Ainsi donc, Trump a limogé le directeur du FBI, James Comey. Oh, mon Dieu ! VRAIMENT !?? PAS POSSIBLE !! C'est TERRIBLE ! Je suis TERRIFIÉ (sic, un journaliste a vraiment dit cela). Franchement, ce « scandale » n'en est un que pour les imbéciles - et il y en a un paquet au sein de l'establishment politique de Washington et des médias libéraux étasuniens.
Rappelons quelques faits :
1) Malgré ce que les médias étasuniens tentent sans relâche de vous enfoncer dans le crâne depuis 5 mois, il n'existe aucune preuve d'une quelconque collusion douteuse ou illégale entre Trump et la Russie. Et la Russie n'a pas « piraté les élections américaines ». Clinton a perdu parce que c'est une crapule, et qu'une majorité d'électeurs étasuniens s'en sont rendu compte. S'il y a eu fraude aux élections de novembre dernier, cette fraude visait probablement à rajouter des votes à Clinton pour donner l'impression que le pays était « divisé ».
2) Comey n'a pas été limogé parce qu'il menait une enquête sur les liens entre Trump et la Russie et qu'il s'apprêtait à dévoiler des preuves allant dans ce sens, entraînant alors une procédure d'impeachment. Si c'était le cas, Trump en aurait probablement eu vent, et la dernière chose à faire quand quelqu'un possède de véritables preuves contre vous, c'est de le virer et d'attendre qu'il l'apprenne par la presse. Cela ne l'empêcherait pas de révéler ses preuves (ce qui est le cas avec Comey, qui a été cité à comparaître devant le Sénat, pour témoigner en tant que particulier) et il n'en serait que plus déterminé à vous coincer.
En fait, la décision de renvoyer Comey n'a été prise qu'à la suite du témoignage sous serment de James Clapper qui a déclaré n'avoir vu aucune preuve d'une quelconque collusion entre Trump et la Russie. Autrement dit, Trump a probablement limogé Comey en raison de cette absence de collusion - de toute évidence - et ce témoignage lui a fourni l'occasion de faire ce qu'il voulait : renvoyer Comey la conscience relativement tranquille.
L'année dernière, lorsque Comey a, par deux fois et sans grande conviction, révélé certaines informations concernant les actions illégales de Clinton, il est apparu comme un homme incapable de comprendre que s'obstiner à rester assis le cul entre deux chaises était stupide. Un récent sondage suggère que les annonces de Comey concernant Clinton ont eu peu, voire pas d'effet sur l'issue des élections (contrairement aux divagations paranoïaques d'Hillary Clinton). Donc même si Comey aurait effectivement dû révéler tout ce que le FBI avait découvert au sujet de Clinton afin de l'inculper comme il se devait (le Département de la Justice nommé par Obama n'était manifestement pas très enclin à faire son travail, sur ce coup-là), on peut lui pardonner de ne pas avoir voulu passer à la postérité comme celui qui a provoqué une crise constitutionnelle en sortant un candidat du jeu à la dernière minute.
Cependant, il y a du vrai dans l'affirmation selon laquelle Comey a été limogé parce qu'il avait récemment réclamé davantage de moyens pour poursuivre l'enquête sur la collusion Trump/Russie. Mais cela n'a rien à voir avec la façon dont les médias étasuniens ont présenté la chose. Comey a été limogé parce qu'il prévoyait de poursuivre Trump en justice sur la base d'allégations non fondées auxquelles il n'existe aucune preuve, ni maintenant ni jamais. Seule conséquence possible d'une telle mascarade : davantage d'insinuations ridicules, comme celles concernant le fumeux « dossier Russe », et une nouvelle vaine tentative d'élever les « crimes » de Trump (qui se résument au fait de mal étaler son fond de teint et de ne pas avoir une posture suffisamment présidentielle) au rang de trahison ou autre crime passible de poursuites.
Ainsi, au lieu de tirer leçon de son expérience de l'année passée, Comey a apparemment pensé que c'était une bonne idée de nous refaire le même numéro et d'avoir l'air de servir deux maîtres à la fois « en toute impartialité ». Au vu du climat politique actuel aux États-Unis, c'était voué à l'échec. Soit le camp anti-Trump/l'État profond l'aurait condamné pour ne pas être allé assez loin dans ses « révélations », soit Trump se serait lassé de ce stupide petit jeu et l'aurait dégagé.
À cet égard, le fait que Trump ait choisi de limoger Comey la veille de la visite de Lavrov à la Maison-Blanche est très révélateur. Trump a des affaires à faire avec la Russie, de vraies affaires, loin des ridicules biais idéologiques aux relents de Guerre froide entretenus par les cinglés de l'« État profond » (comme l'a récemment fait remarquer Lavrov). Le renvoi de Comey semble être un message à l'intention de ceux qui pensent qu'ils pourront entraver Trump pendant les quatre prochaines années en portant des accusations ineptes sur ses liens avec la Russie. Le message en question est : grossière erreur, bande d'imbéciles !
Joe Quinn est le coauteur de 11 septembre, l’ultime vérité (avec Laura Knight-Jadczyk, 2006) et de Manufactured Terror: The Boston Marathon Bombings, Sandy Hook, Aurora Shooting and Other False Flag Terror Attacks (avec Niall Bradley, 2014) et présentateur des Communiqués vidéos Sott et coanimateur de l’émission de radio « Behind the Headlines » sur le réseau Sott Talk Radio.
Auteur d’ouvrages et cyber-essayiste reconnu, Quinn écrit des éditoriaux percutants pour Sott.net depuis plus de 10 ans. Ses articles sont publiés sur de nombreux sites d’actualité alternatifs et il a participé en tant qu’invité à plusieurs émissions de Webradios et est également apparu sur Iranian Press TV. Vous pouvez également trouver ses articles sur son blogue personnel JoeQuinn.net.