La coalition internationale a porté mercredi une frappe contre un dépôt d'armes chimiques appartenant à Daech à Deir ez-Zor, faisant des centaines de victimes, a annoncé l'État-major syrien. L'incident prouve que les terroristes possèdent des armes chimiques, affirme l'armée syrienne.
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© REUTERS/ U.S. Air Force/Senior Airman Matthew Bruch/Handout
Une frappe portée mercredi par la coalition menée par les États-Unis contre un dépôt d'armes chimiques appartenant à Daech dans la région de Djalta, près de la ville de Deir ez-Zor, a provoqué l'intoxication de centaines de personnes, a annoncé le commandement des forces armées syriennes dans un communiqué diffusé par l'agence syrienne Sana.

Selon l'agence, le raid aérien a été mené mercredi à 17h30 (heure locale) et a permis d'éliminer un grand nombre de terroristes de Daech, y compris plusieurs étrangers engagés à leurs côtés.

Suite à la frappe, « un nuage de fumée blanche, puis jaune s'est formé » au-dessus du lieu de l'attaque, « ce qui témoigne de la présence importante de substances toxiques », indique le document dont Sputnik a obtenu une copie. « L'incendie sur les lieux a duré jusqu'à 22h30 », précise le communiqué.

Selon le document, l'intoxication aux substances chimiques a fait des centaines de morts, y compris par asphyxie, parmi les terroristes ainsi que parmi les civils.

« Ce qui s'est passé prouve que les terroristes des Daech et du Front al-Nosra possèdent des armes chimiques et sont capables d'en faire usage, de les obtenir et de les transporter », lit-on dans le document, qui rappelle une fois de plus que les troupes gouvernementales ne possèdent pas d'armes chimiques.