part des médias. Au niveau national, il garde sous influence les élus et les groupes qui espèrent obtenir quelques milliards de dollars du budget de la défense.

Ensemble, les exemples de duplicité officielle forment un tout quasiment homogène. Ils incluent des morceaux de choix tels que la crise « bidon » de la guerre de 1948, le « missile gap » imaginaire rapporté par l'armée de l'air au cours des années 1950, les incidents soigneusement orchestrés menant au vote de la Résolution sur le golfe du Tonkin... La dissimulation découle d'un élément omniprésent à la base de l'existence au sein de notre monde, à savoir que ceux qui sont en haut de l'échelle prendront toujours toutes les mesures - quelles qu'elles soient - nécessaires au maintien du statu quo. Les sceptiques demandent souvent : « Pensez-vous vraiment que le gouvernement pourrait cacher [quoi que ce soit] pendant si longtemps ? » La question elle-même reflète l'ignorance de la réalité, qui est que la dissimulation est monnaie courante au sein de l'État de sécurité nationale. Cependant, la réponse est en fait oui, et non. « Oui », dans le sens où les opérations de dissimulation sont le modus operandi habituel - elles sont souvent ignorées du public pendant des décennies, et révélées au grand jour par le simple fait du hasard. Mais aussi « non », dans la mesure où [...] il y a fuite d'informations dès le départ. Il est impossible de tout verrouiller complètement.

La clé est de neutraliser et discréditer les informations gênantes, parfois par un démenti officiel, parfois en utilisant les médias par personnes interposées. Il est peu probable que les preuves [d'un complot] provenant d'échelons inférieurs survivent au conflit inévitable avec la culture officielle. Et la reconnaissance de la réalité des [complots] n'aura lieu que lorsque la culture officielle la jugera digne d'intérêt ou nécessaire. »
Richard Dolan, UFOs and the National Security State