The Intercept a pu consulter l'un de ces rapports, et révéler ainsi une histoire choquante. En 2014, Rawan, une jeune Syrienne de 19 ans, s'embarque sur un hors-bord avec 12 autres migrants syriens. Destination : la Grèce. Mais la traversée ne se passe pas comme prévu. Rawan en sortira avec une balle logée dans le bas du dos. Le hors-bord, le passeur syrien aux commandes et les autres passagers sont en effet tombés sur une patrouille des garde-côtes grecs, et le passeur ne tient pas à tomber entre leurs mains.
Egalement présent à bord de l'embarcation, le beau-père de Rawan, Akil, se souvient de l'enchaînement des événements : l'un des officiers, raconte-t-il, était armé d'un pistolet et l'autre d'une mitraillette. Akil, ainsi que d'autres témoins, ont déclaré avoir clairement entendu des rafales d'arme automatique. Des coups de semonce.
« Nous nous sommes mis à crier et imploré le pilote d'arrêter le bateau »Alors que le pilote refuse de s'arrêter et tente de fuir à toute vitesse, les garde-côtes grecs décident d'éperonner l'embarcation des migrants par l'arrière, forçant le pilote à stopper. Akil et Rawan se souviennent qu'à ce moment-là, alors que les policiers grecs ont baissé leurs armes afin de procéder à l'interpellation, le passeur - un pêcheur turc - fait mine de se rendre.
Mais, les prenant par surprise, le Turc tente à nouveau sa chance, redémarre son bateau, met les gaz, et prend à nouveau la fuite. Cette fois, les garde-côtes se mettent à mitrailler directement le bateau chargé de migrants. Réfugiée à l'arrière, Rawan assiste à la scène : les garde-côtes et le passeur se battent à l'avant, et ce dernier est frappé à coups de crosse avant d'être menotté. Le rapport de l'agence européenne Frontex, basée à Varsovie, fait état de 16 impacts de balle sur le hors-bord des réfugiés. Rawan, son beau-père et un autre migrant sont touchés.
Aujourd'hui installée à Berlin, Rawan porte encore les stigmates à la fois psychologiques et physiques de l'assaut et, touchée dans le bas du dos, elle boîte encore. Sa famille n'a jamais eu connaissance de son calvaire.
Nombreux sont les incidents rapportés par Frontex, l'agence européenne créée pour assurer le maintien de la sécurité des frontières extérieures de l'Union européenne et coordonner les opérations des gardes-côtes nationaux. Chaque Etat membre reste toutefois en charge de la partie de la frontière qui se trouve sur son territoire.
Selon les chiffres de l'agence, quelque 100 000 migrants sont rentrés illégalement dans l'espace Schengen en 2013, 274 000 en 2014. Un rythme d'entrées qui semble s'accélérer si l'on en croit les derniers chiffres disponibles, l'agence ayant ainsi recensé 340 000 entrées illégales rien qu'entre janvier et juillet 2015.
L'histoire choquante, c'est cette invasion d'illégaux qui viennent par millions en Europe où ils n'ont absolument rien à faire.
N'ont ils pas tous un pays d'origine dont il devraient assurer et la défense et la survie quels qu'en soient les risques.
Et c'est pourtant ici qu'ils se montrent violents, alors que cette violence serait bien plus utile employée à défendre leurs contrées.
Si ces embarcations continuent de proliférer, c'est l'Europe tout entière qui deviendra une jungle, à l'image de celle de Calais.
En réalité cette invasion est voulue et financée par soros et ses séides installés à la tête des différents gouvernements européens, pour détruire, à court terme, ce qu'il reste des nations du continent Europe.
Mais n'est il pas déjà trop tard ? L'Europe s'oriente depuis plusieurs décennies vers l'hétérogénéité : l'involution et le déclin.
L'eau et le feu ne s'accordent pas. C'est ainsi !