Alors que la menace terroriste reste extrême en Europe, le ministre de la Sécurité britannique a averti que l'Etat islamique ferait tout son possible pour tuer un maximum de personnes au Royaume-Uni - éventuellement au moyen d'armes chimiques.
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© InconnuDaesh intenterait ataquer le Royaume-Uni ?
« Les ambitions de l'Etat islamique, ou Daesh, sont clairement de lancer des attaques touchant un nombre massif d'individus », a prévenu le ministre de la Sécurité britannique, Ben Wallace, dans une interview au Sunday Times, le 1er décembre, avant d'ajouter que l'organisation djihadiste souhaitait « faire mal et terroriser autant de personnes que possible ».


Commentaire : Ceux qui terrorisent sont les promoteurs de ces terroristes, et les forces de sécurité qui, malgré qu'elles soient au courant de ces « futures possibles » attaques, ne font rien pour les empêcher et font peur à la population avec leur annonce de la terreur à venir.


Pour s'y prendre, a assuré le membre du gouvernement, les djihadistes de Daesh pourraient utiliser des armes chimiques contre la population civile, n'ayant aucune objection morale à cela. Et pour illustrer ses propos, le haut responsable a rappelé que le démantèlement d'une cellule de l'Etat islamique au Maroc avait révélé des projets de ce type-là, ciblant l'Europe.

Le Royaume-Uni, en particulier, pourrait constituer une cible privilégiée pour les combattants de Daesh, en raison du nombre élevé (800, selon les chiffres officiels) de ressortissants britanniques partis rejoindre les terres du djihad syro-irakiennes. « Notre grande crainte est que si Mossoul [en Irak] et d'autres bases de Daesh tombent, un nombre important de Britanniques combattant pour Daesh [...] voudront certainement rentrez chez eux », a confié Ben Wallace. En outre, les aspirants djihadistes vivant au Royaume-Uni, qui se sont vus refuser l'accès aux territoires syrien ou irakien, pourraient selon lui voir leur frustration croître... et représenter une menace terroriste d'autant plus grande pour la société britannique.

Cette annonce peu rassurante survient moins de deux semaines après une attaque meurtrière sur le marché de Noël de Berlin, le 19 décembre dernier, qui a été revendiquée par l'Etat islamique.