anti-trump graffiti protest
Trump a laissé entendre qu'il pourrait ne pas accepter les résultats de l'élection en cas de victoire d'Hillary. Hillary et ses partisans au sein du gouvernement, dans les médias et dans le public ont qualifié cette déclaration de « terrifiante » - un rejet déconcertant de la longue tradition démocratique américaine. Or voilà qu'aujourd'hui, comme en écho aux manifestations anti-Bush de 2001, les partisans de Clinton refusent d'accepter les résultats de l'élection présidentielle. En outre, certains partisans d'Hillary sont en train de devenir ce dont ils accusaient précisément Trump : des intolérants, violents et haineux. Comme le dit Alex Christoforou, du site The Duran : « Pour les libéraux et les progressites, paix et amour ne sont acceptables que s'ils se conforment à la définition qu'ils en donnent. »

D'abord, il y a eu les appels au meurtre visant Trump sur Twitter. De façon choquante, un journaliste indépendant travaillant pour le quotidien britannique The Guardian, ainsi que Monisha Rajesh du New York Times, ont même appelé à l'assassinat du président élu dans un tweet envoyé au journaliste Mark C. O'Flaherty, qui écrit pour le Financial Times et le Sunday Times, entre autres organes de propagande. O'Flaherty a répondu au tweet en ces termes : « Haaa, on parle que de ça depuis une heure. » Rajesh a rapidement supprimé son tweet et son compte Twitter, mais d'autres utilisateurs ont eu le temps de le lire et d'en faire des captures-écran.


Un autre journaliste indépendant, Steven Borowiec, qui écrit pour LA Times, a tweeté qu'ils souhaitait la mort de Trump. Le LA Times a publié un communiqué dénonçant le caractère « inexcusable » de ces propos : Le Los Angeles Times s'engage à couvrir la campagne présidentielle avec impartialité et objectivité, et attend de tous les journalistes représentant ce journal, y compris les contributeurs indépendants tels que M. Borowiec, qu'ils adhèrent à ce principe dans leurs articles et posts sur les médias sociaux.

Outre les menaces d'assassinat, il y a également eu des manifestations et des émeutes à New York, LA, au Texas, dans le Nebraska, le Missouri, en Virginie, dans le Minnesota, à San Francisco, dans l'Oregon, à Seattle et à Oakland. Des dizaines de milliers de personnes manifestent à travers le pays. Au départ largement pacifiques, ces manifestations ont rapidement pris une tournure plus violente. Des dizaines de personnes ont été arrêtées au cours de ces deux premiers jours de manif. Des policiers ont été blessés. Des propriétés détruites. Une effigie de Trump a été brûlée. Le drapeau américain a été brûlé dans les rues. En même temps, une vague d'agressions racistes et de vandalisme s'est répandue dans le pays.

Tout cela doit nous inciter au scepticisme.

Le chaos est indéniable. Tout comme la violence et la destruction. Hier, à Chicago, un vieil homme a été frappé de nombreuses fois à la tête et sa voiture a été volée sous les cris des passants qui hurlaient : « Tu as voté pour Trump ».


En Californie, une lycéenne a été tabassée par un camarade de classe parce qu'elle avait déclaré soutenir Trump sur Instagram, et que donc, cela veut dire qu'elle déteste les Mexicains. Aujourd'hui, elle reçoit des emails haineux sur les réseaux sociaux.


Les manifestations continuent. Hier soir, à Philadelphie, un rassemblement pacifique a eu lieu en faveur des femmes de couleur et des victimes d'agressions sexuelles. À Baltimore, des arrestations ont eu lieu lors des manifestations. En ce moment, d'autres manifestations se déroulent à Milwaukee, Oakland, Minneapolis, Grand Rapids, New York City... Dans le sud de la Californie, des étudiants ont organisé des grèves. (Allez sur Zero Hedge pour un échantillon photos/vidéos représentatif).
Vingt-six émeutiers ont été arrêtés à Portland hier. La manifestation, au départ pacifique, a dégénéré lorsque les « anarchistes » ont commencé à brûler des drapeaux, à briser des vitrines de magasins et de restaurants locaux, et à défoncer une boîtier électrique. Les manifestants ont même commencé à se battre entre eux. L'homme qui défonçait le boîtier électrique avec une batte de baseball a frappé une femme qui tentait de l'en empêcher. RT rapporte :
Environ 4000 manifestants sont partis de Pioneer Courthouse Square en direction du nord-est de Portland, d'après le quotidien The Oregonian. Sur Twitter, la police a posté que les manifestants préparaient des « grenades lacrymogènes et des fusées d'artifice » et « s'armaient de pierres ramassées sur un site de construction. »

Au moins 19 voitures ont été vandalisées dans une concession Toyota.


Qu'est-ce qui se passe ? Trump n'est peut-être pas loin de la vérité lorsqu'il tweete :



Le fait est que la plupart de ces manifestations ont été pacifiques, ou du moins l'étaient au départ, comme à Portland. Et n'importe quel mouvement ou idéologie ont leur lot de cinglés, d'extrémistes et d'adeptes de la violence. Mais considérez cet article : des « activistes » de MoveOn défilent contre Trump : George Soros commence sa révolution colorée en Amérique. Et ceci :
Les manifestants défilant dans les rues pour protester contre la victoire électorale de Donald Trump se comptent pas dizaines de milliers, ce qui soulève certaines questions, notamment celle de savoir si cette colère est aussi spontanée qu'on nous la présente... Des observateurs sur le Web affirment que, dans certains cas, les manifestants se sont fait transporter en bus sur les lieux des manifestations - ce qui révèle une certaine coordination. « Les manifestants anti-Trump d'aujourd'hui, à Austin, ne sont pas aussi spontanés qu'ils en ont l'air », a tweeté mercredi un résident de la capitale texane, photos à l'appui.
[HK: Tucker a supprimé le tweet ci-dessous, au motif qu'il s'est trompé et que les bus ne transportaient pas des manifestants, mais des personnes venues participer à une conférence en ville.]


D'autres affirment avoir vu des annonces postées sur CraigsList dans lesquelles une organisation à but non lucratif basée à Seattle sollicitait des « Activistes à Plein Temps. » « Nous recherchons des individus motivés qui recherchent des postes permanents à plein-temps ou à temps partiel », peut-on lire dans une annonce postée mercredi sur le Washington Committee Action Network.

Des rumeurs circulent également selon lesquelles la nouvelle fournée de manifestants anti-Trump a été enrôlée par des individus tels quel l'activiste libéral et millionnaire George Soros et par des groupes comme Moveon.org. « WTF, @@georgesoros qui transporte et paie des #manifestants pour détruire des villes, c'est du terrorisme intérieur. #fakeProtests #BlueLivesMatter connaît des jours difficiles », peut-on lire dans un tweet posté en réaction à la photo des bus à Austin qui est train de faire le tour du Web.

Une autre théorie relayée sur les médias sociaux est que de nombreuses pancartes distribuées lors des manifestations se déroulant à travers le pays sont en tout point identiques, ce qui indique qu'elles ont été imprimées et distribuées par un groupe organisé.
L'extrait ci-dessus n'insinue pas que ces manifestations sont 100% bidon et « orchestrées ». Ces manifestations sont bien réelles. Mais comme tant de manifestations de ce genre, elles sont infiltrées, et des tentatives de récupération ont lieu, afin de les orienter vers certains objectifs (comme le fait le National Endowment for Democracy avec les mouvements de contestation se déroulant dans les pays étrangers auxquels il veut imposer un changement de régime). Les « véritables » manifestants anti-Trump semblent relativement inoffensifs pour la plupart.

Outre les incidents mentionnés ci-dessus, les émeutiers ont dégradé le Robert E. Lee Monument à la Nouvelle Orléans, taggant à la bombe des messages tels que : « À mort les blancs », « Nique Trump », « Nique les Blancs », « Nique Pence », « Nous sommes ingouvernables », et des symboles anarchistes. (ce genre de grossièretés sont monnaie courante dans la plupart des manifestations). L'ironie dans tout cela, c'est que les manifestants qui ont sincèrement peur que Trump ne réveille des haines profondément enracinées n'ont pas besoin de chercher très loin - c'est exactement ce que font leurs potes manifestants.

On peut au moins comprendre les manifestations non-violentes. Les gens sont en colère parce qu'ils ont perdu. Ils s'en veulent de ne pas avoir réformé le collège électoral il y a des années (mais le fonctionnement de ce dernier n'a pas eu l'air de les déranger aux trois dernières élections). Ils sont en colère contre le Comité national démocrate parce qu'il a saboté les opportunités d'un candidat démocrate (Bernie Sanders) qui avait réellement une chance de l'emporter contre Trump. Mais au bout du compte, un tel déchaînement de colère est puéril et mal avisé.

Les partisans d'Hillary ont gobé le mensonge selon lequel leur favorite défendait les « valeurs progressistes ». Ils sont convaincus que Trump sera le nouvel Hitler. Mais ce qu'ils ignorent, c'est que la philosophie politique d'Hillary est bien plus fasciste. Elle est fondée sur la tromperie, la corruption et les meurtres de masse. Soit ces gens ignorent, soit ils se fichent du fait qu'Hillary est personnellement responsable de la continuation des politiques qui ont fait de l'Amérique le pays le plus maléfique de la planète. Ces politiques ont reçu un second souffle sous la présidence Bush et ont été « boostées » par Obama. Elles incluent : l'invasion et l'occupation de pays étrangers, le massacre de leurs civils, le pillage de leurs ressources, le financement étatique du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l'utilisation d'escadrons de la mort, le soutien aux nazis en Ukraine, la perpétuation et l'amplificaton d'une nouvelle guerre froide contre la Russie, et le soutien aux pires dictatures qui bafouent les droits de l'homme sur la planète, dictatures telles que l'Arabie saoudite et le Qatar, qui exécutent les homosexuels, oppriment les femmes et arrêtent les dissidents politiques.

Mais bon, ce n'est pas grave. Le problème, c'est Trump.