Comment: La crise à venir verra sans doute se dérouler le même scénario qu'au siècle dernier... en pire. Avec une ruralité qui ne cesse de diminuer partout en occident, nous avons une population devenue très dépendante des « avantages » apportés par la mondialisation. Nourriture, services, infrastructures : proximité rime avec facilité pour un citoyen qui ne sait plus subvenir à ses propres besoins, qui n'a plus conscience des dures réalités qu'engendrent les privations. Que se passera t-il quand des millions de personnes ne trouveront plus de quoi se nourrir dans les supermarchés ? Que de bien mauvaises choses. États-Unis, Europe, c'est bien sûr du pareil au même. A l'heure ou narcissisme et égoïsme font force de loi, inutile de dire que sans conscience et sans compassion, sans entraide, sans partage et sans mise en réseau des moyens et des connaissances, nous sommes voués à disparaitre.


crise de 1929
L'administration Obama voudrait nous faire croire que le chômage n'a jamais été aussi faible aux États-Unis qu'aujourd'hui, alors que c'est absolument le contraire. En réalité, l'un des rédacteurs du site « National Public Radio » (NPR) explique que « la situation est pire que ce qu'elle était lors de la grande dépression en 1940 ». La plupart des Américains ne réalisent pas ce que je vais vous expliquer, mais le taux d'inactivité chez les hommes âgés de 25 à 54 ans est plus important aujourd'hui qu'il ne l'était durant la dernière récession. Nous avons des millions et des millions de jeunes hommes dans la force de l'âge qui sont sans emploi et qui restent à ne rien faire. Étant donné qu'ils n'ont pas de travail et qu'ils ne sont pas considérés comme étant à la recherche d'un emploi, eh bien, ils ne sont plus comptabilisés dans les chiffres officiels du chômage. Mais peu importe ce que peut raconter l'administration Obama, elle ne peut pas nier que ces millions d'américains sans emploi, existent.
Selon le « National Public Radio » (NPR), « presque 100 % des hommes âgés de 25 et 54 ans travaillaient » dans les années 1960.

A cette époque, à peu près n'importe quel américain pouvait se faire embaucher presque immédiatement. L'économie était en pleine croissance et la demande de main-d'œuvre était forte et semblait insatiable.

Mais aujourd'hui, un homme sur six se retrouve sans emploi durant les meilleures années de sa vie active...

Au 31 Mai 2016, plus de 94,7 millions d'américains étaient en dehors de la population active

Dans un récent rapport, les conseillers économiques de la Maison Blanche ont expliqué que 11,7% des hommes âgés de 25 à 54 ans ne travaillaient pas et que, parmi ces derniers, l'immense majorité (83%) n'avait pas travaillé l'année précédente. Donc, en clair, 10 millions d'hommes âgés de 25 à 54 ans n'ont aucun travail.

« Un homme sur six se retrouve sans emploi durant les meilleures années de sa vie active ; et cette situation est même presque pire que lors de la grande dépression en 1940 », explique Nicholas Eberstadt, chercheur à l'American Enterprise Institute (think tank conservateur américain), qui a notamment écrit le livre « Men Without Work » . Il explique que ces hommes ne sont même pas comptabilisés parmi les chômeurs, parce qu'ils ne cherchent plus de travail.

Pourquoi en sommes nous arrivés là ?

Si vous regardez le taux d'inactivité des hommes faisant partie de la classe d'âge de 25 à 54 ans, il se situait à 8,1 % en Janvier 2000. En Janvier 2008, dès le début de la dernière récession, ce taux d'inactivité se situait à 9,2 %, et à la fin de la récession, il était passé à 10,3 %. Aujourd'hui, il se situe à 11,5 %. Il ne fait qu'augmenter ! Les laissés-pour-compte de l'économie Américaine...Et ils sont des millions ! Le « Rêve Américain » ?!, ... Les Américains eux-mêmes n'y croient plus !

Rappelez-vous, ce sont des hommes qui ne sont même pas pris en compte dans le calcul officiel du taux de chômage. Ils ne travaillent pas, et ne sont pas non plus considérés comme étant à la recherche d'un emploi. Mais alors que font tous ces hommes ? Vous pourriez être tenté de croire que beaucoup d'entre eux ont décidé de rester à la maison à élever leurs enfants pendant que leurs femmes partent travailler. Mais selon le « National Public Radio » (NPR), ce n'est pas du tout ce qui se passe...
Ce que ces hommes qui ont disparu des statistiques ne font pas en grand nombre, c'est bien de rester à la maison pour s'occuper de leur famille. 40% des femmes qui sont sans emploi s'occupent de leur famille; mais ce n'est valable que pour seulement 5 % des hommes qui sont dans la même situation.
Les Etats-Unis ont la plus importante population carcérale au monde, et n'ayez aucun doute sur le fait que cela joue un rôle dans l'atténuation du taux de chômage. Cependant, il y a un facteur bien plus important encore, avec les millions d'hommes qui sont devenus dépendants du gouvernement fédéral. Plus de 100 millions d'Américains reçoivent de l'argent du gouvernement chaque mois, et un grand nombre de personnes (hommes et femmes) ont constaté qu'il était plus facile de rester à la maison et d'attendre qu'arrive les chèques du gouvernement plutôt que de sortir et d'essayer de travailler dure afin de dégager une source de revenu.

Mais bien entendu, le problème numéro un est le manque d'emplois disponibles. Je connais personnellement des gens qui ont cherché pendant des années un emploi dans leur domaine de compétence et qui n'ont jamais été en mesure de se faire embaucher. Nous vivons une crise majeure de l'emploi dans ce pays, et cela va s'aggraver dans les prochaines années alors que des emplois continuent de disparaître sous l'effet des nouvelles technologies et que des millions de bons emplois sont délocalisés à l'étranger.

Et beaucoup des « emplois » créés durant l'administration Obama ont été des emplois à bas salaire. Depuis 2014, les Etats-Unis ont créé 520.000 emplois de serveurs & barmans, et ont détruit 13.000 emplois dans le secteur de l'industrie. Si nous continuons dans cette voie, la classe moyenne américaine continuera de se rétrécir.

En plus de tout ce que je viens d'expliquer, voici d'autres faits que je souhaite partager avec vous : L'économie est bien plus faible et plus fragile qu'on peut vous le dire, la crise de l'emploi est bien pire qu'on vous le dit, et comme je l'ai expliqué hier, le décor est planté pour que la prochaine crise fasse passer celle de 2008 pour un simple pique nique.

Et si les marchés devaient s'effondrer, cette période de l'année a toujours été propice à ce type d'événement. En fait, CNBC nous explique que nous sommes à « la pire période de l'année pour les marchés actions »...
Un jour, dans l'avenir, les gens regarderont en arrière cette période, ils ne seront pas surpris de ce terrible effondrement qui se profile. La vérité, c'est que tous ceux qui ont un peu de bon sens savent cette gigantesque bulle, la plus grosse de toute l'histoire va finir par exploser et que toute cette histoire va très mal se terminer.
En réalité, la seule chose qui les étonnera, c'est d'essayer de comprendre comment le système a été en mesure de tenir aussi longtemps. Quand on y pense, c'est incroyable ! Comment cette gigantesque pyramide de Ponzi que les banques centrales essaient de maintenir en équilibre à coups de planche à billets a réussi à faire illusion jusqu'aujourd'hui ? Combien de temps cela va t-il durer encore ? Je n'ai pas la réponse, mais l'histoire nous dit que le temps n'est pas de leur côté...