Selon Wael Malas, employé du Croissant rouge et vice-président du Centre syrien pour la lutte contre l'idéologie terroriste, la situation dans l'est d'Alep reste tendue. Décryptage. Les actions de la soi-disant "opposition modérée" empêchent le retour à la vie normale dans l'est d'Alep. En revanche, la situation dans les quartiers contrôlés par les forces gouvernementales s'est nettement améliorée, a déclaré Wael Malas.

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« La situation dans l'est d'Alep reste très difficile. Il s'agit de quartiers occupés par les combattants de la soi-disant opposition modérée. En ce qui concerne la situation dans la partie sous contrôle de l'armée syrienne, elle est meilleure. Dans le même temps, les habitants de ces quartiers courent toujours un risque à cause des bombardements incessants », a déclaré M.Malas.

Il a également souligné que les informations selon lesquelles l'armée syrienne empêchait le transfert des convois humanitaires et provoquait la famine ainsi que sur la pénurie de médicaments et d'eau potable " n'ont rien à voir avec la réalité".

Selon M.Malas, la situation s'est beaucoup améliorée depuis le début de l'opération humanitaire conjointe russo-syrienne, dans le cadre de laquelle les militaires ont instauré un corridor humanitaire pour les civils et les combattants qui ont rendu les armes.

"En ce qui concerne les chiffres, plus de 200.000 boîtes contenant des produits alimentaires et plus de 250.000 contenant des médicaments ont été fournies à la population", a-t-il souligné dans une interview accordée au quotidien Izvestia.

Selon Wael Malas, de l'aide humanitaire est attendue dans les provinces d'Idlib et de Raqqa.

"La situation dans la province d'Idlib est horrible car il ne reste que de la terre brûlée après les terroristes. La situation est similaire dans la province de Raqqa, occupée par les terroristes de Daech (Etat islamique ou EI). Sa population a un grand besoin de médicaments", a-t-il déclaré tout en soulignant que les deux centres de ces provinces restaient sous contrôle des terroristes.