Des combattants de l'Etat islamique auraient exécuté un groupe de jeunes hommes dans la province de Kirkouk au nord de l'Irak, alors que les terroristes continuent de commettre des crimes dans diverses parties du pays en crise. Mohamed Tamim, un législateur de la ville de Kirkouk, membre du parti du Front arabe pour le dialogue politique, a déclaré à la chaîne arabe al-Sumaria que le 25 août, les terroristes avaient tué au moins 25 personnes qui étaient détenus dans en prison secrète dans la ville de Hawijah, située à environ 282 km au nord de la capitale, Bagdad.

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© GoogleMais qui donc permet ces atrocités ?
Le responsable a ajouté que les victimes étaient des habitants des quartiers d'al-Abbasi, al-Zab et Riyad. Ils auraient été exécutés soit par un peloton d'exécution, soit par décapitation après avoir été accusés de collaboration avec les forces de sécurité irakiennes ou de tentative de fuite vers les zones sous le contrôle des forces kurdes Peshmergas.

Depuis plusieurs semaines, la ville de Hawijah est le théâtre d'exécutions plus cruelles et nombreuses les unes que les autres.

Le 15 août, sur les mêmes accusations, les combattants de Daesh avaient enfermé 25 résidents locaux de la ville Hawijah dans une maison qu'ils ont ensuite fait sauter aux explosifs. Hassan Mahmoud al-Soufi, un commandant de l'unité de mobilisation populaire, une milice pro-gouvernementale, a déclaré le 6 août que d'autres combattants de Daesh avaient exécuté 61 personnes à la périphérie de la même ville de Hawijah.

Depuis juin 2014, les combattants de l'Etat islamique ont commis des crimes contre toutes les communautés religieuses et ethnies de la région, que ce soit des chiites, des sunnites, des Kurdes ou des chrétiens. L'armée irakienne et les combattants de l'unité de mobilisation populaire sont engagés dans des opérations conjointes pour reprendre les régions aux mains de Daesh.