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C'est acté, au cours des huit derniers mois, les températures mondiales ont baissé de 1,2°C sur l'ensemble de la terre. Ce mois de novembre connaît même des records de froid en Russie et en Australie... C'est le blogueur-chercheur Tony Heller (alias Steven Goddard) qui met en évidence et publie ces données sur son site web realclimatescience.com. De quoi sourire encore du réchauffement climatique soi-disant en cours. La COP 22, elle, qui se termine aujourd'hui, l'assène plus que jamais.

Des records de froid qu'on n'entend nulle part

Qui est Tony Heller ? Ce chercheur a passé la majeure partie de ces sept dernières années à étudier l'histoire des conditions météorologiques extrêmes, ainsi que l'histoire et la méthodologie de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).

A la neuvième Conférence internationale sur le changement climatique organisée par le Heartland Institute, en juillet 2014 à Las Vegas, son discours intitulé « Le nouveau climat de l'empereur » a démonté de manière drastique et mécanique l'alarmisme climatique réchauffiste ambiant de ces trente dernières années, en démontrant le parti-pris des instituts et des organismes qui n'ont pas hésité à « oublier » des données, voire à modifier des chiffres et donc falsifier des courbes.

Le réchauffement climatique : une distorsion volontaire de la réalité

Son exposé était flagrant. Le GIEC a volontairement produit des graphiques de températures erronés entre 1990 et 2001. Les travaux de la NASA entre 2000 et 2014 montrent aussi des graphiques aux températures bizarrement évolutives... Pire, le « United States Historical Climatology Network » (USHCN) démarre ses courbes en 1940, « oubliant » la période bien chaude des années 30, de manière à focaliser sur les années 90 et faire croire à une montée inexorable des températures.

Le parti-pris est avéré. D'ailleurs, quand Tony Heller a fait paraître un rapport en août 2014 accusant directement les climatologues d'avoir « refroidi 1934 et réchauffé 1998, afin de faire de 1998 l'année la plus chaude de l'histoire des Etats Unis, et non 1934 », il y a eu une silencieuse modification de la part des chercheurs du centre national climatique (NCDC) sur leurs publications, tant l'histoire avait fait du bruit dans la presse....

La réalité est que si le XXe siècle a été globalement chaud, il n'y a pas de réchauffement mécaniquement inexorable avéré. Les glaciers, par exemple, ont recommencé à s'épaissir dans les années 60 - journaux et scientifiques s'accordaient, alors, pour le dire. Très manifestement, peuvent être davantage vérifiés des cycles climatiques qui incluent des périodes chaudes comme entre 1000 et 1400 et des mini âges glaciaires comme entre 1400 et 1900. En 1971, c'était la NASA elle-même qui annonçait pour 2020 un mini âge glaciaire...


Un ton plus climato-sceptique dans les médias ? L'activité solaire en cause

Et cette idée a fait lentement son chemin parmi les médias qui osent davantage donner la parole à ceux que l'on nomme les « climato-sceptiques » : on se met à penser que non seulement les périodes de réchauffement planétaire sont plus susceptibles d'être le résultat de changements cycliques naturels que de l'activité humaine et du fameux CO2, mais que le processus de réchauffement s'est inversé et que notre Terre pourrait connaître une période de refroidissement...

Et en vertu de quelle observation ? Celle de l'activité solaire qui, historiquement, comme l'a noté l'astrophysicien danois, Henrik Svensmark, a un lien étroit avec la température, comme on peut s'en rendre compte sur les mille dernières années.

Or l'activité solaire diminue - c'est un fait. Il y a quelques jours, le 8 novembre, le quotidien britannique Daily Express publiait un long article étayé où l'expert solaire Piers Corbyn du groupe de prévision britannique « WeatherAction » et le physicien solaire David Hathaway de la NASA se rejoignent pour dire que l'astre se prépare à l'hibernation et que les conséquences pourraient en être terribles, « déclenchant un barrage d'événements cataclysmiques. » Cette diminution temporaire des taches solaires (que confirment l'activité sismique et volcanique et l'augmentation de la couverture de glace en Antarctique) est censée apporter un froid extrême en Europe, y compris la Grande-Bretagne, en Amérique du Nord et à travers l'hémisphère sud inférieur. Il faudrait jusqu'à 15 ans pour que l'activité solaire revienne à la normale : une mini mais extrême période hivernale qui fera moins rire que « L'Age de glace »...

C'est aussi ce qu'avait écrit, le 7 août 2013, un grand média européen, le journal danois Jyllands-Posten : « Défiant toutes les prédictions, le globe peut être sur la route d'un nouvel âge glaciaire avec des hivers beaucoup plus froids ». Une situation qui pourrait s'avérer difficile, car « les citoyens occidentaux ont été conditionnés à penser que seul le réchauffement était possible »...


Les climatologistes persistent et signent

Et on cherche toujours à les conditionner ! Même si nombre d'organismes comme le « Met Office » britannique affirmaient déjà il y a quatre ans que le « réchauffement planétaire » avait effectivement cessé depuis 15 ans, il faut croire au réchauffement.

Le CO2 ne serait pas le principal facteur climatique ? Foutaise ! On jette un voile sur ce soleil noir. Et les climatologistes persistent : nous sommes au milieu du réchauffement climatique peut-être le plus important jamais arrivé, la température augmentera de 2 à 4 degrés d'ici 80 ans.

Les températures plus froides ? Un résultat du réchauffement...

...et la COP 22 toujours au top sur le péché carbonique

La gent politique internationale est à la tête de cette hallucinante prétention scientifique. Aujourd'hui même, se clôture à Marrakech la 22e conférence sur le climat de l'ONU, alias la COP 22. Il n'a été question que de « priorité urgente », d'« engagement politique maximal » afin de lutter contre le changement climatique.

« Nous, pays développés, réaffirmons notre objectif consistant à mobiliser 100 milliards de dollars » par an pour les pays en développement d'ici 2020, précise la proclamation commune du 17 novembre, reprenant cette promesse faite dès 2009 à la conférence climat de Copenhague.

Tony Heller parle très justement du « péché carbonique » : l'homme doit payer, les grandes instances lui dictent son sacrifice... C'est ça le réchauffement climatique : une réglementation politique.

Extraordinaire moyen de contrainte sous couvert de bien, envers et contre tout, y compris malgré l'élection de Trump, qui durant toute sa campagne a qualifié le réchauffement de « canular ».... Mohamed Adow, de l'ONG Christian Aid, observateur dans les négociations, n'a pas craint de redire « le consensus général sur le climat et la détermination des dirigeants mondiaux à ne pas laisser l'élection de Donald Trump prendre en otage le travail accompli pour préserver l'avenir de notre planète ».

D'ailleurs, depuis l'élection américaine du 8 novembre, les pays ont multiplié les déclarations de soutien au processus, y compris la Russie. À l'heure actuelle, 111 d'entre eux, dont la Grande-Bretagne jeudi, ont ratifié l'accord entré en vigueur début novembre. Le négociateur chinois, Xie Zhenhua, qui en 2015 a largement épaulé Barack Obama, lors de l'accord de Paris, sourit en montrant les dents : « Je crois qu'un dirigeant sage doit suivre les grandes tendances historiques »...

La messe est-elle dite ? On verra déjà si les États-Unis continuent à doter le Fonds vert pour le climat : sur les 3 milliards de dollars, ils n'en ont pour l'instant versé que 500 millions.