La glace a augmenté à 5 100 kilomètres carrés par jour, plus rapidement que le taux moyen de croissance des glaces sur un mois d'octobre.
© NASA/C. Starr
L'expansion rapide de la couverture de glace de la mer arctique est la norme pour le mois d'octobre, car l'apport solaire diminue et la chaleur résiduelle dans l'océan supérieur est relâchée vers le ciel, réchauffant la basse atmosphère et s'échappant dans l'espace. En raison de la croissance en fin de saison,
le maximum saisonnier de l'Antarctique que nous avions indiqué le 15 septembre
a été dépassé, avec un nouveau maximum fixé les 11 et 12 octobre. Il s'agit de la deuxième plus faible et de la deuxième plus longue étendue saisonnière maximale depuis les mesures par satellite.En octobre 2017, l'étendue de la glace de mer dans l'Arctique atteignait en moyenne 6,71 millions de kilomètres carrés, soit le cinquième plus bas niveau enregistré par satellite entre 1979 et 2017. C'était 1,64 million de kilomètres carrés de moins que la moyenne de 1981 à 2010 et de 820 000 kilomètres carrés de plus que l'étendue minimum record d'octobre enregistrée en 2012. Vers la fin d'octobre, l'étendue demeurait inférieure à la moyenne dans la majeure partie de l'Arctique, sauf dans la mer de Laptev, qui est entièrement couverte de glace. La croissance des glaces au cours du mois a été plus marquée dans les mers de Beaufort, de Sibérie orientale et de Laptev ainsi que dans la baie de Baffin. Dans les mers de Chukchi, Kara et Barents, le taux de croissance des glaces a été plus lent. L'étendue des glaces reste également bien en deçà de la moyenne dans l'est du Groenland.
© National Snow and Ice Data CenterFigure 1. L'étendue de la glace de la mer arctique en octobre 2017 était de 6,71 millions de kilomètres carrés. La ligne magenta indique l'étendue moyenne de 1981 à 2010 pour ce mois. Indice des glaces de mer. Crédit: Centre national de données sur la neige et la glace.
La croissance de la glace en octobre 2017 a été en moyenne de 94 200 kilomètres carrés par jour. C'était 5 100 kilomètres carrés par jour plus rapide que le taux moyen de croissance des glaces pour un tel mois. L'étendue totale de la glace pour le mois demeure supérieure à 2 écarts-types en dessous de la moyenne de 1981 à 2010.
Figure 2a. Le graphique ci-dessus montre l'étendue de la glace de la mer arctique en date du 2 novembre 2017 ainsi que les données quotidiennes sur l'étendue de la glace pour les cinq années précédentes. 2017 est représenté en bleu, 2016 en vert, 2015 en orange, 2014 en brun, 2013 en violet et 2012 en brun pointillé. La médiane de 1981 à 2010 est en gris foncé. Les zones grises autour de la ligne médiane montrent les plages interquartile et interdécile des données. Indice des glaces de mer.
Voici le graphique des glaces de mer du NSIDC (National Snow and Ice Data Center) :
Source :
https://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/Plus sur le site :
NSIDC sea Ice NewsTraduction : Sott
On voit nettement sur le graphique que, si la superficie de glace de l’Arctique est plus grande en 2017 comparé à 2016 et surtout à 2012, elle est cependant plus faible qu'en 2013, 2014 et 2015. Donc gare aux affirmations imbéciles pour imposer une idées coûte que coûte.
Je suis persuadé que ce réchauffement climatique est naturel et non dû à l'action de l'Homme. La preuve est que de tel réchauffements, la Terre en a connu beaucoup d'autres. De plus, la seule réponse à ce réchauffement a été de créer un impôt mondial (dont une partie à été volé par des escrocs israéliens au passage), sorte de racket des pays riches et surtout des peuples, ceux qui consomment. Pendant que les industries achètent le droit de polluer aux États pauvres, que les chefs d’État de ces derniers se foutent dans les poches.
Pour autant, il ne faut pas croire bêtement qu'il n'y a pas de réchauffement ou en tout cas, qu'il n'y en a pas eu.