Comment: Le feuilleton hillariesque continue. Il est intéressant car il condense à lui seul toutes les choses qui vont de travers aux États-Unis : la corruption administrative et politique, l'aveuglement, le déni des médias et de la population, la dégénérescence d'une classe politique ponérisée et stigmatisée dans sa chair - ici, le cerveau du personnage principal - à un tel point qu'il est impossible de le cacher. La fringance affichée d'un Obama bientôt remplacée par la décrépitude manifeste d'une psychopathe : merci à l'Univers de nous montrer de façon aussi évidente les réalités que nous avons parfois du mal à discerner.

Et à propos du robot :
Peine perdue. Résultat : les Américains peuvent aujourd'hui lire dans le rapport d'enquête du FBI sur les courriels de Clinton ces détails à la fois bizarres et suspects : au moins deux des 13 appareils BlackBerry utilisés par Clinton de 2009 à 2013 ont été détruits à coups de marteau ; un ordinateur portable contenant des courriels de Clinton s'est volatilisé ; un informaticien non identifié a utilisé un logiciel appelé BleachIt pour supprimer un fichier dans lequel avaient été archivés des courriels de Clinton, alors que tous les courriels de l'ancienne secrétaire d'État avaient été réclamés par une commission du Congrès. Ici.

clinton
© Aaron P. Bernstein/ Reuters
Nous ne savons pas tout des délits commis par la candidate à la présidentielle Hillary Clinton, alors que les médias américains n'ont même plus la prétention d'être objectifs, estime Lew Rockwell, le président de l'Institut Ludwig von Mises.

RT : Comment se fait-il que le FBI n'ait pas été pas en mesure de retrouver aucun des 13 appareils utilisés par Hillary Clinton pour envoyer ses mails ?

Lew Rockwell (L. R.) : Je pense que c'est une criminelle, en tant que telle, elle a essayé de cacher ses actions. Elle a moins bénéficier des faveurs du gouvernement en vu d'obtenir de l'argent pour la Fondation Clinton, pour elle-même, pour son mari et le reste de l'équipe. C'est pourquoi elle a utilisé un programme spécial pour empêcher de retrouver, comme elle l'espérait, les mails qu'elle avait supprimés. Il nous faut tout savoir : tout sur Benghazi et sur toutes les autres affaires dans lesquelles elle a été impliquée. Elle est un fauteur de guerre ; sa façon de parler nous montre qu'elle a certainement envie de revenir à l'époque de la guerre froide, elle est très dangereuse. Plus on en apprend sur elle, plus on voit à quel point ses excuses sont ridicules, quand elle dit que sa santé est excellente, mais qu'elle ne se souvient de rien, qu'elle est tombée et s'est cogné la tête.

RT : Comment peut-on comprendre cet argument d'Hillary Clinton qu'elle « n'a pas pu s'en souvenir » ? Essaie-t-elle d'éviter de prendre ses responsabilités ?

Non, mais c'est typique. Elle est avocate. Ce serait un conseil typique d'un avocat, parce qu'on a l'impression qu'on ne peut pas être puni pour parjure si l'on ne se souvient pas. Bien sûr, vous pouvez ne pas vous souvenir de certaines choses. Mais ce dont elle ne se souvient pas, se sont des choses vraiment importante, elle l'explique par sa chute qui lui a causé une blessure grave au cerveau. Mais encore une fois, est-ce que cela a un impact aujourd'hui ? Ne devrait-elle pas subir un examen neurologique ? Ne devrait-on pas savoir les problèmes qu'elle a en réalité ? Nous savons ce qu'elle est en termes de criminalité, ou au moins nous en savons un peu, mais il nous faut en savoir beaucoup plus avant qu'elle ne soit autorisée à entrer à la Maison blanche, et pas seulement sur elle, mais sur le reste de son équipe.

RT : Peut-on dire que les grands médias sont plus intéressés par le fait que la fuite a eu lieu que par le contenu des documents divulgués ?

Oui, on peut le dire, les médias américains n'ont même plus la prétention d'être objectifs ou justes. Hillary les a tous dans sa poche à 100%. Ils lui font de la promotion, ils détestent son adversaire, ils détestent tous ceux qui disent quelque chose contre elle, ils ne veulent pas dire sur elle la moindre mauvaise chose. Quand ils y sont contraints, lorsqu'il y a une histoire énorme comme ça, ils se sentent obligés de la couvrir. Mais ils n'évoquent certainement pas le fond du problème - ce qu'ils font, c'est discuter la politique étrangère.

Il ne faut pas y payer attention, il faut plutôt étudier et faire nos propres recherches. J'espère qu'il y aura beaucoup plus de gens d'importance, de ceux qui en savent beaucoup plus que ce qu'on nous a dit jusqu'à présent. Il est rassurant de savoir qu'on va en apprendre plus sur ses crimes, ceux de la politique étrangère et de la corruption qui l'implique personnellement dans le cadre de la très corrompue Fondation Clinton. Tout cela est pour le bien, retenez tout cela, dites-le au peuple américain ; dites-le au monde entier, parce que cette femme est une menace pour le monde entier. Le monde entier doit savoir ce qu'elle a fait et ce qu'elle aimerait faire ainsi que tous les crimes qu'elle a commis.